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Tentative infructueuse sur un très jeune croissant de Lune âgé de moins de 24 heures. Le croissant étant très fin (1%) et qui plus est encore proche du Soleil (11,5°) rend l'opération délicate. Dans ce cas de figure, entre le ciel encore trop clair pour voir le croissant, et le moment du coucher de la Lune, la fenêtre de visibilité est courte et le croissant forcément proche de l'horizon. Ici le fin voile nuageux a suffit pour l'absorber. Le 12 Février 2021, Nikon D40, 18mm, f/20, 5x 1/50s, 800ISO. Malgré un ciel plus chargé, la Lune âgée maintenant de deux jours se laisse plus facilement photographier que la veille. Le 13 Février 2021, Nikon D40, 18mm, f/20, 1/2s, 800ISO.      Voici une tentative réalisée en plein jour qui s'est révélée fructueuse. L'emploi d'une monture (GOTO ?) et d'un filtre IR (850 nm) sont indispensables pour réussir ce cliché, car même à travers l'instrument la Lune n'était pas perceptible à l'œil du photographe. Le 12 Février 2021 à Rafaela dans la province de Santa Fe en Argentine. Lunette Esprit 120ED, caméra ASI 183MM, Ce croissant légèrement plus vieux (1,57 jours) se laisse photographier avec un équipement plus conventionnel. Le 13 Février 2021 dans la région d'Ibaraki au Japon. Lunette FC50/400, caméra NexImage5. La Grande Ourse accompagnée de météores. Un électrométéore (l'aurore), un photométéore (l'arc en ciel) et un hydrométéore (la pluie) responsable de l'apparition du précédent sûrement visible du photographe mais que l'on ne discerne pas précisément sur l'image. Le 27 Septembre 2020(?) à Castor en Alberta (Canada). Ici ce n'est pas un météore mais la lumière zodiacale résultant de la réflexion de la lumière du Soleil sur des poussières qui circulent entre les planètes dans le plan de l'écliptique. Le 13 Février 2021 dans le Parc national de Thy au Danemark, Canon EOS 6D, 14mm, f/1.8,  3200 ISO, 30s. L'aigle de l'arctique publiée le 24 Janvier 2012 sur APOD.  au-dessus de Grotfjord, en Norvège Un héron plonge la tête dans l'(eau) aurore boréale. Le 6 Février 2021 dans le District d'Opportunity No17, Alberta, Canada. Séance par -30°C, la rotule et le trépied étaient pétrifiés par le gel, mais heureusement dans la bonne position pour prendre cette photo ! Canon D850, 14mm, f/1.8, 2500 ISO, 1,6s. Une colombe qui s'étire les ailes à Kvaløya, Tromsø en Norvège, le 2 Février 2021. Canon EOS 5D, f/3.2, 2000 ISO, 3,8s. Quelques minutes plus tard l'oiseau s'est évanoui dans une forme plus confuse. Puis une nouvelle figure prend place. Une hirondelle négociant un virage serré. L'astronomie regorge de spécialités : astrophysique ; astrographie ; astrophotographie...  ...et bientôt astro-ornithologie ! Le 8 Février 2021 à  Balsfjord, Troms og Finnmark en Norvège. Canon EOS 5D, f/3.2, 1600 ISO, 1,9s. Quelques instant après. L'aurore est plus rapide que les nuages qui sont quasiment à la même place que sur le cliché précédent ! Superbe photo de la Tête de Cheval avec des nuages aux belles volutes. Le 5 Février 2021 à Dolianova en Italie. Télescope C14HD + réducteur Hypestar V3, caméra ASI 294MC, filtre Hα,  60x300s ; filtre L, 170x60s. Télescope C14HD + réducteur Hypestar V4, caméra ASI 2600MC, filtre LPS, 36x120s. Pose totale : 9 heures (sur plusieurs nuits ou séance marathon ?). Pour rappel voici la photo de Martin publiée en début d'année. Celle-ci est bien moins détaillée, mais avec une ouverture cinq fois moins grande et un temps de pose près de sept fois moins long (6,775), cela fait (en négligeant l'obstruction du C14HD) 165 fois moins (entre 150 et 160 en réalité) de photons collectés ! Si on ajoute la différence de qualité entre les capteurs (caméra astro moderne contre vieil APN), on comprend que la comparaison n'est pas soutenable.  Lunette 72/420ED avec réducteur (F=357mm), Nikon D40, 800 ISO, 8x10min. Une belle tentative sur M 42 (Grande nébuleuse d'Orion). De prime abord en voyant les fines extensions de la nébuleuse, on pourrait penser qu'il faut du matériel performant pour obtenir un résultat. C'est en partie vrai et la mention kanotunodaira Observatory (en bas à droite) le laisse présager. Mais si l'on regarde, la mention en haut à gauche 35cmxWS40 peut paraître obscure, Pixel 4a désigne un modèle de smartphone de Google, et si l'on regarde sur le coté gauche de l'image le ciel y est anormalement sombre. Ceci est dû à la technique employée, la projection par oculaire, rendant la mention moins mystérieuse. 35cm pour 350mm d'ouverture (télescope de l'observatoire), WS40 est l'oculaire employé ce qui donne un grossissement de 50. Le 10 Janvier 2021 à l'observatoire  kanotunodaira dans la désormais célèbre préfecture de Fukushima. Une nouvelle image de l'échantillon « Room A » récolté lors du premier touché en février 2019, placé dans des "récipients d'observation" (3 boîtes d'un diamètre de 21 mm et d'une profondeur de 5 mm), est plus noir qu'une chondrite carbonée typique. Lors de la conférence de presse du 4 février dernier, Hirohiro Usui (professeur, à l'Institut JAXA des sciences spatiales et astronautiques) a déclaré: «L'échantillon est noir d'après les données obtenues par Hayabusa2 en observant Ryugu. J'aurais pu m'y attendre, mais je pensais que ce serait plus poreux et cassant. J'ai été surpris que les particules soient dures.» Au 10 février, "Hayabusa2" est à environ 33 millions de km de la Terre (environ 86 fois la distance de la Lune). Il pilote actuellement ses trois moteurs ioniques vers l'astéroïde 2001 CC 21.
 

  

atelier du 15 février

Les plus fidèles se sont retrouvés devant la mosaïque de leur écran Zoom à l'invitation de Lucas. Bavardages habituels sur les états de santé, covid et vaccination.

Ginette a ouvert la soirée en nous parlant d'Hélène Courtois, cosmographe, qui fut l'objet de l'émission "Science Grand Format" (re)diffusée jeudi dernier sur France 5. Elle n'est pas une inconue pour nous puisque Daniel Pomarède nous a en déjà parlé lors de sa venue au lycée Jean Moulin le 27/01/2015 (rencontres 2015). En 2019 lors de la rencontre Astrolys nous avions pu voir ce film " Voyage sur les flots célestes". La vidéo est sur notre site, à voir avec ce lien.

Daniel, prétextant l'impératif de l'actualité, a tenté de nous expliquer comment le rover Perseverance devrait se poser en douceur sur le sol martien jeudi prochain à 21h30. Il s'est inspiré des vidéos récemment indiquées par JP Vergne. Malheureusement Zoom ne permettant pas de diffuser valablement les vidéos, Daniel a dû se contenter de montrer des images fixes. Mais il vous invite à les visionner, si ce n'est déjà fait. Vous comprendrez mieux ses explications en (re)voyant le déploiement du bras articulé de Perseverance capable de forer la roche et de ramener son prélèvement pour le ranger dans le ventre du rover. Ces échantillons devraient être récupérés dans les prochaines années par une autre sonde pour être ramenés sur Terre. Autre spectacle : la naissance du petit hélicoptère (moins de 2 kg) tel une chrysalide qui dégage ses pattes et ses ailes avant de prendre son envol. Vous saurez tout en regardant cette dernière vidéo très bien commentée (en français) : https://www.youtube.com/watch?v=UNT93jqcaTI. En particulier on y explique l'intérêt de déséquilibrer la capsule pour créer une portance pendant l'entrée dans l'atmosphère : la capsule va alors "planer", rallongeant la durée donc l'efficacité du freinage. S'il vous manque encore des informations connectez vous sur wikipedia

Autre actualité de la semaine : une conjonction triangulaire Lune, Mars, Pléïades ce vendredi comme Jacqueline et Michel nous l'ont indiqué avec Stelvision.

Ensuite Robert nous a commenté la vidéo (communiquée, elle aussi, par JP Vergne) de l'émission "La Conversation Scientifique" avec pour invité l'astrophysicien Jean-Pierre Bibring. Sur le document joint Robert a indiqué les passages les plus marquants de l'entretien, avec le lien vers la vidéo.

Martin a clôturé la soirée en nous présentant des photos, spectaculaires comme il en a l'habitude.

Daniel.

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atelier du 1er février

Conquis par l'ivresse du succès, notre prestidigitateur s'est laissé dépasser par la technique en voulant ré-éditer son exploit, se prenant ainsi les pieds dans le tapis. Non dérouté par la situation, cela a permis à notre couple d'artistes d'œuvrer à l'improviste dans un autre registre, le mélo-drame... ...muet ! Problème de lien ou mauvais paramétrage (micro désactivé ou autre), toujours est-il que l'image était correcte alors que le son se faisait remarquer par son absence. Le temps de régler ce menu problème laissa l'opportunité à Eugène d'être à l'heure (bien malgré lui !) pour le début (effectif) de cette réunion, où onze participants furent recensés.
Pour commencer Robert nous a dévoilé la partie 2 du dossier « cadrans solaires », où certains pensaient passer à la pratique, mais la théorie fut encore au programme, Après le comment au mois de Janvier, ce fut le tour du pourquoi dans ce qui aurait pu s'appeler partie 1b. Obliquité, ellipticité, jour sidéral, jour solaire, lois des aires de Kepler et équation du temps. Un vrai cours magistral épaulé par quelques animations (Géogébra) pour en faciliter la compréhension, donnant l'occasion à Michel P. de mettre en lumière la translation elliptique, mouvement que l'on retrouve dans les orbites.
Une autre présentation par Martin sur un sujet connexe et tombant à point nommé, les analemmes, a permis aux membres égarés de regagner le bon chemin. Abordant d'une manière bien plus simplifiée les mêmes notions car les sujets se recoupent largement. Précisons qu'ils ont un sérieux point commun, le Soleil et sa perception géocentrique !
Si l'exposé de Robert demande de l'attention car chargé de démonstrations, celui de Martin souffre d'un manque d'informations et nécessite les commentaires d'un conférencier pour éclaircir les zones d'ombres ou combler les larges trous dans les explications !
Nous avons continué avec les quelques photos de Martin. Élongation maximale de Mercure puis jeux de lumière avec la Lune dont le X de Werner (à voir sur Stelvision X lunaire) et d'autres qui ont offert une transition pour le sujet suivant concernant les météores. Ce terme est souvent employé de façon trop restrictive pour désigner les étoiles filantes (météoroïdes), mais il recouvre bien d'autres phénomènes, tant que seuls les photométéores ont été abordés.

Ensuite nous nous sommes intéressés aux étoiles filantes en répondant à une question paraissant anodine sur la possibilité de vision du même lithométéore par deux observateurs se situant en deux lieux différents (Thouars et Boulogne s/mer). À la fin de l'exposé, une demande sur le cas de l'ISS a rendu le document caduque, il sera donc complémenté et (re)présenté lors d'un prochain atelier.

Martin

activités de février 2021