Jeu du ciel profond proposé par Martin :
La chasse aux œufs étant contrariée cette année (et aussi le marathon Messier pour des raisons différentes), de plus Robert ne nous en a pas proposé (en version numérique) voici donc une variante astronomique de la quête "aux trésors". Comme convenu lors de l'atelier du Mardi 6 Avril 2021, voici les images pouvant servir de jeux.
Pour la première image (Mxx_...) trois questions de plus en plus difficiles, mais qui restent accessibles à tout le monde avec l'aide de Stellarium.
1: Retrouver le nom de chaque constellation visible (entièrement ou en partie).
2: Retrouver le nom de chaque objet de Messier visible (ils sont entourés d'un cercle). Attention, il y a sept cercles pour huit objets !
3: le vieux crustacé (non visible) et un amas d'étoiles (non repéré) qui peut-être considéré comme une petite constellation mais qui est aussi répertorié comme objet de Messier se trouvent sur cette image, mais où ?
Pour la deuxième image (NGC_...), plus de la moitié des constellations sont communes donc on va sauter cette étape, mais vous êtes motivé(e)(s) je ne vous retiens pas ! On va donc se contenter de la recherche des objets du ciel profond visibles sur cette photo prise à haut ISO (12800, à titre d'essai !). Ici l'aide de Stellarium est indispensable ! Dans la liste des objets demandés se trouvent des M-- (Messier) et des NGC-- (New General Catalogue).
Bonnes recherches et à bientôt
Martin
atelier du 6 avril :
Bien que moins nombreux qu'à l'accoutumée cet atelier fut assez riche en documents d'origines diverses. Deux membres assidus étant privés de connexion internet, les neuf participants (et quelques animaux) ont pu découvrir les propositions de deux autres membres qui se sont tour à tour passé la main.
Tout d'abord des réponses aux jeux de Robert (proposés un mois auparavant), avec le méli-mélo composé de noms d'astronomes célèbres (anciens et récents). Les félicitations du jury sont revenus à Jacqueline mais nous avons tous été étonnés que le correcteur ne connaisse pas les réponses ! Ce dernier ayant confié les recherches à sa petite-fille, qui heureusement pour lui, avait trouvé la bonne solution.
Ensuite un autre étonnement au sujet du deuxième jeu proposé autour du chiffre 2 qu'un ancien professeur de mathématiques, dont nous tairons le nom, n'a pas trouvé à son goût !
Martin a ensuite pris le relais en présentant ses (trop) nombreuses photos (en partie réalisées avec un nouvel appareil « d'occasion ») dont une large fraction ont Séléné comme sujet, ce qui est aussi le cas de celles de Robert qui nous montrent son coucher derrière le château qui lui fait face alors qu'elle est pleine. Peut-être aurons-nous le droit à une série (...puis un montage, on a le droit de rêver !). Deux photos « d'essai » à grand champ (18mm) et haut ISO ont été proposées pour servir de support à un jeu qui en combine deux autres qui ont fait les frais de la situation (sanitaire et météorologique). Il s'agit de la chasse aux œufs et du marathon Messier transformés en chasse aux objets du ciel profond.
Nous avons continué avec des photos tirées du net, astronomiques pour Martin avec encore un gros lot qui a été amputé d'une grosse moitié pour la publication (c'est aussi le cas pour ses photos personnelles), puis terrestres pour Robert. Ces dernières sont en couples, une aérienne (drone ?) associée à la même scène vue depuis le sol qui mettent en exergue la difficulté d'appréciation lors d'une perspective inhabituelle : voir ces photos.
Pour terminer Martin a essayé de répondre à une question qui turlupine souvent l'astrophotographe débutant souvent désemparé face aux réglages à adopter. À quel ISO prendre ses photos ? Dans les faits cela n'a que peu d'influence ! En tout cas beaucoup moins que l'ouverture ou le temps de pose qui eux ont une importance bien plus significative .
Ces essais sont à voir dans la rubrique Photos.
Martin
atelier du 19 avril
Comme au début du mois, deux personnes (encore les mêmes) nous ont fait faux-bond car toujours privées de connexion réduisant le nombres de participants à huit, ce qui ne nous a pas empêché d'évoquer l'actualité dont le prochain départ de notre Thomas national pour la Station Spatiale Internationale.
Nous avons entamé cette rencontre par une revue cinématographique où Ginette nous a brièvement parlé du film « First Man », récemment diffusé sur le petit écran. Ayant reçu de bonnes critiques (par les professionnels), certains étaient tentés mais ne l'avait pas visionné (choix d'un autre programme, ou manque de temps). Les conclusions données par notre doyenne ont rassuré nos membres qui avaient hésité a le regarder et refroidit ceux qui l'ont enregistré, car cette version de l'épopée Apollo est taillée pour le grand-public ! Peu d'anecdotes, beaucoup d'émotions... ... mais on connaît déjà la fin, alors Astronomes passez votre chemin ! Jacqueline était du même avis.
Ensuite Martin a présenté ses dernières photos. Ayant perçu la déception (lue dans les yeux) de la majorité des participants du dernier atelier lors de l'annonce de sa non-tentative sur le Marathon de Messier cette année (à cause des nuages !), celui-ci s'est finalement exécuté à la faveur d'éclaircies lors de la nouvelle Lune suivante. Cette livrée est moins impressionnante que la première, il y a plusieurs raisons à cela. Premièrement la fenêtre pour espérer repérer tous les objets de Messier durant la même soirée (principe dudit marathon) était dépassée (idéalement vers la mi-mars). Deuxièmement, les images ont étés prises entre 1 et 5 heures du matin à partir d'une seule mise en station (contre 3 en 2020) avec l'Est et l'Ouest obstrués (arbres ou bâtiments) donc la récolte fut bien maigre. Et pour finir, l'utilisation du « nouveau » boîtier (Sony) en lieu est place de la caméra astronomique a augmenté le champ couvert au détriment de l'échantillonnage (2 seconde d'arc par pixel contre 2,7 en 2021). À la connaissance de tous ces éléments, la quarantaine d'objets photographiés est tout à fait honorable (pour une moitié de semi-marathon) mais restant loin du résultat obtenu l'an passé.
Avant de clôturer cette soirée nous avons pu découvrir des photos d'événements invisibles sous nos latitudes ou bien manqués par nos astrophotographes. Cependant il y a souvent un « chanceux » (au bon endroit au bon moment) ou bien un « furieux » aux aguets bénéficiant de conditions favorables et en capacité d'immortaliser l'instant pour ensuite le partager sur les réseaux.
Martin