atelier du 5 avril
Pas de mystères, avec les températures de saison et les conditions météorologiques défavorables, nous nous sommes directement rendus en salle de réunion. La Lune étant absente, les conditions d’observation du ciel profond auraient été parfaites si les circonstances atmosphériques nous en avaient laissé la chance. Connaissant les dates de notre intervention auprès de l’école de Ducey, nous nous sommes attardés sur son organisation. Nous avons alors recensé les personnes disponibles pour ensuite leur attribuer l’animation d’un des ateliers. En s’appuyant sur les personnes rodées à l’exercice, nous avons décidé que Robert allait s’occuper des maquettes du système solaire (observation aux instruments et courte randonnée), Daniel pour la présentation de Stellarium et Ginette pour un moment de poésie sur le thème de l’astronomie. Martin a proposé de préparer une conférence (un cours) sur un sujet restant à définir ou bien de parler d’astrophotographie. Michel R. sera chargé des photographies. Pour améliorer l’observation au travers du Coronado, nous avons imaginé une solution qui, si nous arrivons a la mettre en œuvre, nous évitera d’emmener le dobson. Simplement en couplant le Coronado à la lunette solaire, mais pour cela il faut monter un adaptateur sur le corps de la lunette et concevoir un système pour l’alignement optique des deux tubes. Pour ce qui est de l’observation, nous allons essayer de monter une caméra à la place de l’oculaire du Coronado. En faisant varier le temps d’exposition, on pourrait alors regarder soit les taches ou bien les protubérances sur un écran d’ordinateur. Nous avons aussi pensé qu’un plus grand nombre de simulateurs d’éclipse solaire serait plus confortable. N’en disposant actuellement que d’un seul, les enfants doivent attendre chacun son tour. Martin s’est proposé pour en fabriquer huit supplémentaires, ce qui réduira fortement le temps d’attente tout en évitant que les enfants ne s’impatientent. Pour finir Robert nous a présenté des images panoramiques de la Lune. Montages réalisés à partir de clichés pris lors des missions Appolo. Martin a quant à lui principalement montré des photos de la comète 12P/Pons-Brooks.
atelier du 19 avril
Lors de cet atelier nous avons voyagé (par procuration) dans l’espace et dans le temps, que se soit le passé lointain, celui très proche et l’avenir (lui aussi assez proche). Tout ceci ne se faisant que virtuellement, c’est donc en salle de réunion que cela s’est déroulé.
Nous avons commencé avec quelques photos transmises par Daniel, actuellement en voyage. Les jolis vestiges de pyramide et de l’observatoire astronomique de Chichen Itza dans la péninsule du Yucatán au Mexique. En nous promenant sur Google Map pour situer les lieux, nous avons alors remarqué la relative proximité (moins de 100 km) d’un autre site (pré)historique assez connu, aussi bien de la part des astronomes que des amateurs de dinosaures. Vous aurez peut-être deviné l’endroit où nous avons finalement atterri : le cratère d’impact géant de Chixulub (177 km de diamètre). En fouillant un peu, nous sommes rapidement tombés sur une
étude
qui affirme que la météorite en question s’est écrasée entre la fin du printemps et le début de l’été. La conclusion peut paraître étonnante, mais les scientifiques
ayant conduit ces recherches ont repéré la saison de l’impact (mais pas l’année !) en observant entre autre les cernes de croissance dans des pointes pectorales d’esturgeons (comme chez les arbres) et ont ainsi pu déterminer l’époque de l’année à laquelle ces derniers sont morts.
Après s’être penché (voir épanché) sur le passé, nous avons tourné notre regard dans l’autre sens en évoquant notre prochain déplacement à Poitiers, pour assister aux Rencontres Astronomie à l’Espace Mendès-France le 27 avril 2024. Ce qui nous a amené a envisager le mode de transport : deux voitures pour deux groupes, permettant aux couche-tôt de rentrer avant la nuit et d’esquiver la conférence (plus ardue) du soir.
Nous nous sommes aussi attardés sur la convention (très détaillée) rédigée par l’équipe pédagogique de l’école de Ducey et indiqué les petites modifications a apporter.
Nous avons terminé en regardant quelques photos. Chose étonnante, Robert et Martin (sans se consulter) ont imagé le Soleil le même jour, mais avec des moyens différents. Robert s’est servi de son télescope (avec un filtre solaire) tandis que Martin a utilisé le Coronado du club (essai en prévision de notre intervention à Ducey).
Martin