Jeu du ciel profond proposé par Martin :

La chasse aux œufs étant contrariée cette année (et aussi le marathon Messier pour des raisons différentes), de plus Robert ne nous en a pas proposé (en version numérique) voici donc une variante astronomique de la quête "aux trésors". Comme convenu lors de l'atelier du Mardi 6 Avril 2021, voici les images pouvant servir de jeux.

Pour la première image (Mxx_...) trois questions de plus en plus difficiles, mais qui restent accessibles à tout le monde avec l'aide de Stellarium.
1: Retrouver le nom de chaque constellation visible (entièrement ou en partie).
2: Retrouver le nom de chaque objet de Messier visible (ils sont entourés d'un cercle). Attention, il y a sept cercles pour huit objets !
3: le vieux crustacé (non visible) et un amas d'étoiles (non repéré) qui peut-être considéré comme une petite constellation mais qui est aussi répertorié comme objet de Messier se trouvent sur cette image, mais où ?

Pour la deuxième image (NGC_...), plus de la moitié des constellations sont communes donc on va sauter cette étape, mais vous êtes motivé(e)(s) je ne vous retiens pas ! On va donc se contenter de la recherche des objets du ciel profond visibles sur cette photo prise à haut ISO (12800, à titre d'essai !). Ici l'aide de Stellarium est indispensable ! Dans la liste des objets demandés se trouvent des M-- (Messier) et des NGC-- (New General Catalogue).
Bonnes recherches et à bientôt
Martin

             

photos de Martin

A01 : Aldébaran, Mars et les pléiades forment un beau triangle isocèle ! Le 16 mars 2021, Nikon D40, 18 mm, f/3.5, 800 ISO, 4 x 15s. A02 : Conjonction (et alignement) d'Aldébaran, la Lune et Mars. Le 2 mars 2021, Nikon D40, 55 mm, f/5.6, 800 ISO, photomontage 4 x 10s pour les étoiles, 4 x 1600ms pour la lune (légèrement cendrée). A03 : Saturne et Jupiter au lever. Pour une fois le ciel est bien dégagé à l'Est ! Le 30 mars 2021, Sony NEX-5N, 18 mm, f/5.6, 800 ISO, 3 x 10s. A04 : Halo lunaire. Le 25 mars 2021, Nikon D40, 18 mm, f/16, 400 ISO, photomontages 4 x 4s ; 4 x 15s et 4 x 30s. A05 : Dix minutes plus tard le halo est déjà moins visible, mais les rayons le sont plus ! Le 25 mars 2021, Nikon D40, 18 mm, f/16, 400 ISO, photomontage de 4 poses de 1/50 ; 2 ; 10 et 20s. A06 : La nuit suivante seuls les rayons étaient présents. Le 25 mars 2021, Nikon D40, 18 mm, f/16, 400 ISO,  photomontage de 4 poses de 1 ; 5 ; 10 et 30s. A07 : Lever de Lune bien jaunie par la réfraction atmosphérique. Le 30 mars 2021, Sony NEX-5N, 55 mm, f/5.6, 1600 ISO, photomontage de 3 poses de 1/25 ; 1/2 et 4s. A08 : Quelques jours plus tard depuis le même point de vue avec le même matériel. Cette fois la lune est bien moins colorée ! Y avait-il des poussières ou bien du pollen dans l'air fin mars ? Le 2 avril 2021, Sony NEX-5N, 18 mm, f/3.5, 800 ISO, photomontage de deux poses 800ms (x 3) et  4s (x 3). A09 : Quelques minutes plus tard depuis un autre point de vue. Le 2 avril 2021, Sony NEX-5N, 18 mm, f/3.5, 800 ISO, photomontage de deux poses 2s (x 3) et  6s (x 3). A10 : Encore quelques minutes après, sur le chemin du retour un buisson fleuri ne demandait qu'a être photographié en compagnie de Séléné ! Le 2 avril 2021, Sony NEX-5N, 18 mm, f/3.5, 800 ISO, photomontage de deux poses 330ms (x 3) et  1,6s (x 3). A11 : La Lune au milieu de pruniers en pleine floraison, prise après un filé d'étoiles réalisé au même endroit (vers la fin de la série). Le 2 avril 2021, Sony NEX-5N, 18 mm, f/3.5, 800 ISO, A12 : Un peuplier s'est approprié la Grande-Ourse pour s'en faire une casquette portée à la manière des rappeurs, à l'envers ! Le 2 avril 2021, Sony NEX-5N, 18 mm, f/3.5, 3200 ISO, 3 x 15s. A13 : La Lyre s'est retrouvée coincée entre deux grands peupliers. Le 2 avril 2021, Sony NEX-5N, 18 mm, f/3.5, 800 ISO, 3 x 15s. A14 : Occupé à tirer le portrait d'Orion, l'ISS est apparu dans le coin de l'image. Changement de sujet avec un recadrage rapide, mais le retardateur (un peu trop long !) a eu pour effet de décentrer l'ISS. Le 30 mars 2021, Sony NEX-5N, 18 mm, f/3.5, 800 ISO, 3 x 20s. A15 : Filé d'étoile pendant le passage du lot Starlink-22 qui fut invisible car passant assez bas et se trouvant ainsi noyé dans la pollution lumineuse. Le 1 avril 2021, Nikon D40, 18 mm, f/3.5, 800 ISO, 46 x 30s. A16 : Le même filé (démarré quelques minutes plus tard) avec un autre appareil. En bas deux vignettes pour comparer le comportement des deux capteurs. Le Nikon semble plus régulier mais il dispose d'un intervallomètre maison (exagération, il s'agit d'une pince à linge modifiée !), et le Sony a été déclenché avec le retardateur, cinq poses de trente secondes puis dix secondes de retardateur font que les traînée sont fortement « hachées » . Le nombre de pixels est aussi très largement en faveur du Sony (1,5 Mpix contre 14 Mpix sur les originaux) ce qui augmente la perception de vide entre les étoiles. Le 1 avril 2021, Sony NEX-5N, 18 mm, f/3.5, 800 ISO, 54 x 30s. A17 : Le retour des « beaux jours » (veille du printemps) voit l'air s'assécher et donc la possibilité de pointer un objectif photographique vers le ciel pendant plusieurs heures sans l'emploi d'une résistance chauffante pour contrer la condensation sur la lentille frontale. Le 20 mars 2021, Nikon D40, 18 mm, f/3.5, 400 ISO, 228 x 30s. A18 : Nouvelle tentative quelques jours plus tard, commencée plus tôt et terminée plus tard. Un « accident » de batteries avait écourté le filé du 20. Le 24 mars 2021, Nikon D40, 18 mm, f/3.5, 400 ISO, 327 x 30s. A19 : Filé fleuri ! Les quelques trois premières photos de la série (sur 562), le reste n'ayant finalement pas été utilisé car la Lune est ensuite trop présente. Bien que cachée derrière le bâtiment tout au long de la séance, cela ne l'empêche pas d'augmenter la luminosité du ciel, faisant disparaître les étoiles ! Le 1 avril 2021, Nikon D40, 18 mm, f/3.5, 800 ISO, 302 x 30s. A20 : Vous aurez certainement reconnu de quelle constellation il s'agit ! C'est bien le Lion mais quels sont donc ces points lumineux (au niveau de ses hanches) entourés d'un cercle ? C'est un astéroïde, 4 Vesta peu après son opposition (le 4 mars 2021) et dont la magnitude est de 6, donc théoriquement visible à l'œil-nu. Elle est en double car deux images ont été superposées, l'une du 23 l'autre du 24 mars 2021. Nikon D40, 18 mm, f/3.5, 800 ISO, 4 x 15s par images. A21 : Recadrage (et agrandissement) de la zone d'intérêt. A22 :  Position de Vesta le 23 mars. A23 : Position de Vesta le 24 mars. Vous pouvez alterner la vue de ces deux images pour créer un semblant d'animation ! A24 : Puis combinées. Ce petit corps céleste semble relativement rapide mais il ralentit car il va finir son mouvement rétrograde (fin avril) pour repartir en sens direct.

photos tirées du net :

C01 : Voici un belle photo de la conjonction entre Mars et les pléiades survenue le mois dernier (mais publiée le 6 avril sur <a href='https://apod.nasa.gov/apod/ap210406.html' target='_displat'>apod</a>). Le ciel a été capturé en premier, puis une fois la Lune levée ce fut le tour du paysage .Le 5 mars 2021 au pied du Vinegar Hill à Milford (Nouvelle-Ecosse, Canada). D750 (?), 200 mm, f/4, 1600 ISO, 28 (sur 80) x 90s. <a href='https://www.instagram.com/kristinerosephotography/' target='_display'>Kristine Richer</a> C02 : Image qui montre l'évolution du diamètre apparent de Mars sur plus d'une année. Depuis Aguadilla, Puerto Rico. Télescope LX200 ACF  (416 mm), caméra ASI290MM, filtres IR (cut ?) et RGB. C03 : La Lune perchée au bout de l'antenne de la tour PEARL (émetteur TV). Le 2 avril 2021 à  Kiyosu (préfecture d'Aichi), Japon. EOS 800D, 200 mm, f/2.8, 200 ISO, 1s. C04 : La pleine-Lune de mars encadrée de fleurs de cerisiers. Le 29 mars 2021 dans un parc du quartier de Shimizu, ville de Shizuoka au Japon. EOS 60D, 250 mm, f/9, 400 ISO, 1/800s. C05 : La nuit précédente la Lune arborait une légère couronne. Le 27 mars 2021 dans le parc du quai de Funakoshi de la ville de Shizuoka. EOS 60D, 200 mm, f/5.6, 1000 ISO, 1/200s. C06 : La Lune a éclipsé une étoile des gémeaux (κ Gemini, bout du bras côté Pollux) le 23 mars 2021. On y perçoit bien la différence entre la vitesse lunaire et la vitesse sidérale. Ce photo-montage a nécessité des temps de pose différents pour la Lune et l'étoile à cause de l'écart de luminosité (-11,5 contre 3,5 magnitude) et l'utilisation de masques au traitement. À  Ryugasaki, préfecture d'Ibaraki au Japon. Télescope MT160 F=1330 mm, caméra ASI120MC, 100 x 2ms pour la Lune et 100 x 16ms pour chaque images d'étoile. C07 : L'ISS passant devant une Lune cendrée. Le 17 mars 2021 depuis le quartier de Shimizu,  Shizuoka, Japon. D700, 300 mm, f/5.6, 1000 ISO, 31 x 1s. C08 : L'ISS passant devant la lune qui semble pleine, mais éclairée à 90% en réalité. Le trajet de l'ISS est incomplet car l'auteur a utilisé un trépied à la place d'une monture et un décalage de 17s (sur l'horaire prévu) fait qu'il était en train de recadrer à ce moment. Le 26 mars 2021 à  Edmonton, Alberta, Canada. C8, Fuji XT2. C09 : L'ISS passant devant la Lune « minérale ». Prenant la route deux heures avant le transit, tout était prêt seulement vingt secondes avant<a href='https://www.flickr.com/photos/alex_fliker_photography/51081960098/in/album-72157718815772433/' target='_display'> l'événement !</a> Le 26 mars 2021 en Moldavie, monture Star-adventurer, lunette Evostar 72/420ED, caméra ASI174MM,  Barlow x2, filtre IR/UV, R, G et B. 3000 images par filtre (traitées avec AS!3), additionnées à 25 images de l'ISS (sur 70).  Remarque : le matériel utilisé est le même que Martin, mise à part la lentille de Barlow et la caméra ! C10 : Toujours l'ISS, mais cette fois traversant la voûte céleste. La lune (premier quartier) éclaircissant le ciel permet de ne laisser apparaître que les étoiles les plus brillantes. On peut donc facilement reconnaître les constellations, l'auteur en dénombre treize (majeures, plus quelques mineures), saurez-vous les retrouver ? Le 20 mars 2021 à Harrowsmith, ON (pour Ontario, Canada ?). C11 : La Voie Lactée accompagnée du second étage de la fusée Falcon9 chargée du lot n°22 de la constellation Starlink. Le 24 mars 2021 à Cape Cod, Massachusetts, USA. EOS 6D, 24 mm, f/2.8, 8000 ISO, 5s. C12 : Un autre auteur a pris le parti de photographier la Voie Lactée. Le 14 mars 2021, EOS R5, 16 mm, f/5, 500 ISO, 115s. C13 : Puis le nuage laissé par la fusée (Falcon9, Starlink-21). Le 14 Mars 2021 à Judges Shack, Lanoka Harbor, New Jersey, USA. EOS R5, 24 mm, f/2.8, 2500 ISO, 6s. C14 : Le train Starlink-22 moins de 24 heures après son lancement. Le 25 mars 2021 à Vétroz, Suisse. C15 : Ici il ne s'agit pas d'un satellite, mais d'un météore traversant le ciel. Parti pour photographier la Voie Lactée, chose rendue impossible par les nuages, mais revenu avec une belle image de bolide ! Le 14 mars 2021 au Japon, D4S, 14 mm. C16 : Le même météore vu depuis un autre endroit (toujours au Japon) avec un ciel un peu plus dégagé. Ce photographe qui était aussi parti en quête d'une belle photo de la Voie Lactée, a également profité de ce spectacle. Ici la trajectoire est complète et l'intensité lumineuse est telle que la montagne disparaît presque ! Derrière on devine la tête du Scorpion et Antarès à la base du nuages. K-70, 18 mm. C17 : Joli météore bien coloré accompagné de la lumière zodiacale. Joli cadeau du ciel (jour anniversaire de l'auteur). Sur cette image on constate facilement que la lumière zodiacale se situe bien dans le plan de l'écliptique, car pas moins trois planètes sont parfaitement alignée sur le cône avec dans l'ordre Mercure qui se lève, Jupiter et enfin Saturne. Le 19 mars 2021 en Tasmanie. C18 : Toujours dans les météores, mais parmi la familles des électro-météores : des sprites au-dessus des Andes, vus depuis le <a href='http://www.lco.cl/' target='_display'>Las Campanas Observatory.</a> Publiée le 30 mars 2021 sur<a href='https://apod.nasa.gov/apod/ap210330.html' target='_display'> apod</a>, mais déjà sur<a href='https://www.instagram.com/yuribeletsky/' target='_display'> instragram </a> début janvier 2020. C19 : Étranges nuages dans le ciel suisse dont ont été témoins deux randonneurs sur le Mont Eiger. Cela proviendrait d'avions de chasse, l'armée suisse confirme que des aéronefs étaient bien présents peu avant mais ne souhaite pas s'épancher sur le sujet ! Un cercle s'est rapidement dissipé, l'autre est resté visible plus longtemps. Le 11 mars 2021 à Grindelwald (Berne). C20 : Une fausse Mars lors du dernier atelier, ici une fausse Terre ! Le ciel sur le contour pour « Mars » sur le site d'un observatoire chilien et au centre pour la « Terre » dans un parc japonnais lors de la floraison des cerisiers auxquels les autochtones vouent un véritable culte. Le 2 avril 2021 à Nishio, Préfecture d'Aichi. EOS 1Ds MkIII, 8 mm, f/4, 1600 ISO, 30 x 25s. C21 : Deux pouponnières, une d'étoiles l'autre de cerises ! Le 26 mars 2021 à  Fujikawa, préfecture de Yamanashi au Japon. EOS R, 16 mm, f/3.5, 4000 ISO, 3 x 20s. C22 : Une nouvelle nova vient d'apparaître dans la constellation de Cassiopée. La photo la contenant est datée du jour de la découverte, qui revient à un japonnais avec confirmation d'un observatoire russe. L'auteur de cette image ayant appris la nouvelle le 24 mars, a donc vérifié sur le cliché pris en le comparant avec une photo de la même région prise en novembre 2020 et à sa grande surprise elle s'y trouve bien. Le<a href='http://www.astrosurf.com/topic/144748-nova-cas-2021/' target='_display'> 14 mars 2021,</a> aucune source lumineuse ne dépassait la treizième magnitude. Le 18 mars 2021 au Chiefland Astronomy Village, Floride USA. Lunette 100 mm f/3.8, caméra  SBIG 11K CCD, filtre Hα, 15 min. C23 : Même image, mais statique. C24 : Juste à l'aplomb d'une aurore à quelques kilomètres de la frontière canadienne. Le 20 mars 2021 à Grand Portage, Minnesota, USA. Z6, 20 mm, f/2, 2500 ISO, 10s. C25 : Et au loin. Le 20 mars 2021 à Grand Portage, Minnesota, USA. Z6, 20 mm, f/2, 2000 ISO, 6s. C26 : Aurore en longue pose. Le 13 mars 2021 à  Eagle Harbor, Minnesota, USA. D850, 14 mm, f/5.6, 4000 ISO, 152s. C27 : Joli tir groupé avec au loin une aurore, plus proche un volcan fraîchement né derrière le mont  Fagradalsfjall (volcan lui aussi) et une centrale géothermique et au premier-plan le Blue Lagoon, lac (artificiel) d'eau chaude apprécié des islandais pour ses qualités curatives (station thermale réputée) issu de la centrale électrique. Le 31 mars 2021 au Blue Lagoon en Islande. Z6, 20 mm, f/2, 2000 ISO, 300ms. C28 : pleine Lune ordinaire à gauche et super Lune à droite

B01 : Résultat de la première soirée « Mini Marathon de Messier » édition 2021. Le 13 avril 2021, Lunette 72/420ED (avec réducteur F=350mm), Sony NEX-5N, 3200 ISO, 6 x 30s par cible, empilées avec DSS. B02 : Les duos et un trio de la soirée du 13 avril 2021 déjà présents sur l'image précédente. Les galaxies de la colonne de gauche se situent dans la constellation du Lion, celles de droite dans la Grande-Ourse. Les plus pointilleux ferons remarquer que M 97 est une nébuleuse planétaire, celle de la Chouette ! B03 : Vingt nouvelles prises viennent compléter la récolte, ce qui porte le total à 43 objets de Messier. Un peu faiblard, mais l'année dernière pas moins de trois mise en station ont été nécessaires (une côté champs (O, NO), une côté bourg (E, NE), une centrale (S)), cette année une seule a été utilisée (la centrale). Le 15 avril 2021, Lunette 72/420ED (avec réducteur F=350mm), Sony NEX-5N, 3200 ISO, 6 x 30s par cible, empilées avec DSS. B04 : Les tirs groupés dans l'amas de la Vierge. La taille du capteur utilisé cette année (APS-C : 15 x 24 mm, 16Mpix) a une surface 10 fois plus grande que celui employé lors de l'édition 2020 (1/1,8s; : 7,4 x 4,9 mm, 6Mpix), mais couvre une superficie (de ciel) seulement 3 fois plus étendue, les focales utilisées étant différentes. Cela n'empêche pas de se situer (parfois) à coté de la cible désirée ! En haut des deux images de droite M 49 se situe juste en dehors du champ et M 98 est quant à elle à cheval. B05 : Filé réalisé pendant le marathon. Le 15 avril 2021, Nikon D40, 18 mm, f/5, 400 ISO, 316 x 30s, empilées avec StarMax. B06 : Seconde partie du filé. Le ciel devenu trop clair et une panne de batterie (le photographe était absorbé par le marathon) ont amené a le scinder en deux ! Le 15 avril 2021, Nikon D40, 18 mm, f/5, 400 ISO, 128 x 30s, empilées avec StarMax. B07 : D'un triangle isocèle Aldébaran-Mars-Pléiades le 16 mars 2021 on passe à un triangle (presque) équilatéral Bételgeuse-Mars-Aldébaran aux sommets rouges. Le 13 avril 2021, Sony NEX-5N, 18 mm, f/3.5, 3200 ISO, 3 x 15s. B08 : Deux jours après le triangle est déformé dans le sens inverse. Le 14 mars Mars était idéalement placée... ...les nuages aussi, mais pour rendre impossible la prise de vue ! Le 15 avril 2021, Sony NEX-5N, 18 mm, f/3.5, 3200 ISO, 3 x 15s. B09 : Pour faire écho à la série « Lune et château » de Robert, le monument est bien sûr moins prestigieux ! La Lune se trouve dans le Taureau, entre Aldébaran et les Pléiades. Séléné semble pleine mais elle est simplement surexposée, car en réalité elle n'a pas encore atteint son premier quartier. Le 15 avril 2021, Sony NEX-5N, 18 mm, f/3.5, 3200 ISO, 3 x 15s. B10 : L'opportunité de « jouer » avec l'architecture était possible pour se rapprocher un peu plus des photos de Robert. Ici la Lune est plus correctement exposée et l'on constate bien qu'elle est loin d'être pleine ! Le 15 avril 2021, Sony NEX-5N, 18 mm, f/3.5, 3200 ISO, 3 x 1s. B11 : Saturne et Jupiter sont bien visibles en cette fin de nuit. Le beau temps et l'élongation croissante n'y sont pas étrangers ! Le 15 avril 2021, Sony NEX-5N, 18 mm, f/3.5, 3200 ISO, 3 x 15s. B12 : Les mêmes protagonistes mais vues depuis les environs d'Auboué.  Le 16 avril 2021, Sony NEX-5N, 18 mm, f/3.5, 3200 ISO, 6 x 15s. B13 : Le Scorpion avec à gauche un petit bout de Voie Lactée. Le 15 avril 2021, Sony NEX-5N, 18 mm, f/3.5, 3200 ISO, 3 x 15s. B14 : Une minute plus tard et quelques mètres plus loin (car des arbres bouchaient la vue), la traînée lumineuse formée par notre galaxie est maintenant centrée et le Sagittaire entièrement couvert. Le 15 avril 2021, Sony NEX-5N, 18 mm, f/3.5, 3200 ISO, 3 x 15s. B15 : Avec les mêmes réglages que la veille, mais un quart d'heure plus tôt. Le ciel étant plus sombre, la Voie Lactée est plus contrastée est semble plus large (coté Scorpion), et la pollution lumineuse (Airvault) est en grande partie masquée par les coteaux.  Le 16 avril 2021, Sony NEX-5N, 18 mm, f/3.5, 3200 ISO, 3 x 15s.
D01 : Ça  n'a l'air de rien, mais cette photo relève presque de l'exploit ! Regardez bien, il s'agit d'un très jeune croissant (19,2 heures) de Lune (illuminée à 0,9%) pris un quart d'heure avant qu'elle ne passe sous l'horizon. En plus de fins nuages étaient de la partie ! Le 12 avril 2021, à St. George, Utah, USA. GX8, 300 mm, f/5.6, 1600 ISO, 1,6s. D02 : Le lendemain le croissant était déjà bien mieux discernable, on perçoit même le reste du disque lunaire. Le 13 avril 2021, à Lemelerberg, Hollande. D750, 200 mm, f/2.8, 400 ISO, 4s. D03 : Âgée de trois jours le (toujours) jeune croissant se repère facilement. Le 14 avril 2021, à Klatovy en République Tchèque. D04 : Plus tôt dans le mois (le croissant est dans le sens inverse), une vieille Lune accompagnée d'un avion, qui semble être de chasse mais l'auteur ne le précise pas. Le 9 avril 2021 depuis le quartier du Bronx à New-York. D05 : La quasi pleine-Lune (98%) accompagne trois randonneurs, sans doute en quête d'un coucher de Soleil vu depuis les hauteurs. Le 27 mars 2021, à Petrer, en Espagne, EOS 5D MkIV, 600 mm, f/6.3, 200 ISO, 1/200s. D06 : Un petit tour au Japon avec le Mont Fuji et les cerisiers fleuris. L'auteur a ajusté les couleurs en s'inspirant d'une estampe d'Hokusai, "Sakurahana ni Fujizu". On peut voir le reflet de l'Aigle (en bas à droite) dans les eaux du lac. Le  6 avril 2021, à Fujinomiya, préfecture de Shizuoka, D810A, 20 mm, f/2, 2000 ISO, 10s. D07 : Filé d'étoiles avec la vue nocturne de Sakudaira. Le photographe a intentionnellement surexposé la vallée pour en faire un paysage imaginaire. Le 9 avril 2021 sur les Hautes terres de Yachiho, D810A, 24 mm, f/4, 400 ISO, 24 x 300s. D08 : La Voie Lactée vue depuis une vallée japonaise (lieu non précisé). Le 9 avril 2021, EOS 6D, 15 mm. D09 : Le mont Fuji et notre galaxie. Le 9 avril 2021, sur les berges du Lac Shoji, préfecture de Yamanashi, D810A, 20 mm, f/2, 2000 ISO, 30s. D10 : Ceci est la première photo de l'auteur visant le centre galactique avec son nouveau jouet. Le 24 mars 2021, Z6II, 35 mm, f/2.8, 12600 ISO, 6 x 5s. D11 : La lumière zodiacale vue depuis la côte Est des États-Unis, relativement bien visible malgré les nuages ! Le 4 avril 2021 depuis le Fort Steven's State Park, côte nord de l'Oregon, EOS 1Dx, 16 mm, f/2.8, 3200 ISO, 30s. D12 : Avec un ciel bien sombre, l'éclat de la lumière zodiacale est impressionnant ! Le 10 février 2021 depuis l'Haleakala Observatory, Hawaï, D700, 14 mm, f/4, 2000 ISO, 30s. D13 : Nombreux sprites au-dessus du centre du Kansas. Le 6 avril 2021 à  Pawhuska, Oklahoma, α7RM2, 105 mm, f/1.4, 8000 ISO, 3,2s. D14 : Ce ne sont pas les serres en Bretagne mais bien une aurore boréale. Le 7 avril 2021 au Nord-Ouest de Calgary, Alberta, Canada. D15 : La photographe était ravie de voir des aurores depuis le Sud de la Norvège (peu fréquent). Le 17 avril 2021 à Tanager, D600, 24 mm, f/1.8, 1600 ISO, 3s. D16 : Une aurore bien visible malgré la Lune (éclairée à 28%) juste hors du cadre à gauche. Elle est tellement intense que son reflet est bien visible sur la plage à marée basse. Le 18 avril 2021 à Hopeman, Moray en Écosse, EOS 5D MkIII, 20 mm, f/3.2, 3200 ISO, 25s. D17 : Fin de saison royale avec une belle aurore bleue ! Le 16 avril 2021 à Rovaniemi, Lapland en Finlande, EOS 1Dx, 20 mm, f/1.4, 1600 ISO, 4s. D18 : Ce soir là, les aurores étaient très intenses, emplissant le ciel. Le 16 avril 2021 à Rovaniemi, Lapland en Finlande, EOS 1Dx, 20 mm, f/1.4, 1600 ISO, 2,5s. D19 : Tellement vive qu'un temps de pose très « court »  était largement suffisant, laissant ainsi transparaître les fins détails qui sont en général « moyennés » à cause d'un temps d'exposition nécessairement assez long. Le 16 avril 2021 à Rovaniemi, Lapland en Finlande, EOS 1Dx, 20 mm, f/1.4, 1600 ISO, 1,6s. D20 : Triptyque représentant l'évolution d'une aurore « en feu » selon les termes employés par l'auteur. Les trois photos ont été prises en 13 secondes, donc environ 6 secondes d’intervalle entre chaque cliché. Cela montre bien la vivacité du phénomène et la différence entre ce qui peut être vu « en direct » et le résultat sur une exposition « longue ». le 18 avril 2021 à Brooks Range au Nord de l'Alaska, D850, 14 mm, f/2.5, 1600 ISO, 0,8s !!! (temps de pose « extrêmement » court)
 

  

atelier du 6 avril :

Bien que moins nombreux qu'à l'accoutumée cet atelier fut assez riche en documents d'origines diverses. Deux membres assidus étant privés de connexion internet, les neuf participants (et quelques animaux) ont pu découvrir les propositions de deux autres membres qui se sont tour à tour passé la main. Tout d'abord des réponses aux jeux de Robert (proposés un mois auparavant), avec le méli-mélo composé de noms d'astronomes célèbres (anciens et récents). Les félicitations du jury sont revenus à Jacqueline mais nous avons tous été étonnés que le correcteur ne connaisse pas les réponses ! Ce dernier ayant confié les recherches à sa petite-fille, qui heureusement pour lui, avait trouvé la bonne solution. Ensuite un autre étonnement au sujet du deuxième jeu proposé autour du chiffre 2 qu'un ancien professeur de mathématiques, dont nous tairons le nom, n'a pas trouvé à son goût !
Martin a ensuite pris le relais en présentant ses (trop) nombreuses photos (en partie réalisées avec un nouvel appareil « d'occasion ») dont une large fraction ont Séléné comme sujet, ce qui est aussi le cas de celles de Robert qui nous montrent son coucher derrière le château qui lui fait face alors qu'elle est pleine. Peut-être aurons-nous le droit à une série (...puis un montage, on a le droit de rêver !). Deux photos « d'essai » à grand champ (18mm) et haut ISO ont été proposées pour servir de support à un jeu qui en combine deux autres qui ont fait les frais de la situation (sanitaire et météorologique). Il s'agit de la chasse aux œufs et du marathon Messier transformés en chasse aux objets du ciel profond.
Nous avons continué avec des photos tirées du net, astronomiques pour Martin avec encore un gros lot qui a été amputé d'une grosse moitié pour la publication (c'est aussi le cas pour ses photos personnelles), puis terrestres pour Robert. Ces dernières sont en couples, une aérienne (drone ?) associée à la même scène vue depuis le sol qui mettent en exergue la difficulté d'appréciation lors d'une perspective inhabituelle : voir ces photos.
Pour terminer Martin a essayé de répondre à une question qui turlupine souvent l'astrophotographe débutant souvent désemparé face aux réglages à adopter. À quel ISO prendre ses photos ? Dans les faits cela n'a que peu d'influence ! En tout cas beaucoup moins que l'ouverture ou le temps de pose qui eux ont une importance bien plus significative .
Ces essais sont à voir dans la rubrique Photos.
Martin

atelier du 19 avril

Comme au début du mois, deux personnes (encore les mêmes) nous ont fait faux-bond car toujours privées de connexion réduisant le nombres de participants à huit, ce qui ne nous a pas empêché d'évoquer l'actualité dont le prochain départ de notre Thomas national pour la Station Spatiale Internationale.

Nous avons entamé cette rencontre par une revue cinématographique où Ginette nous a brièvement parlé du film « First Man », récemment diffusé sur le petit écran. Ayant reçu de bonnes critiques (par les professionnels), certains étaient tentés mais ne l'avait pas visionné (choix d'un autre programme, ou manque de temps). Les conclusions données par notre doyenne ont rassuré nos membres qui avaient hésité a le regarder et refroidit ceux qui l'ont enregistré, car cette version de l'épopée Apollo est taillée pour le grand-public ! Peu d'anecdotes, beaucoup d'émotions... ... mais on connaît déjà la fin, alors Astronomes passez votre chemin ! Jacqueline était du même avis.

Ensuite Martin a présenté ses dernières photos. Ayant perçu la déception (lue dans les yeux) de la majorité des participants du dernier atelier lors de l'annonce de sa non-tentative sur le Marathon de Messier cette année (à cause des nuages !), celui-ci s'est finalement exécuté à la faveur d'éclaircies lors de la nouvelle Lune suivante. Cette livrée est moins impressionnante que la première, il y a plusieurs raisons à cela. Premièrement la fenêtre pour espérer repérer tous les objets de Messier durant la même soirée (principe dudit marathon) était dépassée (idéalement vers la mi-mars). Deuxièmement, les images ont étés prises entre 1 et 5 heures du matin à partir d'une seule mise en station (contre 3 en 2020) avec l'Est et l'Ouest obstrués (arbres ou bâtiments) donc la récolte fut bien maigre. Et pour finir, l'utilisation du « nouveau » boîtier (Sony) en lieu est place de la caméra astronomique a augmenté le champ couvert au détriment de l'échantillonnage (2 seconde d'arc par pixel contre 2,7 en 2021). À la connaissance de tous ces éléments, la quarantaine d'objets photographiés est tout à fait honorable (pour une moitié de semi-marathon) mais restant loin du résultat obtenu l'an passé.

Avant de clôturer cette soirée nous avons pu découvrir des photos d'événements invisibles sous nos latitudes ou bien manqués par nos astrophotographes. Cependant il y a souvent un « chanceux » (au bon endroit au bon moment) ou bien un « furieux » aux aguets bénéficiant de conditions favorables et en capacité d'immortaliser l'instant pour ensuite le partager sur les réseaux.


Martin

 

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activités d'avril 2021

jeux proposés par Robert :