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atelier du 18 novembre

Pour cet atelier, réunion en salle. Les fines précipitations en cours à l'heure du rendez-vous n'ont pas laissé d'autre choix aux neuf participants, qui ont apprécié de se retrouver à l'abri de l'humidité pénétrante, caractéristique de la saison.
En arrivant, fait inhabituel, la grande salle était occupée, nous avons donc débuté en patientant dans la salle de pause. A cette occasion, Florence énuméra les difficultés qui ont mené à l'annulation de la manifestation prévue pour le transit de Mercure. En sus des nombreux coups de téléphone, lettre au Maire, convention Mairie/CSC, logistique compliquée (jour férié), et pour finir les différents sites météo peu optimistes ... Rien de très engageant. La rumeur dit que quelques personnes ont fait le tour de la place en pensant nous y trouver, puis sont reparties, sûrement déçues. C'est à ce moment que les retardataires firent leur apparition et qu'au même instant les participants à la réunion imprévue disparurent en nous laissant disposer de la grande salle et ses moyens de projection.

Après un rapide déménagement, nous avons abordé les actualités avec un passage de l'ISS devant le Soleil prévu le 30 novembre (information non confirmée), un autre passage est prévu (par Calsky) le 5 décembre (en début d'après-midi) dont le centre de la bande de visibilité se situe aux abords de Loudun. Toujours coté actualité, la Maison du Thouarsais a contacté le club pour un possible partenariat, nous allons proposer les dates du 19 juillet et 18 septembre 2019 comme favorables pour des observations publiques.

Ensuite retour sur le transit de Mercure, parmi les différents membres présents ce soir-là, seul Eugène a pu apprécier le spectacle à l'oculaire. Pour que tous puissent en profiter, nous avons visionné une vidéo (NASA), et un chapelet réalisé par Martin (à partir de ces mêmes données). Certains furent alors étonnés de la rectitude de la trajectoire de Mercure, et se souvenant de la courbe décrite par Vénus lors de son précédent transit (en 2012), les interrogations commencèrent alors a poindre. Pour débuter notre enquête collective, avons consulté notre fidèle assistant, le célèbre Stellarium, en affichant les orbites des objets du système solaire, et constaté que Mercure est la planète qui a l'orbite la plus inclinée (proche de 7°), mais cela ne nous avançait guère ! La différence essentielle vient en effet de la monture. Avec une prévision précise de la trajectoire, et un suivi tout aussi précis à l'aide d'une monture équatoriale, nous obtenons un trajet bien droit (et même horizontal), alors que si l'on utilise une monture altazimutale, qui est affectée par la rotation de champ, on obtient alors une courbe plus ou moins prononcée. Suite a ces recherches instructives (où Daniel nous a manqué), Florence proposa d'organiser des "exposés" sur des thèmes (définis à l'avance, ou pas), qui seraient présentés par les "experts (du dimanche !) en la matière". Cette proposition marqua la fin de cette soirée, arrosée du cidre et des petits gâteaux d'Eugène.

Martin

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atelier du 4 novembre


Avec une alternance fréquente entre les belles éclaircies et la pluie, nous n'avons pas jugé opportun de tenter une séance d'observation, même si la Lune et les trois belles d'été nous accueillaient, puis Orion avant de partir, nous invitait à faire de beaux rêves ! Nous nous sommes donc réunis dans la grande salle du centre socio-culturel où les huit participants avaient largement de quoi se mettre à l'aise.
Au programme de cette soirée : transit, Starlink, et deux vidéos. Concernant la séance d'observation publique prévue pour le transit de Mercure, après la distribution d'affiches et flyers nous sommes convenu de nous retrouver sur le parking d'Anne Desrays à 13h40, afin de récupérer les instruments. Mais deux jours plus tard, la diffusion des affiches fut interrompue, car la décision venait de tomber : annulation de la manifestation. Tant de lourdeur administrative et logistique pour une météo et une fréquentation incertaine auront eu raison de cette initiative. Côté actualité, Julien, nous a dit avoir entendu parler de Starlink, la constellation géante de satellites de SpaceX. Une deuxième volée (après celle de mai) de soixante satellites est prévue le 11 novembre, et une demande pour une autorisation de lancer 30 000 satellites supplémentaires vient d'être lancée (après l'autorisation accordée pour 12 000), alors que trois unités lancées en mai seraient déjà perdues et hors de contrôle. Le 2 septembre dernier, l'agence spatiale européenne a dû détourner un de ses satellite d'observation (Aeolus) afin d'éviter une collision un des membres de cette même constellation starlink. Les demandes pour des règles de "circulation" dans l'espace, comme il en existe sur terre, en mer et dans les airs, se font de plus en plus insistantes. Sans avancées dans ce domaine, l'orbite basse risque vite de devenir très problématique.
Et pour terminer, le visionnage (partiel pour certains, car les paupières étaient bien lourdes !) de deux documentaires. Le premier sur les "étoiles extrêmes", décrivant le mécanisme de fusion nucléaire au coeur des étoiles, les géantes bleues, les naines rouges et les pulsars. Le deuxième traitait de Jupiter, où il y pleut peut-être des diamants, et qui présente la planète (certes géante) comme une étoile ratée. Affirmation un peu sensationnaliste car avec une masse proche du millième de celle du Soleil, elle est loin du minimum estimé (5% de la masse solaire) capable d'enclencher les processus de fusion nucléaire, qui est propre des étoiles. Elle n'en reste pas moins impressionnante, avec ses tempêtes, son magnétisme et ses superbes aurores polaires.

Martin

 

activités de novembre 2019