À l'inverse de l'éclipse du 14 décembre 2020, celle-ci couvrait quasi exclusivement l'hémisphère nord. La partie ombrée correspond aux zones où elle sera visible. L'éclipse totale était visible au coucher du Soleil à l'Est de la Russie et au lever au Canada, chez nous vers midi avec une occultation maximale de 20%. Martin met en place son matériel sous l'oeil curieux de Michel sous l'oeil intéressé de Michel, Robert vérifie la mise en station du Dobson, qui s'est révélée incorrecte... Robert connecte l'écran de contrôle de l'appareil photo placé sur le Dobson Daniel qui prend quelques photo avec un verre de soudeur en guise de filtre, Robert et Michel avec l'appareil photo du club contrôlé avec un ordinateur portable (caché par le dossier de la chaise). Le 10 juin 2021 à 11h30, Nikon D40, 70 mm, f/10, 200 ISO, 1/200s. résultat : une photo prise par Daniel avec un Panasonic DMC FZ300, 100 ISO, F/4, 1/1300s, focale 108mm position inconfortable... ...résultat : photo prise dix minutes avant le maximum avec le verre de soudeur qui ne couvre pas tout le champ (à 18mm de focale) mais amplement suffisant pour couvrir le Soleil. En vignette se trouve un agrandissement à 800% (équivalent une focale de 145mm), on peut y deviner des nuages qui sont encore mieux visibles dans la zone non couverte par le filtre à gauche. Le 10 juin 2021 à 11h55, Sony NEX5-N, 18 mm, f/3.5, 100 ISO, 1/3200s. Vingt minutes avant le maximum mais avec une focale plus adaptée à la taille angulaire du Soleil. Le 10 juin 2021 à 11h45, Nikon D40, 300 mm, f/10, 200 ISO, 1/1000s. Robert avait installé son ordinateur à l'ombre, mais Martin n'avait prévu qu'un simple carton qui avec ses dimensions parfaitement adaptées était tout aussi efficace. Le 10 juin 2021, Nikon D40, 70 mm, f/10, 200 ISO, 1/100s. petite pause pendant l'éclipse Montage des images (issues de courtes vidéos) obtenues avec une caméra astronomique. Un mauvais paramétrage du mode de Binning, principe qui consiste à regrouper des pixels voisins entre eux pour en augmenter virtuellement la taille, augmentant au passage la sensibilité mais réduisant la définition. Plus de photons captés par pixels mais ces derniers sont moins nombreux, en Bin2 les pixels sont groupés par 4, par 9 en Bin3 et 16 en Bin4. Ici les pixels étaient groupés par 9, si bien que même avec les réglages minimaux du gain (sensibilité) et du temps de pose le Soleil était encore surexposé ! Dans ce cas ce n'était pas vraiment dérangeant car la caméra utilisée est monochrome et il n'y pas de détails a sauvegarder, juste un cercle qui en dévore un autre. Une version colorisée est quand même plus agréable à voir qu'en noir et blanc. éclipse multipliée au travers d'une écumoire, image venue du Québec où l'éclipse atteignait 79%. Merci à Marie-Estelle longue pause après l'éclipse

A01 : L'église St-Martin à Noizé et la seconde Super-Pleine-Lune de l'année, légèrement plus grosse que celle du mois d'avril. Le 25 mai 2021, Nikon D40, 70 mm, f/4, 200 ISO, 4 x 1/200s. A02 : En gros plan quelques secondes plus tôt. Le 25 mai 2021, Nikon D40, 300 mm, f/5.6, 200 ISO, 4 x 1/200s. A03 : La nuit précédente une jolie couronne lunaire était visible. Le 25 mai 2021, Nikon D40, 70 mm, f/4, 200 ISO, 4 x 1/2s. A04 : Vénus (au centre) et Mercure (en haut à gauche) quelques jours avant la conjonction. Le 22 mai 2021, Nikon D40, 70 mm, f/4, 200 ISO, 4 x 1s. A05 : Vénus (au centre) et Mercure (en haut à gauche) la vieille de la conjonction. Le 27 mai 2021, Nikon D40, 300 mm, f/5.6, 200 ISO, 4 x 1s. A06 : Vénus (à droite) et Mercure (à gauche) le jour de la conjonction. Le 28 mai 2021, Nikon D40, 300 mm, f/5.6, 200 ISO, 4 x 2s. A07 : Vénus (au centre) et Mercure (en bas au centre, zoomez) le lendemain de la conjonction. Le 29 mai 2021, Nikon D40, 300 mm, f/5.6, 200 ISO, 4 x 1s. A08 : Les nuages semblent avoir été taillés pour épouser la ligne d'horizon ! Difficile dans ces conditions de voir la conjonction. Le 28 mai 2021, Nikon D40, 70 mm, f/4, 200 ISO, 2s. A09 : En remontant les flancs de la vallée il est possible de prendre un peu de hauteur (une vingtaine de mètres), ainsi une petite bande de ciel est plutôt dégagée avec l'espoir que la conjonction soit plus facilement observable. Hélàs la fenêtre fut tout même trop courte (entre 23h05 et 23h11).  Le 28 mai 2021, Nikon D40, 70 mm, f/4, 200 ISO, 1,3s. A10 : Les trois photos de la conjonction entre Mercure et Vénus et un montage avec les trois images recentrées par rapport à Vénus. Les « Mercure »(s) ont étés renforcées pour les localiser facilement. A11 : Le montage en grand format. La Lune (qui n'était pas là en réalité) sert d'échelle pour évaluer la proximité (apparente) entre les deux planètes internes. Au plus proche, elles n'étaient séparées que de 0,4° (à 5h13 UTC), ici elles ne le sont  que d'environ 0,5° (à 1h10 UTC) soit le diamètre de la Lune. A12 : La Lune en conjonction avec Saturne. Le 31 mai 2021, Sony NEX-5N, 18 mm, f/3.5, 800 ISO, 3 x 10s. A13 : Le lendemain elle est en conjonction avec Jupiter qui sort d'un nuage avant d'être éclipsée par le suivant. Le 1 juin 2021, Sony NEX-5N, 18 mm, f/3.5, 800 ISO, 3 x 15s. A14 : Le 6 juin Mars se trouvait sur l'arc qui relie Capella-Castor-Pollux et Procyon (derrière l'horizon). Sony NEX-5N, 18 mm, f/3.5, 800 ISO, 3 x 15s. A15 : Filé réalisé d'un crépuscule à l'autre la nuit du 30 au 31 mai 2021. Le trait discordant de la trajectoire des étoiles correspond au passage de l'ISS sur les quatre premières images de la longue série. Nikon D40, 18 mm, f/5, 400 ISO, 644 x 30s. A16 : En retirant les images du début et de la fin le ciel devient plus sombre, ainsi de nombreuses étoiles supplémentaires sont visibles. Le 30 mai 2021, Nikon D40, 18 mm, f/5, 400 ISO, 637 x 30s. A17 : Profitant de la faible hygrométrie, nouvelle tentative tout au long de la nuit suivante. Cette fois la traînée lumineuse étrangère a été laissée par le passage d'une voiture allant de droite à gauche (feux arrières visibles). Le 31 mai 2021, Nikon D40, 18 mm, f/8, 200 ISO, 615 x 30s (sur 751). A18 : Après Quelques jours d'attente, à cause de précipitations le 2 juin qui favorisent l'apparition de brume et de rosée, nouvelle tentative. Cette fois la voiture est passée de gauche à droite, . Le 5 juin 2021, Nikon D40, 18 mm, f/7.1, 200 ISO, 630 x 30s. A19 : Une étoile filante ? La station spatiale internationale ? L'évolution de la luminosité aux extrémités exclut ces deux hypothèses. Pour une étoile filante elle augmente jusqu'à un maximum pour décroître rapidement ensuite et pour l'ISS la coupure est nette. Ici on remarque qu'elle est assez rapide et symétrique avec un long plateau. Un lot de satellites Starlink en est la cause, au début et à la fin de la traînée seuls quelques satellites ont imprimé la « pellicule » offrant une transition douce avec la partie centrale où les 60 unités ont cumulé leurs luminosités. Le 27 mai 2021, Nikon D40, 70 mm, f/4, 800 ISO, 5s. A20 : Sur une série de photos du même lot (le 25, lancée 24 heures plus tôt) dont les traînées ont été décalées (d'une hauteur de dix pixels), on peut estimer le temps nécessaire pour que le dernier des satellites passe au niveau où était le premier. Le trait dans l'intervalle « 5s » est le résultat donné par un passage de l'ISS (récupéré sur une autre photo prise avec les mêmes réglages), on peut donc affirmer qu'a ce moment tous les satellites se tenaient en une vingtaine de secondes avec une vitesse radiale d'environ 1°/s. Le 27 mai 2021, Sony NEX-5N, 18 mm, f/3.5, 200 ISO, 5 x 5s. A21 : Photo la moins réussie d'une série prise à 300 millimètres de focale, mais paradoxalement la plus instructive ! En oubliant d'activer le retardateur, la vibration du trépied (d'autant plus visible que la focale est longue) a été immortalisée et grâce a cela on peut repérer le nombre de satellites présents sur l'image au moment du déclenchement. On remarque aussi que l'amplitude n'est pas symétrique, le point d'équilibre étant le trait (droit !) le plus clair. Le lourd objectif en est à l'origine, déplaçant le centre de gravité de l'ensemble vers l'avant. Le 27 mai 2021, Nikon D40, 300 mm, f/5.6, 800 ISO, 5s. A22 : Chacune des crêtes les plus hautes représente la position d'un satellite au moment de l'amplitude maximale de la première vibration. Les suivantes étant de plus en plus faible jusqu'à atteindre l'équilibre. En marquant les sommets de cette chaîne montagneuse imaginaire, on peut les compter plus aisément. Près de la moitié du lot se trouve dans le champ restreint (5° sur le grand coté) de cette image. Le 27 mai 2021, Nikon D40, 300 mm, f/5.6, 800 ISO, 5s.
C01 : Éclipse de Super-Lune avec trop joli ciel étoilé pour être vrai. Ce dernier a été réalisé deux jours avant et cadré sur l'endroit où devait avoir lieu l'éclipse, puis les images ont été combinées. Beau travail de préparation qui a failli être réduit à néant par des nuages à l'approche du maximum. Le 26 mai 2021 à Brisbane (Queensland) en Australie. C02 : Chapelet de Lune monté de façon à faire apparaître l'ombre terrestre. Ceci prouve que la Terre est ronde, suffisamment pour dire qu'elle est circulaire mais pas assez pour démontrer sa sphéricité. Le 26 mai 2021 à Funagata, dans la préfecture de Yamagata a Japon, EOS 5D, 500 mm. C03 : L'éclipse prise toutes les cinq minutes, le début est manquant car la Lune n'était pas encore levée. Le 26 mai 2021 sur la plage de Koitoi à Shiranuka au Japon, D300, 1080 mm. C04 : Depuis le point de vue de Bellbird aux abords de Sydney. Au premier-plan, deux appareils disposés par le photographe afin de prendre un cliché prévu plus d'un an à l'avance, ayant remarqué que l'éclipse se produirait proche d'Antarès et donc de la Voie Lactée. Dans l'imaginaire collectif il fait chaud en Australie, mais pas ce soir-là ! En effet, se situant dans l'hémisphère Sud cela correspond à une fin novembre chez-nous et le chocolat chaud qui attendait d'être bu s'est transformé en chocolat glacé ! Le 26 mai 2021 à Kurrajong, ESO R6, 24 mm, f/1.4, 1600 ISO, 0,6s. C05 : Au moment du maximum le ciel est devenu suffisamment sombre pour distinguer la Voie Lactée à l'œil-nu, un capteur numérique est capable d'en révéler bien plus de détails mais surtout les couleurs ! Moment très rare où pleine-Lune et ciel profond sont compatibles durant quelques instants. Le 26 mai 2021 à Kurrajong, ESO R6, 24 mm, f/2, 2500 ISO, 8s, prise en JPEG ! C06 : Le résultat est encore plus impressionnant avec un appareil refiltré. Les nébulosités entourant Antarès sont clairement visibles mais la faible fraction plus lumineuse de la Lune a produit un halo rouge, caractéristique des capteurs modifiés. En essayant de l'atténuer le résultat semblait encore plus artificiel donc seule une manipulation des couleurs et luminosité ont été effectuées. Le 26 mai 2021 à Kurrajong, ESO Ra, 85 mm, f/1.4, 5s, prise en JPEG. C07 : Moins exceptionnel mais déjà remarquable, une occultation d'étoile durant une éclipse lunaire. Le 26 mai 2021 à Antipolo aux Philippines, EOS 7D, 2000 ISO, 1/30s. C08 : La pleine-Lune de l'apogée au périgée. Du 30 octobre 2020 au 26 mai 2021 à Kolkata en Inde, D5600, 600 mm. C09 : Deux comètes et un amas globulaire sur la même image ! Sans indications on pourrait imaginer deux galaxies lointaines mais ce sont bien les deux objets les plus proches sur cette photo. Les étoiles se trouvant à plusieurs année-lumières alors que les comètes sont des « cailloux » (glace carbonée pour la plupart) qui diffusent un panache gazeux en s'approchant du Soleil, et sont donc à l'intérieur du système solaire. Le 3 mai 2021 à Yuzhno-Morskoy (à coté de Nakhodka) extrême Est de la Russie, EOS 60D, 230 mm, f/5.6, 6400 ISO, 240 x 5s. C10 : Voulant réunir ces trois nébuleuse sur une même image depuis longtemps, ce photographe ne s'attendait pas à avoir une nova en supplément, n'étant pas encore au courant ! À gauche SH2-157, à droite NGC 7635 et en bas NGC 7638. Depuis Detroit (Michigan, USA), caméra ASI 1600MM, RASA-8, temps de pose total de 14 heures.
C11 : Était-ce prévu ou un sacré coup de chance ? Ce photographe italien a réussi a saisir un passage simultané de l'ISS et de la nouvelle station chinoise Tianhe 1 depuis le Circus Maximum à Rome. Le module chinois traverse le ciel d'Est en Ouest alors que l'ISS passe plus au Nord (dans le coin inférieur gauche). Le 20 mai 2021, EOS 5D, 8 mm (Fish-eye), f/4, 400 ISO, 50 x 5s. C12 : Alors qu'il visait une tache solaire, un avion est passé dans le champ donnant à ce photographe l'impression que le Soleil est fait de gélatine ! On peut aussi y voir les fortes turbulences à la sortie des réacteurs. Le 4 juin 2021 à Naperville dans l'Illinois (USA), 160 images tirées d'une vidéo tournée à 500 images par secondes. C13 : La Voie Lactée et les étoiles se reflétant dans une rizière fraîchement repiquée avec de jeunes plants bien alignés. Le 2 juin 2021 à Yurihonjo dans la préfecture de d'Akita au Japon, EOS 6D, 16 mm, 20s C14 : Photo publiée récemment sur apod mais qui commence a dater (2015). Vous aurez reconnu le Voie Lactée, mais quels sont ces arbres au premier-plan ? Se sont des chênes élagués peu de temps avant dans les environs de Salamanque en Espagne. Image tirée d'une unique pose de 30s retravaillée pour mieux faire ressortir notre galaxie.
B01 : Vénus est bien visible au centre de l'image mais si l'on regarde attentivement on peut distinguer un très fin croissant de Lune quelques degrés au-dessus de l'horizon. En vignette on trouve un agrandissement de la zone concernée dont la luminosité à été modifiée pour que la Lune soit plus facilement perceptible. Le 11 juin 2021, Nikon D40, 70 mm, f/10, 200 ISO, 1 x 1s. B02 : Moins de dix minutes plus tard la Lune est plus facile à trouver mais aussi sur le point de se coucher. La fenêtre d'observation d'un si fin croissant est relativement courte entre le ciel trop clair (manque de contraste) et son passage derrière l'horizon. Connaître l'azimut et l'heure du coucher aide grandement au repérage. Le 11 juin 2021, Nikon D40, 135 mm, f/10, 200 ISO, 9 x 3s. B03 : Maintenant âgée de 2,2 jours la Lune est aisément localisable ! À droite dans le coin inférieur Vénus se détache bien du ciel contrairement à Mars qui elle se situe dans le coin supérieur gauche. Le 12 juin 2021, Nikon D40, 70 mm, f/10, 200 ISO, 4 x 4s. B04 : Proche de Vénus la veille, la Lune est cette fois en conjonction avec Mars. En haut à droite on voit aussi Pollux (vers le centre) et Castor. Le 13 juin 2021, Nikon D40, 70 mm, f/5.6, 4 x 1,6s. B05 : Évolution du croissant de Lune. Éclairée à moins de 2% le premier jour après la nouvelle Lune et située a à peine 15° du Soleil, difficile à observer dans un ciel si lumineux ! Le deuxième jour éloignée de 26° par rapport Soleil et éclairée à plus de 5% l'exercice est bien plus simple. Le troisième jour le contraste est maintenant assez bon pour réussir a capter la lumière cendrée sans que Séléné ne soit trop absorbée par l'épaisse atmosphère au niveau de l'horizon. Le quatrième jour le croissant commence a devenir très brillant, provoquant son allongement (artificiel) et l'apparition d'un halo. Le meilleur moment pour photographier la lumière cendrée sans montage (un seul temps de pose) est compris entre le deuxième et le troisième jours avant ou après la nouvelle Lune. Les 11, 12, 13 et 14 juin 2021, Nikon D40, 300 mm. B06 : La nébuleuse de Dumbell (M 27), plus ou moins bien réussie que celle de l'année dernière (atelier du 21 septembre 2020), plus d'étoiles et moins de contraste au cœur de la nébuleuse ! Un nouvel essai plus tard, lorsqu'elle sera plus proche du zénith devrait être meilleur. Le 14 juin 2021, lunette 72/420ED, luminance : caméra G3M 178M, Bin1, 15 x 120s, chrominance : caméra ASI 178MC, Bin2, 9 x 90s. B07 : La nébuleuse Oméga (M 17) entre les constellations du Sagittaire et de l'Écu de Sobieski. À droite sont dévoilées les différentes étapes pour parvenir à l'image finale. En bas l'image brute, puis le pré-traitement et empilement avec DeepSkyStacker, ensuite une correction (histogramme, balance RGB) avec Registax6 et enfin dernières retouches avec PaintShop Pro. Le 16 juin 2021, Nikon D40, lunette 72/420ED (avec réducteur f=357 mm), 800 ISO, 5 x 4min. B08 : Les nébuleuses du Lagon (M 8, en bas) et Trifid (M 20, en haut) dans la  constellation du Sagittaire. À droite les étapes pour obtenir l'image finale, centrées sur M 20. Le 16 juin 2021, Nikon D40, lunette 72/420ED (avec réducteur f=357 mm), 800 ISO, 5 x 4min. B09 : Vue resserrée de la nébuleuse du Lagon (M 8). En y regardant de plus près on remarque que l'image est perfectible, étoiles empâtées et cœur de la nébuleuse surexposé à cause de la couche de luminance puis un trop bruitée à cause d'un temps de pose trop court sur la couche de chrominance, la couche rouge étant particulièrement affectée. Le 14 juin 2021, lunette 72/420ED, chrominance : caméra ASI 178MC, Bin2, 15 x 90s ; luminance : caméra G3M 178M, Bin1, 9 x 120s. Traitements : DSS, RS6 et PSP. B10 : La nébuleuse de l'Aigle (M 16). Le cœur est correctement exposé mais pour le reste cette image soufre des mêmes problèmes que la précédente mais rien de surprenant car réalisée le même jour avec le même matériel et les mêmes réglages ! Le 14 juin 2021, lunette 72/420ED, chrominance : caméra ASI 178MC, Bin2, 15 x 90s ; luminance : caméra G3M 178M, Bin1, 12 x 120s. Traitements : DSS, RS6 et PSP. B11 : Acquisition des images de M 8 (en RVB). On y comprend pourquoi la couche rouge n'est pas assez belle parce que les nébuleuses visées sont noyées dans la pollution lumineuse d'Airvault. Celle de M 16 est moins altérée car elle se trouve deux fois plus haut au-dessus de l'horizon (que M 8) et donc moins « polluée ». Le 14 juin 2021, Sony NEX-5N, 18 mm, f/3.5, 800 ISO, 5 x 15s. B12 : Le triangle d'été (au centre) et la Voie Lactée. Le 16 juin 2021, caméra ASI 178MC, objectif Fish-eye 2,5 mm, 15 x 90s. Traitements : DSS, RS6 et PSP.
D01 : L'intense éclat de Vénus se reflète dans les eaux du lac Mary. Le 11 juin 2021 à Flagstaff dans l'Arizona, D750, f/5.6, 200 ISO, 8s. D02 : Quelques heures plus tard les deux astres ont échangé leurs places. Le 12 juin 2021 à Sumirago en Italie, EOS 70D, 85 mm, f/6.3, 200 ISO, 2,5s. D03 : En élargissant le cadre, Mars entre à son tour dans le champ. Le 12 juin 2021 à Sapporo au Japon, EOS 1D, 40 mm, f/4, 1600 ISO, 2s. D04 : Le lendemain la Lune était en conjonction avec Mars. Le 13 juin 2021 à Sapporo au Japon, EOS 5D, 40 mm, f/4, 2500 ISO, 0,6s. D05 : Ceci n'est pas une retraite aux flambeaux agitée mais la procession (chaotique ou enchantée ?) des lucioles ! Le 8 juin 2021 à Fujikawa dans la préfecture de Yamanashi au Japon, EOS R, 20 mm, f/4, 3200 ISO, 22 x 25s. D06 : Mais quel est donc le rapport avec l'astronomie sur cette image ? Le plus évident se trouve sur la porte de garage, ensuite on les retrouve parsemées aléatoirement sur la façade en brique, des taches lumineuses qui ne sont autres que des projections de l'éclipse solaire « filtrées » par le feuillage d'arbres à la manière plus « commune » d'une écumoire (voir photos de l'atelier éclipse). Le 10 juin 2021 à Gatineau au Québec, iPhone 6s, f/2.2, 4 mm, 32 ISO, 1/60s. D07 : Croissant de Lune très lumineux ou bien une éclipse solaire ? La deuxième hypothèse est évidemment la bonne ! Ceci est donc un lever d'éclipse solaire au-dessus du lac Erie. Le 10 juin 2021 sur la presqu'île State Park en Pennsylvanie, EOS 70D, 55 mm, f/5.6, 200 ISO, 1/200s. D08 : Ici pas de doute, il s'agit bien de l'éclipse qui sous l'influence de la réfraction atmosphérique prend la forme d'un drakkar solaire voguant sur les flots de l'Atlantique Nord, d'autres y voient les cornes du Diable. Le 10 juin 2021 à Belmar dans le New-Jersey (USA), EOS 5D, 50 mm, 500 ISO, 1/40s. D09 : Et pourquoi ne pas coupler l'éclipse à un transit de l'ISS ? Certains pouvaient avoir la chance de voir cet événement sans se déplacer mais ce photographe (suisse) a dû rouler pendant deux heures pour rejoindre un endroit favorable. Le 10 juin 2021 à Pontarlier (France), EOS 5D, focale ?, f/1.8, 100 ISO, 1/8000s.
D10 : Ce transit au chapelet d'ISS moins fourni était aussi visible depuis le sud de l'Allemagne. Le 10 juin 2021 à Ingolstadt en Bavière, a6300, 860 mm, 200 ISO, 1/3200s. D11 : Et voilà le résultat quand un maître de l'astrophotographie s'y colle ! En utilisant un filtre Hα les détails de surface du Soleil sont révélés. Le 10 juin 2021 à Macon. D12 : Un autre exploit d'une nature bien différente, passé sous les radars de la presse (occidentale). Une réussite dès le premier essai pour l'atterrissage de ce rover chinois d'une taille comparable à celle de Perseverance, il s'agit de Zhurong (Dieu du Feu), arrivé sur place à la mi-mai.
 

  
éclipse solaire

Le jeudi 10 juin 2021 la Lune a légèrement occulté le Soleil et quelques membres de l'ObservaThouars se sont retrouvés chez Daniel à cette occasion. Les participants chargés d’amener les instruments sont arrivés tous en même temps à l'heure prévue. Nous étions aussi prêts pour observer le phénomène à l'heure prévue, celle du premier contact. Ceci est tout de même une (petite) performance car nous avions à peine une demi-heure pour tout mettre en place, et cela faisait presque un an que le Dobson était au repos ! Bien des surprises auraient pu nous ralentir, mais dans l'ensemble pas d’embûches à signaler.
Peu avant l'occultation maximale, qui n'était que d'environ 20% à Thouars, Ginette (venue à pied !) et Eugène ont gonflé les effectifs. Des photos ont étés prises tout au long de l’événement à l'aide du Dobson, de la lunette de Martin et aussi de simple appareils photos. Évidemment les filtres sont indispensables pour ce genre d'observations, donc du mylar pour les instruments et un verre de soudeur tenu devant l'objectif pour les images capturées « à main levée » furent utilisés. Mais ce n'est pas tout, en prévision des animations à venir, nous voulions aussi tester la possibilité de diffuser une image en direct depuis un télescope vers un grand écran par l'intermédiaire d'un vidéo-projecteur. Ce moyen permettrait à l'ensemble du public de profiter de la découverte du ciel plus ou moins profond sans avoir à désinfecter les oculaires en permanence tout en respectant le protocole sanitaire. Cette opportunité astronomique diurne tombait à point nommé en nous offrant la possibilité de nous affranchir du couvre-feu pour mener à bien cette expérimentation.
Coté projection tout était parfait sauf peut-être la taille et le contraste de l'image, mais avec plus de recul et dans des conditions nocturnes ces petits détails devraient se résoudre facilement. Ceci a quand même permis de voir l'éclipse « à l'ombre », bien au frais dans la maison. En revanche coté capture d'image bien des déboires ! Robert et Martin respectivement aux commandes du Dobson et de la lunette ont chacun commis des erreurs « logicielles ». Seules des images de prévisualisation donc non enregistrées (EOS 1000D) ou bien un mauvais réglage (Binning 3, G3M 178M) qui n'a pas permis d'avoir le Soleil correctement exposé mais donnait des fichiers (vidéos) moins lourds. Un autre élément sur lequel nous n'avions aucune influence aurait pu tout gâcher …les nuages ! Bien trop épais en début de matinée et dans l'après-midi mais suffisamment épars ou transparents entre les premier et dernier contacts. Après avoir remis le matériel en boite nous avons partagé un pique-nique à l'ombre aux heures habituelles de l'autre côté des Pyrénées entre 14 et 16 heures !

Martin

atelier du 21 juin

Une grande partie de cet atelier fut consacrée à l'astrophotographie, prenant la part belle face aux « non » actualités, où les participants (toujours aussi nombreux) ont découvert quelques « œuvres ».

Florence débuta en annonçant que l'on n'avait toujours pas de nouvelles du CSC de St-Varent à propos de notre intervention aux lac des Adillons. Affaire à suivre ! Tout comme pour la nuit des étoiles le 6 août 2021 au Château de Oiron.

Ensuite nous nous sommes attardés sur la session consacrée à l'éclipse solaire du 10 juin 2021 (photos à voir sur l'atelier correspondant), qui fut une quasi-totale réussite malgré les conditions hasardeuses. Bon, il y tout de même bien plus de clichés terrestres que solaires, mais l'essentiel a été fixé sur la « pellicule » numérique, la technique testée avec succès et avons passé d'agréables retrouvailles. Que demander de plus ?

Puis Robert a pris la main pour nous parler du blog tenu par Thomas Pesquet, qui est diffusé chaque semaine (le samedi sur France Inter) relatant son séjour dans la Station Spatiale Internationale. Dans la dernière intervention, il parle en particulier de l'installation pas si évidente des nouveaux panneaux solaires (IROSA). Après cela Robert nous a présenté des mise en scènes artistiques de la Lune réalisées par un certain Laurent Lavander bien inspiré par celle qui éclaire nos nuits. Parfaite coordination des intervenants ou habiles montages, bien malin qui pourra le démontrer !

Cette soirée s'est terminée avec les photos de Martin et enfin un peu de ciel profond ! S'il fallait le rappeler, les nuages ont pris une fâcheuse manie, celle d'encombrer le ciel lors des nouvelles Lune et de laisser le champ libre lorsque cette dernière est pleine réduisant à néant tout espoir de capter les structures lointaines. Peu après la nouvelle Lune de juin le ciel était toutefois assez dégagé, l'occasion fut donc mise à profit. La chasse aux nébuleuses (avec 5 prises) fut assez fructueuse, elles ont ensuite été savamment cuisinées (avec Deep Sky Stacker, Registax6 et PaintShop Pro) pour en sublimer la saveur, quelque peu oubliée ces derniers temps. Une autre chasse, celle au très fin croissant de Lune a finalement été couronnée de succès, après un affût long de plusieurs mois ! Les conditions n'étaient pas encore parfaites mais suffisantes pour dénicher la fraction (1%) de Lune éclairée avec Vénus en prime.
Bien sûr, il restait un peu de place pour quelques images de l'éclipse solaire vue depuis l'Amérique du Nord, endroit privilégié où l'on pouvait contempler une large partie occultée.

Martin

 

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atelier du 7 juin

Cet atelier fut principalement axé sur la préparation des sorties du club prévues pour l'été, les dix participants cogitant alors sur les conditions envisageables en fonctions des contraintes actuelles.

Pour commencer Florence va essayer de prendre contact avec les CSC de St-Varent pour faire une mise au point concernant nos interventions au lac des Adillons. Une question nous est venue à ce sujet, combien facturer une de nos prestations auprès d'un autre CSC (confrères !), plein tarif ou simple défraiement ? Ayant évoqué lors d'un précédent atelier l'éventualité de projeter en direct l'image captée par un télescope, décision fut prise d'essayer d'abord cette méthode en petit comité afin d'en vérifier la faisabilité. Un événement tout trouvé pourrait en être l'occasion : l'éclipse solaire (partielle) du 10 juin 2021. Proche dans le temps et de jour, ceci devrait nous faciliter les opérations ...mise à part la mise en station ! Difficile de réaliser un alignement polaire ou d'initialiser le GoTo avec trois étoiles quand le ciel est illuminé par notre astre mais rien de rédhibitoire pour un essai. Rendez-vous fut donc pris pour nous retrouver chez Daniel et joindre ainsi l'utile à l'agréable.

Nous nous sommes ensuite intéressés à la prochaine Nuits des Étoiles, programmée pour le vendredi 6 août au Château de Oiron. Mais après vérification des adhérents susceptibles d'y participer nous avons décidé contrairement aux années précédentes de n'assurer notre présence qu'en soirée car nos animateurs pour les activités diurnes (Daniel pour les brûlures solaires et Michel P. pour le planétaire) seront indisponibles à cette date. La plus forte affluence ayant lieu pour les observations nocturnes, ceci ne devrait donc pas avoir une trop forte incidence.

La soirée s'est terminée comme bien souvent avec les photos d'ici et d'ailleurs présentées par Martin. Conjonction Mercure-Vénus et super-Lune, après celle d'avril une nouvelle (encore légèrement plus grosse) en mai qui s'est même vue éclipsée, mais malheureusement invisible chez nous à ce moment précis mais largement photographiée de l'autre coté du globe, nous avons donc pu en profiter... par procuration.

Martin

activités de juin 2021