Les

Daniel.

Seuls deux valeureux membres avaient fait l’effort de se rendre dans les bâtiments d’Anne Desray, les autres ayant préféré rester à domicile. Mais l’ensemble des huit participants se sont connectés en visio pour cet atelier. Le seul aléa (rapidement réglé) fut un écho côté salle de réunion, éliminé en désactivant le micro d’un des deux ordinateurs, qui étant placés côte à côte, dédoublaient le son.
La soirée fut très largement consacrée à une documentation extrêmement intéressante transmise par J.P. Vergne et présentée par Daniel, dont les commentaires (de son aveu même) furent moins complets et captivants qu’auraient pu l’être ceux donnés par l’expéditeur qui est passionné par ce domaine : les cratères terrestres d'impacts météoritiques. Tout d’abord nous avons fait (virtuellement) plusieurs fois le tour de la Terre en partant à la découverte de différents cratères d’impacts météoritiques qui parsèment notre planète. Ce n’étaient certes pas les plus gros, parfois plusieurs dizaines kilomètres tout de même, mais loin des cicatrices dépassant la centaine de kilomètres, en revanche ils étaient plutôt esthétiques et pour la plupart aisément identifiables. Si des caractéristiques sont communes avec les cratères volcaniques, en particulier la forme circulaire, leur géologie diffère largement ce qui permet de les distinguer à coup sûr. Nous avons donc contemplé ces reliques de collision entre Gaïa et d’autres corps célestes puis en avons mesuré grossièrement taille et profondeur, remarquant plusieurs cas de figures. Ressemblant vraiment à un trou bien rond, parfois agrémenté d’un pic central et ressemblant d’autres fois plus étonnamment à un vrai volcan (Brésil) où seul un dénivelé positif est mesurable. On peut imaginer qu’il ne reste plus que le piton central, le reste ayant été érodé au fil des millénaires par les rudes conditions climatiques rencontrées dans la jungle amazonienne, ou n’avons-nous pas assez "dézoomé" pour en trouver les contours ?
Ensuite Daniel nous décrit dans les grandes lignes ses travaux pour mettre en ligne un logiciel transmis et conçu par J.P. Vergne. Ce programme permet de concevoir des cadrans solaires (déclinants verticaux) ajustés à n’importe quel endroit. C’est en effet la méthode à suivre, définir le lieu où sera placé le cadran, puis sa fabrication. L’inverse de ceux que l’on trouve dans le commerce, qui étant déjà réalisés doivent pour être relativement juste placés face bien au sud, ce qui est rarement le cas des bâtiments existants.
Pour finir, Robert nous a prévenus de la tenue d’une conférence (gratuite) sur la Lune qui aura lieu le 7 décembre à la Station T. Nous y sommes conviés, certains ayant même suggéré une présence obligatoire !

Martin

Pour (re)voir ces cratères vous avez sûrement déjà installé Google Earth sur votre ordinateur, mais dans le cas contraire faites-le sans tarder.
1 - Cliquez sur ce LIEN pour enregistrer dans le dossier de votre choix la liste des cratères (crateres.kmz).
2 - Ouvrez ce dossier et double-cliquez sur le fichier crateres.kmz. Google Earth va s'ouvrir.
3 - Cliquez à l'endroit indiqué sur cette IMAGE. Vous obtiendrez la liste des cratères et pourrez aller les voir.

. Petit jeu pour le prochain atelier : recherchez l'âge estimé de ces différents cratères.

Daniel