Photos de Martin

A01 : Une belle période de visibilité de Mercure s'ouvre pour tout le mois de mai. Ici Vénus vient juste de passer sous l'horizon, mais les nuages très envahissants ces derniers temps ne facilitent pas les observations. Impossible dans ces conditions de voir la récente conjonction (le 25 avril) entre les deux planètes internes. Le 2 mai 2021, Nikon D40, 130mm, f/4.2, 200 ISO, 3 x 1/2s. A02 : Saturne et Jupiter tentent de se dépêtrer des branches d'un noyer bourgeonnant. Le 22 avril 2021, Sony NEX-5N, 18mm, f/3.5, 3200 ISO, 6 x 15s. A03 : Avec quelques pas de côté l'arbre disparaît du cadre. Un peu moins esthétique mais beaucoup plus facile à traiter ! Une série annexe détaille les étapes des retouches. Le 22 avril 2021, Sony NEX-5N, 18mm, f/3.5, 3200 ISO, 6 x 15s. A04 : Résultat inattendu pour ce filé. La mise au point n'ayant pas été contrôlée avant de lancer la série de photos, seules les étoiles les plus lumineuses résistent à la défocalisation qui les a inévitablement élargies. Le 20 avril 2021, Nikon D40, 55mm, f/6.3, 800 ISO, 147 x 30s. A05 : Coucher de premier quartier de Lune. Un peu moins de trois minutes séparent les prises de vues. Le 21 avril 2021, Nikon D40, 55mm, 800 ISO, pour le fond et la puissante Lune au début : f/5.6, 30s ; pour les quartiers intermédiares : f/36, de 77 à 620 ms pour compenser l'absorption atmosphérique. A06 : D'une photo toutes les 160 secondes on passe cette fois à une photo toutes les 16s, soit dix fois plus de quartiers formant une baguette (magique ?) lunaire. Le 21 avril 2021, Nikon D40, 55mm, 800 ISO, pour le fond et les puissantes Lunes au début et à la fin : f/5.6, 30s ; pour les quartiers intermédiaires : f/36, de 77 à 620 ms pour compenser l'absorption atmosphérique. Durée totale : environ 45 minutes. A07 : Nouvelle tentative le lendemain avec une focale sept fois plus longue. Le 22 avril 2021, Sony NEX-5N, lunette 72/420ED avec réducteur (f=357mm), 100 ISO, 30s pour la Lune de départ, 1/15s pour les suivantes, 40 poses espacées de 12s, soit 8 minutes. A08 : Photo de la Lune tirée de la série précédente. Le 22 avril 2021, Sony NEX-5N, lunette 72/420ED avec réducteur (f=357mm), 100 ISO, 9 x 1/15s. A09 : Filé de lever de super-Lune. Le 27 avril 2021, Sony NEX-5N, lunette 72/420ED avec réducteur (f=357mm), 800 ISO, 48 x 1/100s et 1 x 1s. A10 : La Lune au travers de branchages fleuris peu après le lever du Soleil. Le 2 mai 2021, Nikon D40, 300mm, f/5.6, 200 ISO, 6 x 1/10s. A11 : La Voie Lactée avec le triangle d'été, enfin presque car la Lyre est visible (tout en haut, au milieu) mais Véga est située juste en dehors de l'image ! Le 16 avril 2021, Sony NEX-5N, 18mm, f/3.5, 3200 ISO, 6 x 15s. A12 : Le Cygne survolant les arbres. La Voie Lactée est bien là … mais la super-lune aussi, certes largement en dehors du cadre (à 140° de là, dans la Vierge) cependant son influence est vaste. Le 27 avril 2021, 18mm, f/3.5, 3200 ISO, 3 x 5s. A13 : Lever du centre galactique, sur cette image la Voie Lactée est mieux visible. La Lune s'est couchée, mais le Soleil arrive (à -16°, crépuscule astronomique). Le 22 avril 2021, Sony NEX-5N, 18mm, f/3.5, 3200 ISO, 6 x 15s. A14 : Une demi-heure plus tard en direction de l'Est avec les mêmes réglages le ciel est bien clair (Soleil à -12°, crépuscule nautique) mais la majorité des étoiles (principales) sont encore visibles. On reconnaît bien Cassiopée à gauche, néanmoins quelques objets du ciel profond ont survécu !  Le 22 avril 2021, Sony NEX-5N, 18mm, f/3.5, 3200 ISO, 3 x 15s. A15 : En ajoutant le tracé des constellations on retrouve facilement la galaxie d'Andromède et même le double amas de Persée (dans les branchages) et en cherchant bien dans Cassiopée on peut deviner M 52 et M 103 ainsi que quelques NGC.

Photos du web

C01 : La conjonction entre Mercure et Vénus avec une séparation inférieure à 1,5°. le 24 avril 2021 à Bacau en Roumanie. C02 : Encore Vénus et Mercure, difficile à localiser sans jumelles ! Vénus se voit facilement vers le centre de l'image et Mercure se trouve presque à l'aplomb de la plus grande éolienne et en dessous d'un tout petit nuage. Le 25 avril 2021 depuis la colline Opitz proche de Tharandt en Allemagne (Saxe). EOS 6D, 200 ISO, 1/4s, recadrée à 320mm. C03 : La super-Lune se lève derrière les nuages et les falaises calcaires de la Manche portant le phare de Belle Tout (côté britannique). Le point lumineux à droite est un ferry ou un cargo. Le 27 avril 2021 depuis Cuckmere Haven, dans l'Est du  Sussex. EOS 40D, 400mm, f/5.6, 800 ISO, 2,5s. C04 : Cette pleine lune a beau être plus grosse que les autres, elle reste facile à attraper à deux bras ! Un malotru perché sur un promontoire basaltique a essayé de voler notre satellite, mais une surveillante a pris une photo comme preuve du méfait ! Le 26 avril 2021 à Reykjavik en Islande, Z6, 220mm, f/5.6, 1000 ISO, 1/100s. C05 : La touche artistique poussée à l'extrême ! On aura tous compris qu'il s'agit d'un montage, un croissant pour le sourire et deux super-lune en guise d'yeux. C06 : La lune va bientôt passer derrière le Dôme Murphy. Le 25 avril 2021 à Fairbanks en Alaska, D850, 600mm, f/11, 320 ISO, 1/100s. C07 : Comparaison entre deux pleine Lune, l'une au périgée l'autre à l'apogée. Le rayon n'augmente que de 9% et la surface de 20%. Si elle est effectivement plus grosse (en apparence) au périgée, le petit doigt est toujours largement suffisant pour la masquer. Les 30 décembre 2020 (apogée) et 27 avril 2021 (périgée) à Kolkata en Inde, D5600, 600mm. C08 : Une belle Lyride traversant le ciel nippon. Si l'on prolonge la traînée on tombe pile sur Véga (en bas à gauche). Le 23 avril 2021 à Shiko Kuchuo (préfecture d'Ehime) au Japon, D3200, 12mm, f/3.5, 3200 ISO, 13s. C09 : D'autres objets traversent le ciel. Ici la fusée Falcon 9 qui a emmené Thomas Pesquet vers l'ISS (à droite), le retour du premier étage (au milieu) mais l'origine de la traînée à gauche n'est pas renseignée, second étage, ISS, ou autre ? Le 23 avril 2021 à Boca Del Mar en Floride, PowerShot G9 X, 10mm, f/5, 125 ISO, 6s x ? C10 : De bon présage ou de mauvais augure, un ange a fait son apparition lors du voyage des astronautes. La traînée est due au second étage qui poursuit son chemin et l'ange provient des rétro-fusées du premier étage qui amorce son retour sur Terre. À voir en <a href='https://www.youtube.com/watch?v=9CB1uoj1CBE' target='_display'>vidéo.</a> Le 23 avril 2021 à St Johns en Floride, EOS R, 100mm (recadré ?), f/4.5, 8000 ISO, 1/80s. C11 : L'ange (gardien ?) sera bien utile à l'équipage Crew 2, en effet une avarie assez grave affecte les radiateurs (le S1-3) de la Station Spatiale Internationale, pouvant conduire à un niveau inacceptable de perte du réfrigérant. Cela va nécessiter une réparation ou remplacement mais la NASA n'a pas vraiment communiqué sur l'incident. C12 : Nuages empilés au coucher richement coloré du Soleil qui dessinent une avenue ou un escalier vers les cieux. Le 29 avril 2021 à Calgary en Alberta au Canada. C13 : La Voie Lactée vue depuis un lieu bien propice. Le 29 avril 2021 à Bluff au Sud-Est l'Utah, α7S, 14mm, f/2.8, 12800 ISO, 15s. C14 : Autre lieu judicieusement choisi, quoique plus pollué à l'horizon. Mais la chaîne montagneuse et l'altitude (2838m) la réduisent fortement, si bien que la Voie Lactée et la lumière zodiacale sont plus intenses que les lueurs espagnoles. Le 7 avril 2021 depuis le Mont Valier dans les Pyrénées, EOS 6D, 24mm, f/2.8, 6400 ISO, 20s. C15 : Jolie <a href='https://www.facebook.com/matti.helin.54' target='_display'>aurore</a> bleue pas si intense mais colorée qui semble sortir de l'eau. Non ce n'est pas un glacier mais bien une rivière prise en pose longue ! Le 17 avril 2021 dans le Sud de la Finlande. C16 : La couleur est là plus banale mais son intensité était remarquable comme on peut le constater dans cette <a href='https://www.youtube.com/watch?v=O9gjxZqAD9w' target='_display'>vidéo</a> (en temps réel). Le 24 avril 2021 au Nord de Fairbanks en Alaska,  D850, 14mm, f/2, 1600 ISO, 1s.

Traitements pour obtenir une image, avec PaintShopPro

P00 : Pour obtenir cette image environ deux heures de traitements ont été requises, ce que l'on peut vérifier en contrôlant l'heure des captures d'écrans (en bas à droite dans les images suivantes). On aurait pu se contenter d'une pose unique ce qui facilite la suite mais n'est guère comparable en terme de RSB (Rapport Signal / Bruit). P01 : En empilant six poses, alignant manuellement (dans un éditeur photo) les clichés par rapport aux étoiles, le sol devient flou. Ce n'est pas l'effet recherché ! Sinon autant utiliser une monture équatoriale. P02 : En alignant les clichés sur le sol, ce sont maintenant les étoiles qui dérivent. Encore une fois ce n'est pas ce qui est désiré. En revanche en sélectionnant le ciel, on peut ensuite le supprimer dans le calque correspondant. P03 : Une fois la suppression effectuée on retrouve l'ensemble net. Mais si l'on agrandit l'image dans les branchages du premier-plan, disons la zone délimitée par le rectangle tracé... P04 : On voit que pour bien faire il aurait fallu sélectionner le long de chaque branche. Travail de patience ou bien il subsiste l'option de la sélection automatique (en la paramétrant correctement). Quoiqu'il en soit un autre écueil survient. P05 : En utilisant la gomme (représentée par le cercle au centre) on peut aisément faire disparaître les filés. P06 : En effaçant l'imperfection dans l'image du premier-plan (paysage net) on laisse réapparaître l'image de fond (les étoiles nettes), et c'est tout suite plus présentable. P07 : Mais quand l'étoile se trouve trop près d'une branche, alors le flou de ladite branche (sur l'image de fond) refait surface. Voilà pourquoi une sélection trop « serrée » est préjudiciable. On peut tout de même corriger ce petit défaut en utilisant un pinceau (ici de clonage). P08 : Ainsi l'étoile est ronde, la branche nette et le ciel d'un bleu convenable. Reste à traiter toutes les étoiles le nécessitant ! P09 : Le pinceau de clonage permet de choisir ce que l'on désire copier (dans le cercle avec une croix, à droite), puis l'endroit où l'on souhaite l'appliquer (cercle à gauche). Dans ce cas on aurait pu rallonger l'extrémité d'une branche. P10 : A première vue le travail est maintenant terminé. P11 : Mais si l'on regarde attentivement dans le champ, on trouve d'énigmatiques étoiles qui n'ont pas lieu d'être, sauf peut-être dans le champ aux étoiles mais ce dernier se trouve à Ste-Radegonde. Ce sont les fameux « pixels chauds » et non pas des crinoïdes ! N'ayant rein à faire là car « irréels » il convient donc de les supprimer. P12 : Le pinceau de clonage est encore une fois bien utile ! Les différents calques sont prêts à être fusionnés pour obtenir l'image finale et enfin la luminosité peut-être ajustée. P13 : Cette image sans l'arbre au premier-plan a été obtenue en un quart d'heure, elle diffère peu de la précédente mais ici le sol (immobile) est bien dissociable des étoiles qui ne tiennent pas en place. L'assemblage des deux empilements (sol et ciel) est dans ce cas très simple ! P14 : Une autre méthode aussi rapide tout en conservant l'arbre est d'utiliser Sequator. Capable des traiter les images en RAW et fournir un résultat en TIFF. P15 : Après quelques paramétrages et cinq minutes de calculs, voici le résultat. Un peu sombre mais la majorité des étoiles a été récupérée. P16 : Puis un petit passage par Registax6 pour ajuster la luminosité et voilà une image acceptable en un petit quart d'heure.

B01 : Conjonction entre Mercure et la Lune avec Vénus qui va se coucher. Le 13 mai 2021, Nikon D40, 70 mm, f/5.6, 200 ISO, 3 x 1/5s. B02 : Quarante minutes plus tard Mercure et la Lune vont bientôt passer sous l'horizon. Le ciel plus sombre a permis l'allongement du temps de pose et de révéler au passage la partie de la Lune qui est plongée dans l'ombre terrestre. Le 13 mai 2021, Nikon D40, 300 mm, f/5.6, 800 ISO. B03 : Deux jours après la Lune est maintenant en conjonction avec Mars qui est très peu visible à ce moment. Mercure et Vénus le sont un peu plus mais un recadrage sur la partie concernée n'est pas superflu ! Le 15 mai 2021, Sony NEX-5N, 18 mm, f/3.5, 100 ISO. B04 : Deux heures plus tard la Lune cendrée est bien visible. Dans la colonne de gauche on trouve en haut une des images originales, celle sur laquelle les autres ont été alignées, la Lune et l'étoile (non ce n'est pas Mars) sont nettes. En bas une addition (par pixel le plus brillant) de quatre images recentrées sur la Lune qui est nette alors que l'étoile s'est considérablement allongée ! À droite on trouve des images moyennées en haut centrées sur l'étoiles, la Lune y est floue et l'inverse pour celle du bas. Au centre on retrouve un agrandissement (de l'étoile) qui permet de mieux voir les disparités entre les différentes versions et au centre de cet agrandissement une partie éclaircie pour mettre en évidence le(s) bruit(s). Une minute sépare chaque image de la série ce qui met en évidence (en bas) la différence de vitesse entre notre satellite naturel et la voûte céleste (filé d'étoile). Le 15 mai 2021, Nikon D40, 300 mm, f/5.6, 800 ISO, 4 x 2,5s. B05 : L'étoile mystérieuse n'est pas un objet prêt à s'écraser sur notre planète comme dans l'album de Tintin mais il s'agit de Mebsuta (εGem), l'étoile qui constitue le bassin de Pollux (un des frères jumeaux d'Hélène) dans les Gémeaux. Le 15 mai 2021, Nikon D40, 300 mm, f/5.6, 800 ISO, 4 x 2,5s. B06 : Avec un plan plus large on peut retrouver le dessin de la constellation et confirmer le nom de l'étoile. Dans le cercle il s'agit cette fois bien de Mars. Le 15 mai 2021, Nikon D40, 70 mm, f/5.6, 800 ISO, 4 x 2,5s. B07 : Avec un plan encore élargi on reconnaît bien les Gémeaux et Mars, en haut se trouve le Lynx et tout à gauche la tête de l'Hydre Femelle dont on reparlera par la suite. Le 13 mai 2021, Sony NEX-5N, 18 mm, f/3.5, 800 ISO, 6 x 15s. B08 : La nova N Cas 2021 apparue deux mois plus tôt (mi-mars 2021). Le 14 mai 2021, Sony NEX-5N, 18 mm, f/3.5, 800 ISO, 6 x 15s. B09 : Comparaison de la luminosité de N Cas 2021 prise trois soirs de suite. En bas les images entières, et en haut un agrandissement de la  zone concernée. Les conditions n'étaient pas constantes d'un jour à l'autre, ce que l'on remarque sur les miniatures du bas.  Les 12 ; 13 et 14 mai 2021, Sony NEX-5N, 18 mm, f/3.5, 800 ISO, 6 x 15s. B10 : À première vue la différence n'est pas flagrante mais comme les conditions météo n'étaient pas semblables chaque jour, donc il ne faut pas comparer les novas entre-elles mais avec l'étoile la plus proche (HIP 115566, env 9 mag). Ainsi la nova est bien plus brillante que sa voisine le 12 et le 14 elle l'est à peine plus. B11 : Quelle est donc cette constellation ? On pourrait imaginer la tête du Scorpion et le reste de son corps caché par les arbres. Le 16 mai 2021, Sony NEX-5N, 18 mm, f/3.5, 800 ISO, 6 x 15s. B12 : En ajoutant le tracé de la Vierge et la position de l'écliptique, l'hypothèse du Scorpion est discréditée. Le Scorpion a bien la majeure partie de l'aire dans l'hémisphère Sud, mais pas autant ! B13 : Avec une vue dégagée on se rend compte que la constellation concernée était déjà entièrement visible sur l'image précédente et qu'il s'agit du Corbeau. À ses côtés on retrouve la Coupe et en dessous (une partie de) l'Hydre Femelle. Le 16 mai 2021, Sony NEX-5N, 18 mm, f/3.5, 800 ISO, 6 x 15s. B14 : L'Hydre Femelle est tellement vaste qu'elle ne rentre pas entièrement dans le cadre (qui mesure environ 47° x 67°), sa tête n'a pas pu y trouver sa place mais elle est visible sur la photo (B07) de Mars dans les Gémeaux. Le 16 mai 2021, Sony NEX-5N, 18 mm, f/3.5, 800 ISO, 6 x 15s. B15 : En se décalant sur la gauche on peut avoir simultanément les constellations du Scorpion et celle du Corbeau. B16 : En plaçant l'écliptique on voit que le Scorpion se trouve bien à son niveau, normal pour une constellation du Zodiaque. En superposant le tracé du Scorpion sur les étoiles du Corbeau on apprécie mieux les petites divergences de positions des astres. B17 : La Voie Lactée dans la région du Triangle d'été. Les images ont été empilées et traitées manuellement (avec PaintShop Pro). Le 13 mai 2021, Sony NEX-5N, 18 mm, f/3.5, 800 ISO, 6 x 15s. B18 : La même série d'image mais cette fois empilées avec Sequator puis ajustement de la luminosité avec Registax6. B19 : Qui est donc responsable de cette traînée ? Un peu terne et trop évasé pour un probable bolide ! Un agrandissement (A) permet de distinguer une veine principale et des auxiliaires, elles sont laissées par les satellites Starlink (L26) moins de vingt-quatre heure après le lancement. En B on trouve N Cas 2021, en C le double amas de Persée et en D la galaxie d'Andromède. Le 14 mai 2021, Sony NEX-5N, 18 mm, f/3.5, 800 ISO, 2 x 30s. B20 : En attendant qu'Antarès se lève (série Scorpion-Corbeau), un train de Starlink sortait d'un nuage pour plonger presque aussitôt dans le cône d'ombre terrestre les rendant du coup invisibles. Ici le satellites sont plus espacés, une seule dizaine a été capturée en un peu de deux minutes. Le 16 mai 2021, Sony NEX-5N, 18 mm, f/3.5, 800 ISO, 7 x 15s.
photos locales
D01 : La conjonction entre Mercure et les Pléiades. La prise de vue n'a pas été réalisée au moment même de la conjonction mais deux jours après car la météo (comme dans notre contrée) n'était pas favorable ce jour là. Le 5mai 2021 depuis le centre d'accueil des visiteurs de la NASA (GSFC) à Greenbelt (N-O de la banlieue de Washington) dans le Maryland. EOS 80D, 200 mm, f/7.1, 400 ISO, 10s. D02 : Très vieux croissant de Lune. La photo à été prise à main levée depuis l'intérieur d'une voiture ! Le vent ce soir-là était particulièrement fort pour faire voler la poussière et faisant vaciller le trépied. Le 10 mai 2021 depuis le mont Kusatsu-Shirane au Japon, D6, 400 mm, 1600 ISO, 1/800s. D03 : Très jeune croissant de Lune en conjonction avec Vénus vues depuis les toits du quartier du Queens. Le 12 mai 2021 à New-York, a7-III, 600 mm, f/6.3, 3200 ISO, 1/20s. D04 : Un peu plus tôt (10 min) depuis le même point de vue un avion en approche de l'aéroport JFK était momentanément aligné avec les astres. Le 12 mai 2021 à New-York, a7-III, 600 mm, f/6.3, 5000 ISO, 1/100s. D05 : La Lune est sur le point de se coucher dans le désert de Sonoran au Nord de Tucson. La conjonction est moins serrée car ayant eu lieu quelques heures plus tard, New-York étant tout à l'Est des Etats-Unis et l'Arizona bien plus à l'Ouest ! Le premier-plan est occupé par les montagnes Tortolita et un cactus Saguaro vieux de 150 ans. Le 12 mai 2021 dans la vallée Oro, R5, 247 mm, f/7.1, 2000 ISO, 1/30s. D06 : La même scène vue depuis les berges du lac Mary où se reflètent la Lune et Vénus. Tout en haut on distingue Mercure. Le 12 mai 2021 à Flagstaff dans l'Arizona, D750, f/8, 100 ISO, 4s. D07 : Le lendemain la Lune était en conjonction avec Mercure et la lumière cendrée plus facile à observer. Le 13 mai 2021 à Ladoix-Serrigny (France), D7100, 150 mm, 400 ISO, 1s. D08 : Une comparaison entre la Lune au périgée et à l'apogée lors du dernier atelier, et ici l'auteur a agrémenté son montage de prises de vues du Soleil. Au deux dates judicieusement choisies un des astres était presque à l'apogée tandis que l'autre se trouvait presque au périgée. Ce n'est évidemment pas toujours le cas et ces variations sont à l'origine des différents types d'éclipses solaires : totale ou annulaire. Les 30 décembre 2020 et 27 avril 2021depuis kolkata en Inde, D5600, 600 mm. D09 : La comète C/2020 R4 en compagnie de la galaxie de la Baleine (ou du Hareng, NGC 4631) et de la galaxie de la crosse de Hockey (ou du Levier, NGC 4656) entre les constellation de la Chevelure de Bérénice et du Chien de Chasse. Le 5 mai 2021 à Tucson en Arizona, lunette Esprit 100mm, caméra ASI2600MC, 40 x 120s. D10 : La comète T2 Palomar passant a proximité de M 3 (et non pas M 13, l'amas d'Hercules qui ressemble beaucoup) entre les constellation de la Chevelure de Bérénice et du Bouvier. Le 15 mai 2021 à Payson dans l'Arizona, astrographe de 250 mm, caméra ASI071MC, pose totale de deux heures. D11 : Ici ce n'est pas une comète pourtant cet objet arbore bien une queue. C'est Mercure qui laisse échapper du Sodium. Ce phénomène est permanent mais bien plus visible à l'approche des élongations maximales. Ce n'est pas la seule condition à réunir pour une bonne observation, une longue pose, un filtre dédié et peu de pollution lumineuse car le filtre utilisé est conçu pour laisser uniquement passer une des ses principales longueurs d'ondes, celle des éclairages à la lueur jaune. Le 13 mai 2021 à Poisy (France), lunette 80ED, EOS 500D, filtre 589 nm (largeur 10 nm), 11 x 1 min à 800 ISO.
	  D12 : N Cas 2021 (ou V1405 Cas) était encore visible à l'œil-nu (5 mag) ! Le 10 mai 2021 à Utsupky en République Tchèque, EOS 6D partiellement défiltré, 50 mm, f/3.2, 2000 ISO, 20 x 40s. D13 : Deux lignes presque parallèles et en pointillés. La plus marquée est laissée par le module central (Tianhe-1) de la nouvelle « Station Spatiale Chinoise », tronquée au moment de l'obturation de l'appareil photo, et la plus « hachée » est un étage du lanceur (CZ-5B R/B) tournoyant sur lui-même ce qui fait varier sa luminosité. Le 5 mai 2021 à Marion dans l'Iowa (USA), EOS 60Da, 21 mm, f/3.5, 400 ISO, 5 x 10s. D14 : Une belle Eta Aquaride lors du pic de l'essaim. Le 5 mai 2021 à Tucson dans l'Arizona, D850, 20 mm, f/1.4. D15 : Deux objets vus en pleine après-midi, probablement des météorites car trop rapides pour être des avions mais tout de même visibles pendant plusieurs secondes. Le 7 mai 2021 à Mobile dans l'Alabama. D16 : À gauche il s'agit bien d'une étoile filante et même d'un bolide, à droite un laboratoire d'héliosismologie nommé Pyramide (ça ne s'invente pas !) et au centre la lumière zodiacale. On peut repérer un endroit où elle est plus intense que l'on appelle Gengenschein au niveau du point anti-solaire, endroit le plus sombre de la nuit. Le 9 mars 2021 à l'observatoire Teide sur l'île de Tenerife aux canaries, EOS 6D, 3200 ISO, 25s.<a href='https://apod.nasa.gov/apod/ap210512.html' target='_display'> Apod</a> D17 : La Voie Lactée dans la région du centre galactique vue depuis les montagnes de la préfecture de Nara, zone faiblement peuplée (aux nuits bien noires !) au Sud d'Osaka. Le 10 mai 2021 à Kamikitayama dans le district de Yoshino, D750, 20 mm, f/2.8, 10000 ISO, 6s. D18 : Dans la même région galactique mais mieux centrée sur Antarès et prise avec une focale plus longue (probablement 70 mm) et vue depuis le site archéologique de Yacorite dans le nord-ouest de l'Argentine. <a href='https://apod.nasa.gov/apod/ap210508.html' target='_display'>apod</a> et <a href='https://www.instagram.com/terrazaalcosmos/' target='_display'>Instagram</a> D19 : Une aurore australe bienvenue ! Alors que ce photographe était en pleine séance d'acquisition (nuages de Magellan, Voie Lactée ?) une aurore s'est invitée à la fête. Cependant il fut ravi de ce genre d'interruption, bien plus agréable que celles dues à des causes matérielles ! Le 12 mai 2021 à Denudin en Nouvelle-Zélande, EOS 6D, 14 mm, f/1.8, 1000 ISO, 6s. D20 : Ce banc nous invite à s’asseoir pour contempler le spectacle nocturne. Quelque part dans les montagnes japonaises, EOS 6D, 15 mm.
photos d'ailleurs
 

  

atelier du 17 mai

Comme la plupart du temps nous étions dix a assister à cette visio-réunion où pour une fois aucune actualité particulière, atterrissage sur Mars ; départ de Thomas Pesquet ; super-Lune... n'était là pour occuper le devant de la scène.
C'est donc avec un résumé des articles proposés par un Daniel alléché par leurs intitulés que Jacqueline a commencé cet atelier (liens reçus par mails). Ces textes avaient pour sujet le Big-Bang et l'astronome allemand Marius (Ciel et Espace n°577 juin-juillet 2021, pages 72 à 77) , autre découvreur des satellites de Jupiter. Galilée est bien le premier à avoir publié sa découverte mais si l'on compare les dates, à première vue Marius aurait été le premier à les observer. À première vue seulement car les deux astronomes n'utilisaient pas le même calendrier, l'un se référant au Julien tandis que l'autre était assujetti au Grégorien, encore une histoire de religions qui aiment décidément imposer leurs dogmes, le savant italien en a d'ailleurs fait largement les frais plus tard !.
Florence nous a ensuite relayé la demande du CSC de St-Varent qui souhaiterait que nous intervenions les 15 et 20 juillet au lac des Adillons. Nous avons donc réfléchi aux activités qui pourraient facilement être mises en place et qui respecteraient les protocoles sanitaires. Découverte et observation des constellations à l'œil-nu, présentation de Stellarium et pourquoi pas des projections. De toutes façons la Lune qui sera illuminée à 32% le 15 et 82% le 20 n'offrira que de piètres observations du ciel profond, donc autant abandonner tout de suite l'idée de faire défiler le public derrière l'oculaire d'un télescope qui risque fort d'être déçu et cela nous évitera de nettoyer l'oculaire, contrainte qui avec la répétition serait vite fastidieuse.
Pour sa part Robert nous a proposé un texte parlant de l'élongation des télomères (extrémité des chromosomes) d'une personne effectuant un voyage dans l'espace par rapport à son jumeaux (homozygote) qui serait resté sur Terre puis des explications quant aux « couleurs » attribuées aux différentes pleine-Lune au long de l'année. Il nous a aussi parlé d'un spectacle à venir au théâtre de Thouars de la compagnie C'est pour bientôt, 5 Terra-nuits+1, qui a pour objectif de nous inviter à contempler
le ciel avec cinq parties dont la longueur de chacune équivaut au temps que la lumière du Soleil met pour arriver sur Terre.

Pour terminer Martin a présenté des photos comme à son habitude, des locales et d'autres aux origines plus exotiques principalement dans l'hémisphère nord : États-Unis ; Japon ; Inde ; Canaries ; République Tchèque ; France mais aussi Argentine et Nouvelle-Zélande pour l'hémisphère sud nous montrant ce l'on a manqué à cause de la météo.

Martin

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atelier du 3 mai :

 

La connexion des bords de l'Argenton avec le reste du monde étant rétablie, notre moyenne habituelle de dix participants fut à nouveau atteinte. Cet atelier a mêlé le sérieux et le cocasse, dans le verbe et par l'image.
La récente « super » Lune (dont les médias sont friands) était l'occasion rêvée pour débuter cette rencontre, et une opportunité que Ginette n'a pas laissé passer pour se lancer dans l'univers de l'astrophotographie. Premiers pas hasardeux avec un smart-phone tenu à main levée, technique et matériel des plus basiques mais qui ne tente rien n'a rien !
Puis la première chance de rire arriva avec les photos (glanées en Russie et réservées aux membres) proposées par Daniel qui démontrent que l'imagination (comme l'espoir) n'a pas de limites. Nous n'avons pas de pétrole mais des idées, de l'autre coté de l'Oural ils ont les deux ...et peut-être aussi moins de scrupules vis-à-vis de la sécurité !
Ensuite l'ambiance fut un peu plus studieuse pour répondre au quiz de Florence. Comme souvent, bon taux de participation et très bon pourcentage de réponses exactes mais quelques candidats se sont laissé surprendre par la question n°6, du genre : quel est la couleur du cheval blanc d'Henri IV ? On devait continuer dans cette atmosphère en étudiant le document rédigé par Robert pour venir en aide à deux personnes (qui se sont donné le mot ?) ayant demandé des informations sur l'utilisation d'une lunette dotée d'une monture équatoriale. Tâche pas si évidente que de résumer avec des mots simples la méthode pour dompter cet instrument. Ce terme, banal dans un mode d'emploi donna l'aubaine de ricaner, il est a noter que cela ne venait pas de probables cancres assis au fond de la classe ! Relâchement ou autodérision ? Ce climat détendu incita Lucas a y aller de sa petite blague …à tiroirs, version moderne de la chèvre de M Seguin.
Pour terminer Martin montra ses photos et celles trouvées sur la toile. La super-lune évidemment (statique, en filé, mise en situation et montages) mais aussi la conjonction entre Mercure et Vénus, le départ de notre astronaute national, un peu de Voie Lactée et aurores dont une très active. Une dernière série comparant la différence de temps passé pour obtenir deux images finales qui bien que ressemblantes ne demandent pas la même charge de travail venait conclure cet atelier. En effet séparer un plan fixe (le sol) d'un autre mobile (le ciel) demande plus ou moins d'efforts suivant leur niveau d'intrication et tenant souvent en échec la plupart des logiciels astronomiques qui n'empilent les images qu'en fonction des étoiles en général. La nuance entre une photo acceptable et une autre impeccable se joue certes à la prise de vue mais avant tout en post-production en améliorant parfois considérablement le résultat.

Martin

activités de mai 2021