atelier du 18 janvier
Ensuite Robert nous a présenté les étapes de fabrication du cadran solaire réalisé pour son fils d'Avranche qu'il nous a dévoilé en tout début d'année. Avant de passer au façonnage, bien des paramètres doivent être choisis, déduits ou calculés. En résumé : la longueur maximale de l'ombre ; les coordonnées et l'orientation (inclinaison, déclinaison) du lieu d'implantation. Armés de ces renseignements, les calculs peuvent être lancés, ici à l'aide d'un programme conçu et gracieusement fourni par J.P. Vergne. Ainsi sont désormais connus la longueur et l'angle du style, tout comme l'emplacement des ombres portées. Ayant toutes les informations (partie intellectuelle) sous la main, la réalisation de l'ouvrage (partie manuelle) peut être envisagée.
Pour sa part Martin, en plus de ses habituelles photos est revenu sur le cliché d'aurore prenant la forme d'un Phœnix, dont certains ont émis des doutes quant à son authenticité. A l'aide de multiples exemples, la démonstration que la nature soit à même de nous offrir des occasions de la personnifier n'est plus a faire. Certains exemples auraient pu être tirés du domaine minéral ; agrégation, fracturation, érosion, sédimentation... …qui peuvent être parfois surprenants (en explorant le site sur Mars ?, atelier du 21 Décembre 2020), mais les fluides étant autrement plus dynamiques, les occurrences sont forcément plus fréquentes.
Martin
atelier du 4 janvier :
Pour commencer, un retour photographique sur la grande conjonction du 21 Décembre.
Robert nous a fait une sélection de clichés nous faisant voyager sur presque tous les continents ! Certaines de très bonne facture, en revanche d'autres n'était pas d'une qualité remarquable. Celles réalisées par les astrophotographes du club les valant largement. A noter qu'avec les performances grandissantes des smartphones, l'astrophotographie se démocratise, mais la qualité obtenue par ce moyen est encore médiocre et les domaines d'applications restreints au planétaire, en particulier la Lune.
Inspiré par la photo de la Lune (atelier du 7 Décembre 2020) et son commentaire comparant la hauteur de passage de Séléné (au zénith) avec celui d'Hélios, Daniel nous a concocté quelques planches pour en étayer l'explication. En représentant la position de l'écliptique et celle de l'orbite de notre satellite par rapport à la Terre et ce à six mois d'intervalle, la compréhension s'en trouve facilitée ainsi que la Lune puisse se trouver possiblement jusqu'à cinq degrés au-dessus ou en-dessous de l'orbite solaire. Programmée (sur Géogébra) une simulation de l'orbite lunaire permet d'appréhender un autre rythme, celui de la régression des nœuds. Démarrant le 14 Décembre, car souvenez-vous il y avait un autre phénomène céleste permettant de synchroniser les trois corps en jeu ! Une éclipse totale de Soleil, qui s'explique par la présence de la nouvelle lune sur le nœud (descendant ce jour là), situation qui implique que le Soleil, la Lune et la Terre sont alignés. A découvrir !
Ensuite Julien nous a emmenés dans le Var, où outre les beaux paysages et les marques laissées par une tempête, nous a fait découvrir quelques images de santons plus ou moins astronomes, intimement liés à l'astrologie dans ces anciens temps (ou l'inverse ?).
Pour finir, Martin a continué sa série photo sur la conjonction Jupiter-Saturne, donné quelques nouvelles des échantillons de Ryugu (podcast : la méthode scientifique) et partagé une photo d'aurore publiée sur Astronomy Picture Of the Day (apod.nasa). Datée de 2015 mais toujours aussi impressionnante.
Souhaitons que cette année soit plus riche en rencontres physiques (9 en 2020 contre 30 en 2019) avec l'arrivée du vaccin, malheureusement concomitante avec celles de variants du virus. Ira-t-on jusqu'à annuler une deuxième Nuit des étoiles ? Bien malin qui pourra le prédire !
L'ObservaThouars vous souhaite une bonne année 2021.
Martin