atelier du 17 mai
Comme la plupart du temps nous étions dix a assister à cette visio-réunion où pour une fois aucune actualité particulière, atterrissage sur Mars ; départ de Thomas Pesquet ; super-Lune... n'était là pour occuper le devant de la scène.
C'est donc avec un résumé des articles proposés par un Daniel alléché par leurs intitulés que Jacqueline a commencé cet atelier (liens reçus par mails). Ces textes avaient pour sujet le Big-Bang et l'astronome allemand Marius (Ciel et Espace n°577 juin-juillet 2021, pages 72 à 77) , autre découvreur des satellites de Jupiter. Galilée est bien le premier à avoir publié sa découverte mais si l'on compare les dates, à première vue Marius aurait été le premier à les observer. À première vue seulement car les deux astronomes n'utilisaient pas le même calendrier, l'un se référant au Julien tandis que l'autre était assujetti au Grégorien, encore une histoire de religions qui aiment décidément imposer leurs dogmes, le savant italien en a d'ailleurs fait largement les frais plus tard !.
Florence nous a ensuite relayé la demande du CSC de St-Varent qui souhaiterait que nous intervenions les 15 et 20 juillet au lac des Adillons. Nous avons donc réfléchi aux activités qui pourraient facilement être mises en place et qui respecteraient les protocoles sanitaires. Découverte et observation des constellations à l'œil-nu, présentation de Stellarium et pourquoi pas des projections. De toutes façons la Lune qui sera illuminée à 32% le 15 et 82% le 20 n'offrira que de piètres observations du ciel profond, donc autant abandonner tout de suite l'idée de faire défiler le public derrière l'oculaire d'un télescope qui risque fort d'être déçu et cela nous évitera de nettoyer l'oculaire, contrainte qui avec la répétition serait vite fastidieuse.
Pour sa part Robert nous a proposé un texte parlant de l'élongation des télomères (extrémité des chromosomes) d'une personne effectuant un voyage dans l'espace par rapport à son jumeaux (homozygote) qui serait resté sur Terre puis des explications quant aux « couleurs » attribuées aux différentes pleine-Lune au long de l'année. Il nous a aussi parlé d'un spectacle à venir au théâtre de Thouars de la compagnie C'est pour bientôt, 5 Terra-nuits+1, qui a pour objectif de nous inviter à contempler
le ciel avec cinq parties dont la longueur de chacune équivaut au temps que la lumière du Soleil met pour arriver sur Terre.
Pour terminer Martin a présenté des photos comme à son habitude, des locales et d'autres aux origines plus exotiques principalement dans l'hémisphère nord : États-Unis ; Japon ; Inde ; Canaries ; République Tchèque ; France mais aussi Argentine et Nouvelle-Zélande pour l'hémisphère sud nous montrant ce l'on a manqué à cause de la météo.
Martin
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atelier du 3 mai :
La connexion des bords de l'Argenton avec le reste du monde étant rétablie, notre moyenne habituelle de dix participants fut à nouveau atteinte. Cet atelier a mêlé le sérieux et le cocasse, dans le verbe et par l'image.
La récente « super » Lune (dont les médias sont friands) était l'occasion rêvée pour débuter cette rencontre, et une opportunité que Ginette n'a pas laissé passer pour se lancer dans l'univers de l'astrophotographie. Premiers pas hasardeux avec un smart-phone tenu à main levée, technique et matériel des plus basiques mais qui ne tente rien n'a rien !
Puis la première chance de rire arriva avec les photos (glanées en Russie et réservées aux membres) proposées par Daniel qui démontrent que l'imagination (comme l'espoir) n'a pas de limites. Nous n'avons pas de pétrole mais des idées, de l'autre coté de l'Oural ils ont les deux ...et peut-être aussi moins de scrupules vis-à-vis de la sécurité !
Ensuite l'ambiance fut un peu plus studieuse pour répondre au quiz de Florence. Comme souvent, bon taux de participation et très bon pourcentage de réponses exactes mais quelques candidats se sont laissé surprendre par la question n°6, du genre : quel est la couleur du cheval blanc d'Henri IV ? On devait continuer dans cette atmosphère en étudiant le document rédigé par Robert pour venir en aide à deux personnes (qui se sont donné le mot ?) ayant demandé des informations sur l'utilisation d'une lunette dotée d'une monture équatoriale. Tâche pas si évidente que de résumer avec des mots simples la méthode pour dompter cet instrument. Ce terme, banal dans un mode d'emploi donna l'aubaine de ricaner, il est a noter que cela ne venait pas de probables cancres assis au fond de la classe ! Relâchement ou autodérision ? Ce climat détendu incita Lucas a y aller de sa petite blague …à tiroirs, version moderne de la chèvre de M Seguin.
Pour terminer Martin montra ses photos et celles trouvées sur la toile. La super-lune évidemment (statique, en filé, mise en situation et montages) mais aussi la conjonction entre Mercure et Vénus, le départ de notre astronaute national, un peu de Voie Lactée et aurores dont une très active. Une dernière série comparant la différence de temps passé pour obtenir deux images finales qui bien que ressemblantes ne demandent pas la même charge de travail venait conclure cet atelier. En effet séparer un plan fixe (le sol) d'un autre mobile (le ciel) demande plus ou moins d'efforts suivant leur niveau d'intrication et tenant souvent en échec la plupart des logiciels astronomiques qui n'empilent les images qu'en fonction des étoiles en général. La nuance entre une photo acceptable et une autre impeccable se joue certes à la prise de vue mais avant tout en post-production en améliorant parfois considérablement le résultat.
Martin