Nuit des Étoiles d'hiver le 9 février
Martin
atelier du 16 février
Cela faisait bien longtemps que la conjonction d’un ciel (relativement) dégagé accompagné de températures clémentes (pour la saison) ne s’était présentée. Nous ne pouvions passer à côté de cette occasion de sortir le télescope. Nous avons observé la Grande nébuleuse d’Orion (M 42) puis la Lune. Nous aurions bien voulu contempler la comète 12P Pons/Brooks dans la constellation du Lézard, malheureusement les nuages ont fait leur apparition.
Cependant ils ne se présentaient que sous la forme d’un léger voile, de ce fait Jupiter restait accessible. Peu de temps après le ciel était complètement bouché, nous nous sommes donc réfugiés bien au chaud.
Concernant les actualités, nous avons répondu au questionnaire de l’AFA au sujet de la Nuit des étoiles d’hiver, puis évoqué le contenu de la réunion avec l’atelier d’archéologie (le 5 février), de la visite des souterrains
de Jules Ferry et de l’église des Jacobins qui s’en sont suivies (le 15 février). Un temps envisagée en juin puis ensuite en mai, la journée découverte en partenariat avec l’atelier archéologie devrait finalement avoir lieu le 7 septembre.
Tout en dégustant une galette fourrée à la framboise (pour l’anniversaire de Ginette), nous avons fait le point sur les prochaines animations : la soirée observations à Luzay et notre intervention à Ducey. Pour cette dernière, Robert nous a mis en garde sur la possible complexité des questions auxquelles nous serions confrontés, par exemple sur la formation du système solaire.
Cela faisait une excellente transition pour le sujet suivant, l’astéroïde (16) Psyché, très brièvement abordé lors du précédent atelier. La sonde du même nom (lancée en octobre 2023) pourrait en effet renforcer ou invalider le modèle communément admis, en particulier sur la formation des planétésimaux primordiaux. Ensuite, n’ayant pu observer la comète 12P Pons/Brooks au télescope, nous l’avons regardée en photo tout en parlant de ses changements soudains de luminosité dus aux éruptions périodiques d’un cryovolcan.
Martin
atelier du 2 février
À notre arrivée le ciel était plutôt bien dégagé, en tout cas de bien meilleure qualité envisagée par les prévisions. Peut-être était-il imperceptiblement voilé et aurions-nous pu sortir le télescope, d’autant que la température était supportable comparativement aux semaines précédentes. Cependant l’ordre du jour étant assez conséquent, nous avons choisi de passer directement en salle. À notre sortie, il était totalement bouché et en accord avec ce qui était annoncé ! Ce qui soulagea notre conscience d’une probable occasion manquée.
Nous avons commencé en réfléchissant à l’organisation des animations à venir. De la plus proche, la semaine suivante puis de celles plus lointaines, à la fin du printemps prochain. Le 9 février, nous allons participer à la Nuit des étoiles d’hiver, comme l’année dernière et avec le même format. Nous avons enfin eu l’autorisation de nous installer à l’Orangerie, ou plus exactement sur le terrain de foot du collège. Les visiteurs pourront se garer sur le parking de l’Orangerie et accéder au lieu d’observation en empruntant les escaliers.
Plus loin dans l’espace et dans le temps, on retrouve la sortie prévue de longue date et maintes fois reportée : notre retour à l’école de Ducey, dans la Manche. Pour des questions liées aux règles actuelles de l’emprunt du minibus, nous devons arrêter une date bien à l’avance, ce qui nous prive de pouvoir choisir la meilleure fenêtre météo au dernier moment. Cette sortie sur deux jours devrait se situer aux alentours de la fin mai et à peu de choses près ressemblera à celle de 2018. Robert sera en mesure de nous apporter plus d’informations à ce sujet lors du prochain atelier.
Nous avons terminé en partageant quelques photos dont certaines liées à l’actualité. Ainsi nous avons brièvement abordé trois sujets. L’astéroïde Psyché à l’occasion du lancement d’une sonde (en octobre 2023) qui va l’étudier plus en détails et deux autres liés à une même image mais complètement indépendants. Voulant capturer la comète 12P Pons/Brook, un photographe a constaté une étrange lueur bleue émanant d’un lot de satellites Starlink et se demandant ce qui pouvait en être la cause. Un nouveau revêtement ou plus simplement la propulsion ionique ? Ces trois thèmes pourraient être plus largement développés lors de futurs ateliers.
Pour conclure cette soirée, les plus courageux sont restés pour évoquer les possibles perturbations à venir de la magnétosphère terrestre. En effet, la désintégrations des satellites dans les hautes couches de l’atmosphère pourrait avoir un impact délétère sur l’absorption des rayonnements cosmiques.
Martin