C01 : La comète 4P/Faye plonge (en apparence) dans la nébuleuse Sh2-261 (dans le gourdin d'Orion). Le 4 octobre 2021 à Martinsberg en Autriche, Z6 défiltré, télescope 300 mm (diamètre), f/4, 6 x 4min. C02 : Les astérismes d'automne avec les principales étoiles et constellations se lèvent au-dessus des montagnes de l'Utah. Le 12 septembre 2021 dans le Gunlock State Park (USA) lors du  Southwest Astronomy Festival, G9, 10mm, f/3.2, 3200 ISO, 10s, panorama issus de l'assemblage de deux images. C03 : Analemme malheureusement incomplet à cause d'une météo défavorable (hiver rude et orages l'été), mais cela reste un témoignage météorologique. Moins précis que les fameuses brûlures solaires, à part peut-être lors des équinoxes et solstices grâce aux chapelets. Celui réalisé le 16 juin (presque le solstice d'été) est le plus parlant avec quelques disques solaires manquants et d'autres partiellement assombris par des nuages de passage. Du 22 septembre 2020 au 23 septembre 2021 à Taipei, Taiwan. C04 : Belle activité aurorale quelque peu atypique car intermittente, passant du tout à rien tout au long de la nuit ! Lors des passages intenses, son reflet était visible dans les eaux du lac. Le 28 septembre 2021 à Fairbanks en Alaska, EOS 5D IV, 50mm, f/1.4, 3200 ISO, 6s. C05 : Drôle de transit solaire ! Un oiseau marin pique vers un banc de poissons pendant que le Soleil se fractionne sous l’effet de fortes turbulences. Le 21 septembre 2021, à San-Francisco en Californie. C06 : Quelques minutes plus tard alors que le Soleil était théoriquement déjà passé sous l’horizon, il restait encore visible quoique vraiment déformé ! La forte réfraction atmosphérique en est la cause. Le 21 septembre 2021, à San-Francisco en Californie.
photos du web
 

  

atelier du 18 octobre

Comme souvent ces derniers mois, il y avait plus de volontaires pour rester confortablement au chaud. Et avec une Lune illuminée à 93 %, seules les observations planétaires étaient envisageables, c’est donc en visio que les neuf participants se sont « retrouvés ».
Pas de nouvelles, mise à part l’invitation aux rencontres astronomiques organisée par l’Espace Mendès-France de Poitiers. Peu d’intéressés ou alors indisponibles. Après quelques bavardages, Robert nous a partagé le blog de Thomas Pesquet (diffusé le samedi sur France Inter). L’astronaute y parle de la culture du blob à bord de la Station Spatiale Internationale et de celles (en parallèle) des élèves de nos écoles françaises. Expérience chapeautée par Audrey Dussutour en vue d’étudier les influences de la micro-gravité sur le développement de cet organisme aux pouvoirs étonnants.
Ensuite Daniel nous a présenté des documents (transmis par J.P Vergne) sur le télescope James Webb, dédié à l’observation dans le domaine de l’infra-rouge. Le télescope spatial est toujours sur Terre mais il a changé d’hémisphère. Fabriqué aux États-Unis (au nord), il est aujourd’hui arrivé sur le site de Kourou (au sud) pour être préparé en vue de son lancement par la fusée Ariane dans les semaines à venir. Pour cela il faut installer le satellite dans le troisième étage puis placer ce dernier au sommet du lanceur. Enfin sera venu moment du décollage lors d’une fenêtre météo favorable.
Nous avons terminé avec la maintenant traditionnelle séquence photos dominée cette fois par le ciel profond et petit résumé du nettoyage des miroirs du télescope :

photos de Martin
B01 : Après un premier essai près d’un an auparavant (voir atelier du <a href='../2020/2020-12.html' target='_display'> 20 décembre 2020</a>), nouvelle tentative d’empilement, cette fois sans logiciel dédié mais manuellement avec un éditeur photo. Le procédé est plus long mais le résultat n’en est pas moins concluant. Le  16 décembre 2020, lunette 72/420ED avec réducteur (focale 357mm), Nikon D40, 800 ISO, 8 x 600s, empilée le 16 octobre 2021. B02 : La nébuleuse du Crabe (M 1) capturées à l’aide de filtres, L-Ha-OIII. Les 6 et 7 octobre 2021, lunette 72/420ED, caméra G3M 178M, filtres L ; Ha et OIII, poses (L) 25 x 120s ; (Ha) 24 x 240s et (OIII) 1 x 180s, pose totale 2 h 29 m. B03 : La nébuleuse de Dumbell (M 27) en bandes étroites. Les 1 et 6 octobre 2021, lunette 72/420ED, caméra G3M 178M, filtres Ha et OIII, poses (Ha) 15 x 240s et (OIII) 15 x 240s, pose totale 2 h. B04 : La lumière zodiacale en pays thouarsais. Elle ne saute pas aux yeux, néanmoins elle reste visible et bien discernable de la pollution lumineuse. Le 7 octobre 2021, Sony NEX-5N, 18mm, f/3.5, 800 ISO, 25 x 20s.
photos du Net
D01 : La nébuleuse du Crabe (M 1) en bandes étroites. Beaucoup de détails commencent a être perceptibles. Le 7 octobre 2021 à Minami-ku (Hiroshima, Japon), télescope 250mm, caméra ASI 2600MM, filtres (7 nm) SII ; Ha et OIII, poses (SII) 25 x 300s ; (Ha) 30 x 300s et (OIII) 39 x 300s, pose totale 5 h 50 m. D02 : La comète 67P/Churumov-Gerasimenko croise la nébuleuse Sh2-243. Le 10 octobre 2021 à Martinsberg (Autriche), télescope 300mm, Z6 refiltré, 7 x 240s. D03 : Superbe bolide (atténué sur l’image) qui a transformé la nuit en jour pendant deux secondes. Un bolide est défini comme ayant une magnitude inférieure à -4, soit plus brillant que n’importe quelle planète. Début octobre 2021 en Alberta (Canada). D04 : Malgré quelques nuages à l’horizon et un peu de pollution lumineuse, la lumière zodiacale est facilement visible. Un capteur plein format et une courte focale permettent d’élargir la champ et de mieux déterminer le pinceau lumineux qu’avec un capteur APS-C. Le 9 octobre 2021 à Hobihiro (Hokkaido, Japon), Df, 20mm, f/4, 6400 ISO, 7 x 30s. D05 : Joli croissant de Lune accompagné de Vénus (sur l’horizon) et de Dschubba (delta-Scorpii). Le 9 octobre 2021 à Szubin (Pologne). D06 : Œuvre à 100 % italienne, réalisée par un duo d’astrophotographes italiens en hommage à un autre artiste bien connu. Les images de la Lune ont des couleurs naturelles dont les variations sont principalement dues à l’atmosphère terrestre. Léonard de Vinci avait déjà publié à ce propos il y 500 ans. Bien que peu visible à grande échelle, ce montage lui rend doublement hommage, premièrement au scientifique puis à l’artiste. En réduisant l’échelle l’une des ses toiles les plus célèbres finit par apparaître (dézoomez).
le Dobson
F01 : En enlevant les vis on peut extraire le miroir primaire du tube et en faciliter le nettoyage. F02 : Un peu de saleté ne nuit pas énormément sur la qualité de l’image mais dans ce cas un toilettage s’imposait ! F03 : Les différentes étapes du nettoyage. Sale à gauche, épousseté au milieu et propre à droite. F04 : Comparaison d’une image de la Lune prise successivement avec le télescope puis avec une lunette. La qualité est meilleure avec une lunette (pas d’obstruction centrale) mais la hauteur de la Lune sur l’horizon (23° contre 40°) et le sous-échantillonnage participe aussi à la dégradation du résultat.

 

Martin

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atelier du 4 octobre

Nous avions émis la possibilité de nous retrouver pour une séance d'observation mais comme il y avait davantage de volontaires pour une réunion virtuelle, ce fut donc par écrans interposés que cet atelier a eu lieu. Bien nous en a pris car le ciel n'était finalement pas très favorable, la Lune en fin croissant n'était pas gênante, en revanche les nuages l'étaient beaucoup plus !
Florence a débuté cet atelier en nous faisant part de la demande du FJT de Bressuire pour une animation autour du ciel nocturne. Tout comme celle prévue avec le CSC de St-Varent, dont l'intervention au mois de juillet devait être reportée à cet automne, mais étant sans nouvelles de leur part un nouveau report semble probable.
Concernant un autre problème, certains ont proposé de s'adresser directement à la Com-com car on commence a s'impatienter de ne pouvoir disposer d'une salle de réunion dans les locaux d'Anne Desray. Peut-être que le moment de nous occuper de ce tracas qui traîne depuis bien longtemps s'impose.
Nous avons fini la soirée en regardant une longue série de photographies (plus de 80 locales et 24 internationales) largement consacrées au ciel profond mais il y avait aussi quelques intruses datant de 2020, des clichés de la comète qui a égayé le ciel cet été là.


Pour ce qui est des objets lointains, il y avait des nébuleuses, planétaires et diffuses avec celles de la Lyre (M 57) , de Dumbell (M 27) et le duo M 42 – M 43 (Orion). Nous avions aussi deux exemples d'univers-îles, ancien terme qui cent ans auparavant désignait ce que l’on appelle de nos jours des galaxies, représentés par M 33 (Triangle) puis M 31 (Andromède) où sont aussi visibles ses compagnes M 32 et M 110. Martin

activités d'octobre 2021
A01 : Ceci est une photo prise au lever du jour, le Soleil se trouvait à 8° sous l'horizon et les nuages n'étaient pas le phénomène recherché ! À cause de ces derniers la photo n'a pas été présentée lors de l'atelier (le soir même !) car à première vue elle est ratée ! Le 6 septembre 2021, Sony NEX-5N, 18mm, f/3.5, 200 ISO, 3 x 1/2s. A02 : Pour en être certain, il fallait tout de même vérifier. Et là surprise, en agrandissant l'image (x4), elle est bien ici ! Un peu au-dessus et à droite du château d'eau. A03 : Bravo à vous si vous l'aviez trouvée sur l'image précédente. Ici elle est clairement visible dans la vignette, la Lune se présentant sous la forme d'un très fin croissant illuminé à moins de 1% (0,9 pour être plus précis). A04 : Déjà présentée le mois précédent avec des poses unitaires de 5 minutes, la bien connue galaxie d'Andromède (M 31) est ici améliorée avec des poses de 10 minutes, révélant mieux les extensions. Les 6 et 7 septembre 2021, lunette 72/420ED avec réducteur (focale 357mm), Nikon D40, 800 ISO, 21 x 5min (le 6) + 11 x 10min (le 7), pose totale 3 h 45 m. A05 : Même histoire pour la galaxie du Triangle (M 33) que pour la galaxie d'Andromède, quoique avec un temps de pose plus court. Les 6 et 7 septembre 2021, lunette 72/420ED avec réducteur (focale 357mm), Nikon D40, 800 ISO, 11 x 5min (le 6) + 8 x 10min (le 7), pose totale 2 h 15 m. A06 : Les nébuleuse diffuses d'Orion (M 42) et de Mairan (M 43) prises à l'aide de filtres à bandes étroites et de temps de poses multiples. Le résultat est magnifique mais demande beaucoup de temps pour l'obtenir. Le 1er octobre 2021, lunette 72/420ED , caméra G3M 178M, filtres Ha et OIII, 15 x 10s + 20 x 30s + 20 x 120s par filtre, pose totale de 1 h 45m. A07 : Processus d'empilement et d'addition des images brutes. On peut remarquer que les poses de 30s ont un cœur correctement exposé alors que les extensions sont inexistantes. C'est l'inverse pour les poses de 120s, un cœur surexposé et de belles extensions. Les images sont additionnées pour ne garder que les meilleures parties puis colorisées avec les couleurs respectives de l'hydrogène et de l'oxygène. A08 : Aviez-vous remarqué le visage d'Orion ? A09 : Filé de Sirius. On peut noter le changement (apparent) de couleur de l'étoile. Une position proche de l'horizon et une nuit à l'atmosphère turbulente sont des avantages pour ce cliché singulier qui sont en général les conditions redoutées pour l'astrophotographe. Le 7 septembre 2021, Sony NEX-5N, 300mm, f/5.6, 800 ISO, 2,5s. A10 : Certes pas d’actualité, cette photo n’avait pourtant pas encore été publiée. La fameuse comète C/2020 F3 NEOWISE était visible durant le mois de juillet 2020. le 12 juillet 2020, Nikon D40, 55mm, f/5.6, 800 ISO, 12 x 30s. A11 : Toujours la comète C/2020 F3 NEOWISE prise en plan plus large avec la conjonction Vénus-Aldébaran et accompagnée d’un passage de l’ISS. Le 11 juillet 2020, Nikon D40, 18mm, f/3.5, 7 x 30s. A12 : Pour en finir avec les photos d’archives, voici le plus beau météore du pic des Perséides de 2020. le 14 août 2020, ASI 178MC, Fish-eye 2,5mm, f/1.2.
photos prises par Martin