le 28/02 Robert s'est levé pour assister au coucher de la (presque) pleine Lune. 7h52 8h10 8h13     A01 : Le regroupement si difficile a observer chez nous (météo non favorable !), se trouve être facilement visible de l'autre coté du globe. Maintenant que vous savez déchiffrer les kanjis (consultez la rapide leçon en légende des conjonction de l'atelier du 21 Décembre 2020 si ce n'est pas le cas!), vous aurez aisément reconnu Jupiter (木星) en bas à  gauche, Mercure (水星) en haut à gauche et Saturne (土星) en haut à droite. Le 19 Février 2021 à Kawasaki, dans la préfecture de Kanagawa au Japon. Stylus 1, 21 mm, f/3.5, 100 ISO, 2s. A02 : La nébuleuse du Cône (NGC 2264) photographiée avec un filtre à bandes étroites a permis de retirer les étoiles de cette région « polluée »  par la Voie Lactée (en vignette en haut à gauche). Ainsi on voit clairement les impressionnantes structures. Le 14 Février 2021 à St-Radegund en Autriche. RASA8, filtre Idas NB1, 105x180s soit un total de 5h et 15mn. A03 : La nébuleuse du Crabe (M1), le vieux crustacé du dernier quiz prise avec un instrument encore plus performant, un C14HD (350 mm) accouplé au module HyperStar qui le transforme en RASA14. Le 17 Février 2021 à Dolianova en Italie. C14 + HyperStar V4, ASI2600M, filtre Idas NBZ, 69x120s. 
 Version haute résolution (non recadrée): <a href='https://www.astrobin.com/full/2uuqob/0/?nc=sulcis2000&real=&mod=' target='_display'>astrobin.com</a> A04 : La nébuleuse de la Rosette (NGC 2237) prise un peu plus tôt (2 jours) par le même photographe avec le même matériel, à noter sans l'aide d'autoguidage. Pour entraîner les vingt kilos du tube, une monture digne de ce nom (GM2000 HPS, précision redoutable et une charge utile de 50kg) est nécessaire. L'emploi de l'HyperStar réduit fortement (de f/11 à f/2) la focale qui passe de 3910 à 712mm, ce qui absorbe d'autant les éventuelles erreurs de suivi.  Le 15 Février 2021 à Dolianova en Italie. C14 + HyperStar V4, ASI2600M, filtre Idas NBZ, 95x120s. 
 Version haute résolution (non recadrée): <a href='https://www.astrobin.com/full/m7fllc/0/?nc=sulcis2000&real=&mod=' target='_display'>astrobin.com</a> A05 : La nébuleuse de la Rosette vue depuis le Japon. La différence avec la version italienne ne vient pas du lieu d'observation ni du temps de pose total (2h contre 2h18m), plutôt de la technique utilisée. Instrument très lumineux avec de nombreuses poses  « courtes » contre instrument plus modeste avec des poses 5 fois plus longues mais moins abondantes. En zoomant dans l'image on se rend compte que la zone obscure (à droite du cœur) ne l'est pas tant que cela et que les faibles extensions sont absentes dans les coins devenus trop sombres sans doute à cause d'un réglage de contraste trop prononcé, l'image précédente ainsi que la suivante ne présentent pas ces défauts car bénéficiant d'un meilleur rapport signal sur bruit. Le 6 Février 2021 à Ebina dans la préfecture de Kanagawa lunette TSA120/670, caméra ASI533MC, 12x600s. A06 : Encore la même nébuleuse, mais publiée (le 21 Février 2021) sur apod (autre niveau, observatoire piloté à distance). Publiée sans informations complémentaires on pourrait penser que les données proviennent d'Hubble, mais les données ont bien été prises depuis le sol !  <a href='https://astrodonimaging.com/' target='_display'>Don Goldman</a> A07 : Emplacement de la nébuleuse de la Rosette qui occupe toute la surface du cercle à gauche. Le 18 Janvier 2021 à Maulais, Nikon D40, 55mm, f/5.6, 800 ISO, 7x5min + 4x15min. A08 : Encore le même site (apod, le 1 Mars 2021) mais autre nébuleuse , celle du Pélican (IC 5070) voisine de Deneb. Résultat des efforts d'une équipe (Team Insight) qui voit son travail publié pour la quatrième fois sur le site de la NASA. Le 9 Octobre 2020 depuis l'observatoire SkyPi à 2300m d'altitude dans le Nouveau-Mexique (USA), puis traitement... ...en Inde. Télescope 400/1480, caméra 16803CCD, filtre L, Hα, R, G et B, avec un temps de pose total proche de 9 heures. 
Observatoire: <a href='https://www.insightobservatory.com/p/home-page.html' target='_display'>insightobservatory.com</a>  Traitement:  <a href='https://www.facebook.com/cosmicking007/' target='_display'>cosmicking007</a>  <a href='https://www.utkarshmishraastrophotography.com/' target='_display'>utkarshmishraastrophotography</a>  <a href='https://www.instagram.com/mr_deepsky/' target='_display'>mr_deepsky</a> A09 : Un petit ange entouré de son auréole. En cachant le Soleil derrière la statue, deux buts sont atteints. Premièrement, en réduisant la force du contre-jour le halo se laisse plus facilement capturer et le deuxième est de l'ordre esthétique, voir mystique ou même magique. Le 15 Février 2021 à Mons en Belgique, EOS 250D, f/10, 100 ISO, 1/500s. A10 : Pilier solaire accompagné d'un arc tangent supérieur. Peu fréquents individuellement et très rares ensemble, provoqués par cristaux de glace hexagonaux sur lesquels la lumière se réfléchit. Plats pour le premier et tubulaires pour le second. L'auteur a rapidement photographié l'apparition avec son smartphone n'ayant pas son APN sous la main. À Providence, Rhode Island aux USA début Février 2021. A11 : Les images satellites (météo) suggérant une remontée de sable du Sahara, l'auteur se questionne sur son influence. Que celles et ceux qui seraient inquiets, ce n'est pas un avion en mauvaise posture mais simplement une girouette !  Le 21 Février 2021 à Harkesti dans le Norfolk en Grande-Bretagne. EOS 6D, f/3.5, 100 ISO, 1/40s. A12 : En Europe de l'Est la question se pose moins ! Le Soleil est affaibli par l'atmosphère visiblement très chargée en poussières. Le 24 Février 2021 à Archlebov en Tchéquie. EOS 700D, 50 mm, f/5.6, 100 ISO, 1/125s. A13 : Des rayons inhabituels que la photographe pensait initialement provenir des ses lunettes mais qui se sont avérés plus soutenus en images et s'intensifiant au cours de la nuit. Sous la Lune dans ce ciel bien transparent on trouve Orion, puis en partant vers la droite, les Hyades, ensuite les Pléiades et enfin Mars. Le 22 Février 2021 dans la forêt viennoise  au Nord-Ouest de la capitale autrichienne. D750, 18 mm, f/3.5, 1250 ISO, 3s. A14 : À la même date mais la nuit suivante plus au Nord, le ciel est tellement opacifié par l'aérosol d'origine africaine que Castor, à la même hauteur que la Lune à sa gauche, ressemble à une étoile faible malgré les vingt secondes de pose et sa magnitude proche de 1. Le 22 Février 2021 à Deventer en Hollande, D80, 31 mm, f/4.2, 125 ISO, 20s. A15 : Deux jours plus tard dans le même lieu, le ciel est un peu plus clair... ...mais pour un temps de pose  47000 fois plus court. Et pour cause, il s'agit du Soleil ! Le pollen semble ici le responsable de l'apparition de cette couronne, avec une intense floraison des noisetiers. Le 24 Février 2021 à Deventer en Hollande, D80, f/13, 125 ISO, 1/4000s.     B01 : Un mois après sa rencontre avec Uranus, Mars va bientôt croiser les Pléiades. Le 23 Février 2021, Nikon D40, 18mm, f/3.5, 800 ISO, 20s. B02 : En comparant avec la photo de la conjonction prise en Janvier, on se rend mieux compte du chemin parcouru en un mois par notre voisine. Les déformations optiques (courbure de champ) causées par l'objectif ne facilitent pas la superposition des deux clichés. Nikon D40, 18 mm, f/3.5, 800 ISO, 20s (le 23-02) et 30s (le 25-01). B03 : Un passage de l'ISS prévu avec une magnitude de -3,5 semblait prometteur.
Mais à l'heure prévue le Soleil s'apprêtait a se lever (-7°, crépuscule civil)) et donc le ciel déjà bien clair. Le 24 Février 2021, Nikon D40, 18 mm, f/3.5, 800 ISO, 2s. B04 : Réduction du temps de pose pour améliorer le contraste entre le ciel et l'éclat du satellite, puis recadrage (!!!). L'ISS était mieux centrée sur le cliché précédent (remarqueront les observateurs), ce qui est vrai mais il faut anticiper le résultat final ! Le 24 Février 2021, Nikon D40, 18 mm, f/3.5, 800 ISO, 1s. B05 : Résultat de l'addition de trente poses. Série interrompue prématurément à cause d'un mauvais choix de paramètres (format RAW), le format JPEG étant préférable pour les logiciels d'additions (filés). Les logiciels de conversion ayant une fâcheuse tendance à vouloir améliorer l'image (souvent sombres en astrophoto) en l'éclaircissant, le résultat final est souvent décevant (augmentation non négligeable du bruit). La seule méthode valable dans ce cas est de placer manuellement chacun des clichés dans un calque dédié (grâce à un logiciel d'édition photo), puis de faire la somme de ces calques (par pixel le plus brillant, mode éclaircir davantage dans PSP). Le 24 Février 2021, Nikon D40, 18 mm, f/3.5, 800 ISO, 30x1s. B06 : Exemple d'un ancien essai de conversion. Les images brutes sont prises de nuit (avec la lune dans le dos, éclairée à 80%), celles converties semblent prises au lever du jour et le résultat après addition est déroutant, un ciel très clair (où les étoiles faibles se noient) avec un premier plan délavé. Vous pouvez relire la légendes originale à la page « d'atelier » d'Août 2020. Le 29 Août 2020, Nikon D40, 18 mm, f/3.5, 800 ISO, 180x30s (90 min). B07 : Divers météores ont accompagné la Lune dans la deuxième moitié du mois de Février mais le temps fréquemment nuageux n'a pas permis de les apprécier pleinement. Nikon D40, 18 mm, 800 ISO. Couronne du 17, f/10, montage de 3 poses de 1/100s ; 1/5s et 1,6s. Couronne du 21, f/20, montage de 4 poses de 1,3s ; 2,5s ; 5s et 10s. Rayons du 23, f/22, montage de 4 poses de 1/160s ; 1/100s ; 2s et 4s. Halo du 28, 2,5s, montage de 5 poses à f/3.5 ; f/6.3 ; f/10 ; f/16 et f/22. B08 : En ce mois de Février, les rayons présents sur les photos de la Lune (du 23 et 28) ne sont pas dû à des défauts optiques de l'objectif. Pour preuve voici une photo prise le 7 Juillet 2020 avec le même matériel. Nikon D40, 18 mm, f/3.5, 800 ISO, 5s. B09 : Le sable venu du Sahara en partie responsable des jeux de lumières avec la Lune colore aussi les couchers de Soleil. Le phénomène semble plus intense le 23 que le 26, mais en y regardant de plus près on remarque que les deux photos n'ont pas été prises avec la même focale. Nikon D40, 800 ISO. Le 23 : 55 mm, montage de 4 poses de 6/10s à f/5.6 ; f/9 ; f/13 ; f/20 et d'une pose de 20s à f/5.6. Le 26 : 18 mm, montage de 4 pose de 1/25s à f/3.5 ; f/10 ; f/14 et f/18. B10 : En agrandissant le cliché du 26 pour obtenir une focale équivalente à celui du 23, cette fois l'ampleur du lithométéore est relativement comparable. B11 : Conjonction de Saturne, Mercure et Jupiter où une bande nuageuse sur les cinq premiers degrés au-dessus de l'horizon en a compliqué l'observation. En vignette se trouve un agrandissement (à 55 mm) d'une des photos (1/2s) originales et Mercure y est absente, elle a donc été rajoutée sur le montage et les deux géantes ont été renforcées afin de les rendre plus facilement visibles. Le 27 Février 2021 à 7h05, Nikon D40, 18 mm, f/22, 1/5 et 1/2s. B12 : Dans la nuit du 27 au 28 Février 2020, Séléné s'était revêtue d'une jupe rayonnante de son lever jusqu'au coucher. Est-ce jour de carnaval ? Nikon D40, 18 mm, 800 ISO. Le 27 : montage de 5 poses de 1/10s ; 1/2s ; 2s ; 4s et 10s à f/22. Le 28 à 1h35 : montage de 2 poses de 1/2s et 5s à f/22 ; à 7h05 : montage de 2 poses de 1,3s à f/9 et f/22 ; à 7h10 : montage de 3 poses de 1,3s à f/9 ; f/13 et f/22. B13 : Originale de 7h05, les rayons sont encore clairement visibles. Pose de 1,3s à f/22. B14 : Originale de 7h05, les rayons sont maintenant fantomatiques, dilués dans un ciel trop clair. Le seul paramètre modifié est l'ouverture du diaphragme, ouvert en grand ici et complètement refermé sur le cliché précédent. Pose de 1,3s à f/3.5. B15 : Au cœur du premier confinement quelques rayons furent visibles, mais bien moins intenses alors qu'ouverture et temps de poses sont supérieurs aux valeurs du 28 Février 2020. Le 5 Avril 2020, Nikon D40, 18 mm, f/5.6, 800 ISO, montage de 4 poses de 1/5s ; 1s ; 2,5s et 8s. B16 : Le 28 au matin, parti (au point le plus proche avec une vue bien dégagée à l'Est)  pour une nouvelle tentative sur la conjonction Saturne , Mercure et Jupiter, mais étant accueilli par des nuages scotchés à l'horizon un changement d'objectif s'imposait ! Ce sera donc un lever de Soleil (qui est une étoile, on est bien dans le domaine de l'astrophotographie ) !. À 7h00 il se trouvait à la limite entre le crépuscule nautique et le civil (-8°), puis à 7h45 entre le crépuscule civil et le jour (0°). L'atmosphère chargée fait passer la butte de Moncoué seulement distante de 3 kilomètres pour une montagne lointaine.  Le 28 Février 2021, Nikon D40, 18 mm, 800 ISO. Photomontage de 3 à 5 poses étagées de 1/500s f/22 à 1,3s f/3.5. B17 : Le lever du Soleil en grand format. La version utilisée sur la mosaïque arbore une traînée d'avion (ou chemtrails, nom donné par les complotistes) affaiblie car directement issue de la fusion des images originales. Effet d'ordinaire peu souhaitable mais elles sont devenues tellement rares en ces temps de pandémie qu'ici elle a été rétablie, traitée tel un passage de l'ISS. Les passages de satellites sont actuellement plus nombreux que ceux d'aéronefs, victimes d'un effet ciseaux (ou double effet Kiss-cool, au choix), le virus entraînant la baisse du trafic aérien pendant que SpaceX augmente sa horde Starlink qui au moment du cliché composait déjà plus de la moitié de la flotte spatiale en orbite autour de notre planète. B18 : Alors que le Soleil va émerger des arbres, (presque) à l'opposé la Lune bien visible est encore à 9°. Quarante minutes plus tard elle est (à 2,5°) sur le point de se coucher, mais malgré l'empilement (moyenne) de 5 images afin de réduire le bruit il est difficile de la distinguer. En vignette une version très assombrie où la Lune se détache enfin légèrement du ciel. Le 28 Février 2021, Nikon D40, 18 mm, 800 ISO, à 7h40 montage de 4 poses de 1/100s étagées de f/6.3 à 22 et à 8h40 montage de 5 poses de 1/500s à f/13. B19 : Exemple d'empilement par moyenne (tiré du filé de l'ISS du 24-02-21). Plus on augmente le nombre d'images plus le résultat est lissé mais avec juste deux images empilées le gain est déjà notable, et supérieur à celui obtenu en passant de 10 à 30 images. B20 : En haut à partir d'une image et en bas la moyenne de 5 images. À gauche les versions brutes et assombries à droite. La réduction de bruit n'a pas rendu la Lune plus visible mais plus reconnaissable, ce que l'on constate bien à droite. B21 : On pourrait se dire que la fonction réduction de bruit (incluse dans tous les logiciels d'édition photo) est amplement suffisante mais une comparaison démontre le contraire. En haut à gauche l'image brute et en bas l'image moyennée qui est de meilleure qualité que celle en haut à droite, image unique qui a reçu une réduction de bruit (logiciel) avant assombrissement.     C01 : Premier groupe : les planètes internes. En premier Mercure qui étant la plus proche du Soleil ne s'en éloigne donc jamais trop. Puis Vénus avec son élongation « moyenne » et sa courbe en forme de cloche qui est vraiment différente de celle des planètes du deuxième groupe, celui des planètes externes. Les parcours de Jupiter et Saturne débutent du même point et celle-ci étant à gauche de Jupiter ces dernières années se retrouve donc à sa droite après la conjonction du 21 Décembre 2020. Puisqu'il ne s'agissait que des planètes visibles à l'œil-nu, il ne reste plus que Mars comme possibilité. C02 : Avec les repères qui ont servi à la manière des jeux « Reliez les points » afin de résumer les orbites correctement, en particulier celle de Mercure, la moins bien restituée.

P01 : Le résultat obtenu avec une image par mois. P02 : Celui obtenu avec une image tous les dix jours, soit trois par mois. Suivant les remarques apportées par Michel P. la légende a été améliorée avec des flèches pour le sens de déplacement et des pointillés pour indiquer le passage derrière le Soleil (conjonction inférieure). Bien que toujours composées de segments de droites, seule la trajectoire de Mercure reste brisée, les autres étant devenues harmonieuses. P03 : En comparant les deux versions on se rend compte à quel point la trajectoire de Mercure s'est « agrandie » en particulier au niveau de l'élongation maximale à l'Ouest (mai 2021, en haut). De grosses cassures persistantes indiquent que l'on peut encore l'améliorer. P04 : Avec une image par jour, la trajectoire de Mercure est enfin agréable à l'œil. Le Soleil est devenu presque éblouissant et des Lunes sont parsemées à première vue aléatoirement. Un autre indice non exploité montre si Mercure se trouve (par rapport à la Terre) devant ou derrière le Soleil grâce à la simulation de la magnitude apparente par Stellarium. P05 : En ajoutant les orbites de la Lune, une régularité le long de chaque tracé est constatée apportant un peu d'ordre dans ce fouillis lunaire ! P06 : En superposant les trois versions on voit que pour les planètes externes une image par mois suffit presque pour retranscrire correctement les trajectoires. À trois images par mois Vénus s'ajoute à la liste et les tracés sont cette fois très proches de la version « haute fidélité ». Dans cette version les quelques manques qui affectaient les trajectoires de Mercure sont quantifiables. La rapidité d'Hermès nécessite pour être représentative entre cinq (un minimum) et dix images par mois.     

E01 : Une trouée dans les nuages (de quelques minutes) a permis de photographier la conjonction Mars – Pléiades. Le 3 Mars 2021, Nikon D40, 18 mm, f/3.5, 800 ISO, montage de 4 poses de 6, 10, 15 et 20s. E02 : Le lendemain le ciel était bien plus dégagé ! Le 4 Mars 2021, Nikon D40, 18 mm, f/3.5, 800 ISO, montage de 3 poses de 6, 10 et 20s. E03 : Et le surlendemain le ciel était parfaitement dégagé, mais la conjonction un peu moins serrée. Le 5 Mars 2021, Nikon D40, 18 mm, f/3.5, 800 ISO, montage de 6 poses de  10, 15, 3 x 20s et 30s. E04 : La même nuit mais avec une focale presque vingt fois plus longue. Mars tout en bas à gauche à demi-éclipsée par un poteau électrique et à gauche seulement la moitié des Pléaides. En pivotant le champ de 90° le cadrage aurait été bien meilleur mais il fallait jouer de la clé allen pour cela. Le 6 Mars 2021, Lunette 72/420ED avec réducteur (f=357mm), Nikon D40, 800 ISO, 2 x 30s. E05 : Faire une mosaïque permet d'ajuster encore plus facilement le cadrage. Voici donc la tuile pour Mars, qui est maintenant passée de l'autre coté du poteau. Le 6 Mars 2021, Lunette 72/420ED avec réducteur (f=357mm), Nikon D40, 800 ISO, 3 x 30s. E06 : La planche pour les Pléiades. Le 6 Mars 2021, Lunette 72/420ED avec réducteur (f=357mm), Nikon D40, 800 ISO, 2 x 30s. E07 : Et la mosaïque composée de quatre images. Le temps de pose unitaire était trop faible pour faire ressortir les nébulosités, mais la conjonction se trouvant noyée dans le halo de pollution lumineuse, l'augmenter n'en valait pas la peine. E08 : Une dernière photo de la conjonction entre Mars et les Pléiades.  Le 11 Mars 2021, Nikon D40, 18 mm, f/3.5, 800 ISO, 20s. E09 : Autre conjonction, celle entre Mercure et Jupiter. Décidément les nuages à l'horizon n'auront laissé aucune chance de voir le phénomène. Le 6 Mars 2021, Nikon D40, 18 mm, f/22, 800 ISO, montage de 7 poses de 1/5s. E10 : La Lune s'approche de Saturne...  ...qui reste invisible ! Le 9 Mars 2021, Nikon D40, 18 mm, f/22, 800 ISO, montage de 4 poses de 1/5, 1/2, 3 et 15s. E11 : La Lune en conjonction avec Saturne, mais cette fois même Séléné est difficilement visible. Elle se trouve sur l'image originale légèrement en dessous du coin inférieur gauche de l'agrandissement. Le 10 Mars 2021, Nikon D40, 18 mm, f/22, 800 ISO, montage de 13 poses de 1/25s.                  D01 : Encore une fois le ciel a été plus clément au Japon comme le montre cette photo(montage) prise le même jour que la dernière photo de la série présentée par Martin. Des étoiles étaient visibles (en photographie) là où dans nos contrées la Lune était à la peine pour traverser la « crasse » atmosphérique, l'auteur y voit même un satellite de Jupiter, Stellarium indique qu'il s'agit d'une étoile de la constellation du Capricorne (qui couvre grossièrement le champ photographié). Le 10 Mars 2021 à Daikanbo, EOS Kiss X4, 55 mm, f/4.5, 1600 ISO, 2 x 20s. D02 : Au même moment de l'autre coté de la mer du Japon, Mercure n'était pas visible à l'œil-nu et tout juste en photo. Le 10 Mars 2021 à Yuzhno-Morskoy (Russie), EOS 60D, 57 mm, f/4, 2000ISO, 1/4s. D03 : La lune qui la veille était en conjonction avec Saturne l'est ici avec Mercure. À cause des arbres l'emploi d'un trépied n'aurait pas facilité le cadrage (recherche du réglage idéal), c'est donc à main levée que la photo à été prise avec un compact. Le 11 Mars 2021 à Trivandrum en Inde, COOLPIX P950, 12 mm, f/3.5, 6400ISO, 1/2s. D04 : Tous les points lumineux de l'image sont à l'état de fusion, mais ne sont pas tous des astres. Au sol la lave éjectée de l'Etna (ou sous forme de coulée) le mois dernier et dans le ciel les étoiles, les traits étant évidemment des satellites artificiels. D05 : Ceci n'est pas une comète mais un « nuage » visible près d'une heure, formé par la traînée laissée par la fusée Falcon9 chargée d'envoyer le lot Starlink-21, qui se trouvant en haute altitude est éclairé par le Soleil, alors que ceux (normaux) qui sont plus proches du sol ne le sont pas, restant donc sombres. Le 14 Mars 2021 (6h10) à Norfolk (Virginie USA), Galaxy S9, 4 mm, f/1.5, 1250ISO, 1/7s. D06 : Pour preuve quelques (10) minutes plus tôt, le décollage de la fusée. On remarque un trou dans la trajectoire qui correspond au moment entre la séparation du premier étage et l'allumage de second. On peut aussi voir les légères corrections de trajectoires et le retour du premier étage (réutilisable). Les petits traits (en haut à gauche) sont des étoiles (les plus lumineuses!) qui ont filé et permettent d'apprécier la différence de luminosité (relative) avec la flamme du lanceur. Le 13 Mars 2021 (18h20) à Orlando (Floride, USA), PowerShot G16, 11 mm, f/8, 80ISO, 125s. D07 : La traînée vue d'un autre état. La faible pollution lumineuse a permis aux étoiles de Cassiopée (à gauche) d'être bien visibles. Le 14 Mars 2021 (6h30) à Buxton, Cape Hatteras (Caroline du Nord, USA), DMC FZ70, 4 mm, f/2.8, 100ISO, 15s. D08 : Un autre responsable de traînées, rares en ces derniers mois (on va pas s'en plaindre !) passant dans la champ du capteur de ce passionné du Soleil. Voilà dix ans que cela ne lui était pas arrivé, et l'attente en valait la peine ! À la base Hélios   (ici en Hα) devait avoir le premier rôle, mais un opportuniste lui a volé la vedette. Le 8 Mars 2021 à Ocala (Floride USA), Lunette LS80THa, 403mm, f/D 5, filtre Hα, c	améra DMK 41 AU02.AS. Montage de deux images (disque et proéminences) issues de vidéos traitées (AS2! et RS6) et de l'image contenant l'avion. D09 : Le terme de traînée n'est pas le plus approprié pour décrire la lumière zodiacale, résultat de la réflexion de la lumière solaire sur une bande de poussières inter-planétaires situées dans (pas tout à fait !) le plan de l'écliptique. À gauche Orion, dans la direction du satellite (ou météore l'auteur n'a laissé aucun commentaire) tout à droite, la galaxie d'Andromède (M 31) et bout du cône de la lumière zodiacale, les Pléiades. Le 7 Mars 2021 Klatovy en République Tchèque, EOS 6D MkII, 3200 ISO, 60s. D10 : Sur cette image la galaxie d'Andromède est mieux reconnaissable. Deux (ou trois) raisons sont déductibles : l'emploi d'une monture (étoiles bien rondes) qui permit d'allonger le temps de pose et un traitement plus léger. La lumière zodiacale y est moins intense malgré un ISO plus élevé et un temps de pose trois fois plus long. Le 12 Mars 2021 à Obihiro (sur Hokkaido, île du Nord) au Japon, Nikon (plein format), 20 mm, f/4, 6400ISO, 200s. D11 : Cette fois c'est M 42, la grande galaxie d'Orion qui est bien visible, c'est aussi ici que Mars est la mieux représentée lors de sa conjonction avec les Pléiades. Une étude récente basée sur des données fournies par la sonde Juno (lors de son voyage vers Jupiter) suggère justement que Mars serait à l'origine des poussières responsables de la lumière zodiacale. Elle est éclatante dans la campagne de l'Illinois, état assez « rural » pour l'Est des Etats-Unis avec des zones plutôt épargnée par la pollution lumineuse).  <a href='https://apod.nasa.gov/apod/ap210311.html' target='_display'>apod</a>  ou  <a href='https://www.joshuarhoadesphotography.com/' target='_display'>Joshua Rhoades</a> D12 : Non, il n'y a pas encore d'arbre sur Mars ! Nous sommes bien sur Terre, dans l'Atacama avec à l'horizon (en réalité très proche) les multiples dômes, télescopes et lunettes d'un observatoire dans les environs de San Pedro au Chili en Décembre 2020 lors de l'expédition pour photographier l'éclipse du 14.<a href='https://www.instagram.com/rob.barsa/?hl=en' target='_display'> Robert Barsa</a> D13 : Quelques annotations ne sont pas superflues dans ce ciel de l'hémisphère Sud, inhabituel à nos yeux. On avait déjà reconnu la Voie Lactée et Orion, la tête à l'envers ! Peut-être pas les nuages de Magellan et encore moins la légère pointe de lumière zodiacale. <a href='https://apod.nasa.gov/apod/ap210305.html' target='_display'>apod </a> (passer la souris sur l'image pour faire apparaître les légendes) D14 : La conjonction de Mars avec les Pléiades prise avec les méthodes utilisées pour le ciel profond, ainsi les nébulosités sont bien visibles. Le 4 Mars 2021 à Mudanya en Turquie, EOS 6D refiltré, 200 mm, f/2.8, 1600 ISO, 84 x 45s. D15 : La même méthode a du être employée ici. Non pas pour révéler des objets faiblement lumineux, simplement pour s'affranchir des mauvaises conditions d'un ciel très pollué par l'éclairage urbain. Les constellations semblent être à l'envers car la photo a été prise en Australie par cette <a href='http://www.mystardustobservatory.com/astro-blog' target='_display'> astronome </a>qui a collaboré avec la NASA. En l'honneur de la journée de la femme, le reste de la série sera exclusivement féminine. Le 5 Mars 2021 sur la Gold Coast dans le Queensland, EOS 70D, 2500 ISO, 5 x 5s. D16 : Une aurore de type drapeau publiée sur apod le 14 Mars 2021 mais prise six ans auparavant (presque jour pour jour) à Kiruna en Suède. <a href='https://apod.nasa.gov/apod/ap210314.html' target='_display'>Apod</a> ou <a href='https://www.instagram.com/angrytheinch/' target='_display'>Mia Stålnacke</a> . Le 17-03-15, D800, 14mm, f/2.8, 1000 ISO, 8s. D17 : Une aurore « piquet de clôture » selon la vision qu'en a la réalisatrice de cette image. Le 13 Mars 2021 à Walker (Michigan, USA). D18 : Toujours dans la même soirée et le même secteur.<a href='https://lauriekragseth.smugmug.com/browse' target='_display'> L'image </a>est disponible sans informations (encore une fois), la région serait-elle propice aux secrets ? Le 13 Mars 2021 à Two Harbors (Minnesota, USA). D19 : Encore la même aurore, la plus belle prise de cette (récente) chasseuse. C'est dans cette branche de l'astrophotographie que les femmes sont le mieux représentées, contrairement au ciel profond où elles sont très rares. Cette fois des informations sont fournies ! Le 13 Mars 2021 à Eagle Harbor (Minnesota, USA), Z6, 20mm, f/5, 4000 ISO, 30s. D20 : Mise en scène artistique d'une aurore publiée sur apod le 28 Février 2021 mais prise en Mars 2017 en Islande. Les photos publiées sur ce site sont certes très belles (mis à part les images « scientifiques ») mais rarement récentes ! Les images (du jour !) ne sont pas « du » jour, car l'esthétique demande un peu de temps pour les améliorations. <a href='https://apod.nasa.gov/apod/ap210228.html' target='_display'>Apod</a> ou <a href='https://alynwallacephotography.com/' target='_display'>Alyn Wallace</a>      F01 : À gauche un modèle neuf de bouclier avant composé de résine phénolique, qui ressemble aux disques a tronçonner le métal, dont les grains abrasifs sont aussi liés avec cette matière. Au milieu le bouclier arrière revenu de sa mission et portant les stigmates de la rentrée atmosphérique. À droite le module (copie ?) qui contenait les capsules, dont les capteurs ont mesuré une température extérieure de 10000°C alors que l'intérieur « était maintenu à une température ne dépassant pas significativement la température normale du milieu à l'atterrissage » selon les déclarations faites à la conférence de presse du 5 mars 2021. Ayant atterri dans le désert australien (en décembre c'est l'été là-bas !) on peut imaginer que la température a pu osciller entre 40 et 50°C. F02 : En haut la première récolte faite en surface, en bas celle faite en profondeur qui paraît plus claire mais les conditions d'éclairement ont l'air différentes. Il n'y a pas encore d'informations disponibles sur les analyses (si elles ont commencé!), seul le poids est connu pour l'instant.

 

  

atelier du 15 mars :

Décidément l'actualité de mars est dominée par Mars ! Images transmises par Perseverance après son « amarsissage » réussi (en février), les surprenantes données de Juno puis la conjonction avec les Pléiades, notre voisine joue sur bien des terrains ! Autant de sujets sur lesquels les dix participants se sont fait gentiment les dents et que nous allons détailler.
Daniel a commencé en commentant les vidéos en haute-définition transmises par J.P. Vergne (après un premier lot « conventionnel » le mois dernier) en s'attardant sur quelques détails. Les vidéos

Martin est ensuite revenu sur la devinette « orbites » avec une nouvelle image au taux d'échantillonnage trois fois plus élevé que la précédente (passant d'une image par mois à une tous les dix jours), et une autre (1 img/j !) qui décrit enfin correctement le trajet de Mercure, qui n'est ni « réel », ni « fictif » mais relatif. A voir dans le tableau ci-dessous. Nous y reviendrons ultérieurement lors d'un atelier, tout comme les réponses aux jeux proposés par Robert (danse des astres et danse des deux) afin d'en augmenter le taux de participation. Sans être très difficiles, ces derniers demandent tout de même un peu de réflexion, contrairement aux devinettes « du club » ne nécessitant en général que de maigres recherches !
Sans faire durer le suspens, certain(e)s attendant ce moment avec impatience, les photos de la rencontre entre la petite bille rouge et les sept sœurs ont étés dévoilées. Place aux photos maulaisiennes de Martin avant de passer aux belles images disponibles sur la toile. Cette conjonction fut moins serrée que celle survenue avec Vénus onze mois auparavant, mais rendons lui tout même honneur car Mars ne repassera pas aussi près d'Alcyone avant 2038. Pour faire écho à la journée de la femme pas moins de 30% des photos tirées d'internet sont l'œuvre de réalisatrices, que l'on retrouve en fin de série. Non pas que le masculin l'emporte sur le féminin, mais elles sont classées par catégories en débutant avec les conjonctions et terminant avec les aurores boréales, domaine où la parité est la plus équilibrée. Une petite entorse pour la dernière photo, Alyn (faux-ami) a bien du talent, des cheveux longs, mais aussi de la barbe !
Nous avons terminé cette soirée avec quelques nouvelles des échantillons rapportés par Hayabusa2, et pour les personnes voulant se rendre à Sagamihara la capsule y est exposée jusqu'au 11 avril 2021. Évoqué à demi-mots, voici donc des documents rapportant le rôle (probable) de Mars à propos de la bande de poussières inter-planétaires responsables de la lumière zodiacale.

Martin

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atelier du 1er février :

C'est encore par écrans interposés que nous nous sommes « retrouvés » (à dix) pour cette nouvelle rencontre, tout comme le monde entier qui a pu suivre (par procuration et en léger différé !) l'arrivée de Perseverance sur le sol martien à l'aide de ce moyen. Sujet largement évoqué dans les médias, cependant Daniel a su trouver des informations complémentaires intéressantes à partager.
Une fois revenus sur Terre ce fut l'occasion de répondre au quiz proposé par Florence (et Lucas ?), sans attendre les membres n'ont pas eu (ou pris) le temps de rechercher. Cette épreuve recensa de nombreux participants qui ont localisé (presque) toutes les bonnes réponses. Annoncé comme facile, certains sont allés trop loin, en particulier concernant le Mont-Blanc. Pas le nôtre, ni hypothétiquement sur Mars, il s'agissait tout simplement de la traduction littérale du nom d'un site hawaïen bien connu des astronomes, le Mauna Kea. Une autre réponse était attendue, celle concernant la devinette à la fin du diaporama sur l'analemme (atelier du 1 Février 2021). Comme indiqué dans les indices (envoyés par mail), les planètes peuvent être placées dans deux groupes distincts, celles qui ne s'écartent pas trop du Soleil avec des trajectoires tortueuses, puis celles aux tracé plus linéaire et traversant l'image. Ces deux groupes correspondant respectivement aux planètes internes et externes, les deux courbes divergentes (en bas à gauche) retracent le parcours de Jupiter et Saturne, objets d'un autre indice, la conjonction entre les deux géantes gazeuses (21 Décembre 2020) le jour du début de l'année « solaire » et de la fenêtre temporelle utilisée (entre deux solstices d'hiver). Une remarque pertinente de Michel P. à propos de Mercure dont les nombreuses conjonctions se différencient mal entre les supérieures et inférieures demande d'y revenir à l'occasion du prochain atelier. Le faible échantillonnage (une image/mois) suffisant pour les mouvements du Soleil en est la cause !
Nous avons terminé en contemplant des photos récentes d'origines diverses. Quelques unes de la Lune passant derrière la chapelle de la résidence des Ducs de la Trémoille réalisées par Robert. On aurait préféré voir Séléné mieux placée, mais en raison du couvre-feu le point de vue idéal était inatteignable, l'artiste étant restreint aux limites de son jardin ! Quelques autres de Martin présentées en majeure partie brutes (lors de l'atelier faute de temps pour les traitements et la cosmétique, néanmoins effectués pour la publication) avec la Lune comme sujet principal, et le sable du Sahara en invité spécial comme en témoignent de nombreuses photos diffusées sur la toile.

Martin

activités de mars 2021