atelier du 27 avril :

   Nous étions 9 présents lundi soir. Le ciel s'est progressivement dégagé et avec trois tablettes et un smartphone, nous avons pu identifier un certain nombre de constellations (voir clichés joints). Au télescope, nous avons observé Vénus, Jupiter et ses satellites galiléens ainsi que la Lune éblouissante. Cette dernière nous a d'ailleurs empêchés de visualiser quelques objets du ciel profond.

   Michel possède une série de cassettes vidéos présentées par l'astronome Jean Heidman (photo jointe). En salle, nous avons visionné l'une d'elles qui a pour thème les galaxies.
Notre galaxie, la Voie Lactée réalise une rotation sur elle-même en 200 millions d'années. Elle contient 200 milliards d'étoiles et la lumière met 100 000 ans pour la traverser ! Grâce au télescope Hale du Mont Palomar (photo jointe) en Californie, Edwin Hubble (cliché joint) a été le premier à prouver que l'objet M31 du catalogue de Messier est bien une galaxie indépendante de la nôtre. Il a pu, à l'aide des "Céphéides"  évaluer la distance entre la terre et cette galaxie M31 d'Andromède : 900 000 années lumière (document joint). Avec des mesures plus récentes on a pu mesurer l'éloignement à 2,3 millions A.L.. Depuis la découverte d'Hubble, on a su mesurer l'éloignement de nombreuses autres galaxies formées d'au moins 100 milliards d'étoiles. Par exemple, NGC 2997 (cliché joint) est située à 45 millions A.L. de notre Terre. 
Aller à l'adresse : http://fr.wikipedia.org/wiki/Céphéide pour connaître le rôle des étoiles variables que sont les Céphéides dans les calculs de distances (illustration jointe).
Les galaxies ne sont pas uniformément réparties dans l'Univers, elles sont groupées en amas. Ces derniers nous masquent à priori la lumière d'objets plus lointains. Depuis la découverte d'arcs gravitationnels près des amas, et selon la théorie générale de la relativité d'Einstein, on détecte la présence de galaxies fort lointaines : Les amas servent de loupe (lentille gravitationnelle), la lumière des objets "cachés" est courbée au voisinage des amas au fort pouvoir gravitationnel (image jointe) elle nous parvient sous forme d'anneau ou d'arc. Le premier exemple d'arc gravitationnel étudié à Toulouse a été celui observé près de l'amas "Abell 370" (cliché joint). L'amas Abell est situé à 7 milliards d'années lumière et l'arc trahit la présence de galaxies situées 3 milliards A.L. plus loin. On arrive désormais à observer des galaxies en formation peu après le Big Bang...   

           

           

 

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atelier du 13 avril :

Un ciel pur, un air calme et agréable, une pollution lumineuse très limitée, il n'en fallait pas plus pour qu'une équipe de 11 membres passe la soirée à observer.
Mars, rouge et fugitif, s'est couché très vite. Vénus éclatante a tenu bon pendant une bonne heure. Jupiter majestueux avec ses quatre lunes ne nous a pas lâchés.
Nous avons eu droit à un florilège d'amas ouverts :
M 45 et ses lumineuses Pleïades ;
M 35 très dense dans les Gémeaux ;
M 44 le bel amas de la Ruche dans le Cancer ;
M 47 fort intéressant dans la Poupe ;
M 41 dans le Grand Chien.
La Grande Nébuleuse d'Orion (M 42) inondait tout l'oculaire. Sirius, à l'image d'un stroboscope, heurtait la pupille de l'oeil avec sa couleur changeante. Enfin M 51, la Galaxie du Tourbillon dans les Chiens de Chasse s'est laissé deviner malgré sa faible magnitude.
Le chant du rossignol a salué notre départ.

A part le dobson, reconnaîssez-vous les participants sur ces oeuvres impressionnistes ?

            

ateliers d'avril 2015