atelier du 18 février

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vidéo-atelier du 23 novembre

Malgré ce nouveau confinement, nous avons pu nous réunir et qui plus est, sans avoir a respecter les distanciations nécessaires au protocole sanitaire, ni remplir d'attestation ! Vous l'aurez deviné, cet atelier s'est déroulé en mode virtuel, grâce à une application (Zoom) de visioconférence. Après quelques essais la semaine précédente en petits comités, afin que même les membres les moins à l'aise avec l'outil informatique ne soient laissés de côté, nous nous sommes retrouvés assez nombreux (12) pour cet atelier dans un format encore inédit pour notre club.
Comme bien des premières, tout ne fut pas parfait, mais l'essentiel était de se retrouver ensemble. Bavardages annexes et rappel aux retardataires pour la première partie, et une fois tous connectés, nous avons eu l'occasion de partager quelques documents (principalement liens et photos). Daniel nous a montré quelques belles photos de la comète (lui qui n'eut la chance de la voir de ses propres yeux) tirées du dernier Ciel et Espace, et aussi quelques unes prises par nos astro-photographes attitrés ; ensuite Robert a partagé (à l'écran puis par mail) quelques liens intéressants de Sciences et Avenir. Puis Jacqueline nous a fait part des dernières publications de Futura-Sciences et pour finir Martin a rapidement commenté ses dernières photos (Mars, M42, Saturne et Jupiter).

    Saturne, Jupiter accompagnées d'une belle étoile filante semblant surgir de la constellation de l'Aigle. Le 15 novembre 2020, Nikon D40, 18mm, 800 ISO, 30s. Même point de vue et même protagonistes accompagnés cette fois-ci de la Lune. Le 17 novembre 2020, Nikon D40, 18mm, 800 ISO, montage (HDR) de trois poses de 2, 6 et 30s. Image improbable avec une Jupiter, deux Lune(s) et trois Saturne(s), issue d'un montage de trois prises. Les clichés ont été recentrés sur Jupiter pour mettre en évidence le rapprochement des deux géantes gazeuses, qui est de plus en plus rapide (en apparence). On remarque que l'écart entre les deux planètes est loin d'être régulier, deux fois plus faible en trois mois (Juillet à octobre), qu'en un seul (Octobre à Novembre), qui lui-même est deux fois plus faible que celui pour le mois à venir (conjonction le 21 Décembre 2020) ! Les 18 Juillet, 24 Octobre et 19 Novembre, Nikon D40, 18mm, 800 ISO. Mars, photo  issue d'une vidéo de 3000 images dont les 360 meilleures ont été combinées à l'aide d'Autostackkert!2 puis traitée (ondelettes) avec Registax6. Lunette 72/420ED (focale portée à 1050mm), caméra ASI 178MC. la même en gros plan Persée et les Pléiades. Les plus fin observateurs reconnaîtrons aussi le Triangle et le Bélier. Le 17 Novembre 2020, Nikon D40, 18mm, 800 ISO, 30s Pour celles et ceux qui n'auraient pas su retrouver les constellations ! La(es) nébuleuse(s) de l'épée d'Orion (M 42, au centre). Photo brute, lunette 72/420ED, Nikon D40, 800 ISO, pose 17min 15s. Avec soustraction du Dark, le ciel est déjà plus sombre et l'on perçoit même le passage d'un satellite (en haut à droite), par contre des taches plus ou moins sombres sont apparues. Un nettoyages des optiques serait le bienvenu ! Entièrement traitée (Dark, Offset, Flat), les nébuleuses se détachent clairement. Une série en lieu et place de cette unique prise aurait donné un meilleur résultat, mais aurait aussi considérablement rallongé la séance d'acquisition (près de trois heures pour une série de dix poses !). Je dois vous avouer que je n'ai pas eu le courage à cette heure tardive (4h53), sachant qu'il fallait encore faire les images de pré-traitement. L'épée d'Orion recadrée avec le nom des différentes nébuleuses qui la composent. On remarque que les faibles étoiles ont une forme d'auréole alors qu'elles devraient être ponctuelles. Ce défaut provient d'une mise au point perfectible et surtout du traitement qui a été trop forcé à cause d'un RSB (rapport signal sur bruit) trop faible (nombre de poses trop faible). Encore Orion, mais ici un gros-plan sur le duo M42-M43. Les faibles étoiles déformées sur le cliché précédent sont ici plus réalistes, mais le cœur des nébuleuses est saturé. Lunette 72/420ED, caméra G3M 178M, pose 13x4min. En ajoutant des séries de poses plus courtes on retrouve les détails de parties les plus lumineuses. Photomontage des 6 séries de 15 poses (5s ;10s ; 15s ; 45s ; 2min et 4min). Ici l'image obtenue avec la caméra astronomique est (redimensionnée et) replacée sur celle obtenue avec l'appareil photo. On remarque que le champ couvert par la caméra est un peu trop faible pour capturer l'ensemble des faibles extensions de la nébuleuse.

La dernière partie de cette rencontre par caméras interposées a été l'occasion de « jouer » avec les différentes possibilités offertes par la technologie, par exemple en changeant le « fond d'écran » capté par la (les) webcam. Daniel s'est alors retrouvé en notre compagnie (réunion « Wirtanen », Galette des rois 2020...), puis nous a guidés pour que l'on puisse en faire autant de notre côté avec plus ou moins de succès suivant la qualité des webcams ! Nous avons aussi exploré d'autres fonctionnalités en testant des effets (chapeaux, masque de Zorro...) ce qui nous a bien fait rire. Bien peu d'astronomie pour cette première, mais nous avons pu renouer le contact et ferons mieux la prochaine fois en attendant de nous retrouver autour d'instruments d'observation, qui vu la conjoncture, ne pourra se faire désormais qu'en 2021.

Martin

activités de novembre 2020