Nous étions 15 lundi soir (record battu ?).
Claude Bernard était parmi nous, il est notre référence en ce qui concerne le Soleil. Une nouvelle adhérente, Margot, vient agrandir le groupe. Elle possède un télescope Newton 130x900. Nous lui souhaitons la bienvenue.
Désormais, au début de chaque atelier, Ginette prendra l'habitude de sortir les revues et livres dont nous disposons dans la partie accueil du C.S.C. Ainsi vous pourrez choisir ce qui vous plaît et vous signalerez vos emprunts à Ginette qui les consignera sur son cahier.
>>> Nous serons au moins trois à participer au forum des associations le dimanche 15 mars à partir de 10h. Nous nous donnons rendez-vous au C.S.C. à 9h pour charger le dobson. Nous proposerons aux visiteurs une observation du Soleil. Le service logistique de Thouars nous prêtera un abri. Ce sera une "mise en jambes" avant le 20 mars. N'hésitez pas à vous joindre aux trois si vous êtes intéressé(e) et disponible.
>>> Le 20 mars, jour de l'éclipse, cinq d'entre nous seront présents dès 8h au C.S.C. pour charger dans un minibus le dobson, les chaises pivotantes et les maquettes. Normalement, une grande table et d'autres chaises auront été chargées la veille. Nous irons nous installer place Lavault là où le placier voudra bien nous accorder un espace. Vers 8h45, le service de logistique de la Ville de Thouars nous apportera un abri de dimensions 3x4,5m qu'il nous faudra installer. Si le temps est favorable, nous mettrons en station au moins le dobson, le Coronado de Claude Bernard installé sur la monture équatoriale de Michel, le Solarscope. Nous mettrons à la disposition des visiteurs des lunettes d'éclipse et des filtres de soudeur. Michel prendra régulièrement des clichés de l'éclipse pour les assembler ensuite dans une vidéo. Jacqueline veut bien se charger de photographier notre installation avec des visiteurs. Sur la grande table, nous mettrons les planètes du système solaire et un ordinateur portable qui, grâce au logiciel Stellarium, permettra de voir le comportement de l'éclipse. Si nous disposons de plus d'une clé 3G, nous aurons accès à des sites montrant le phénomène en direct, ce qui peut s'avérer rassurant si le ciel thouarsais est couvert... Au moins dix d'entre nous participeront à l'observation.
>>> Margot souhaitait avoir des informations sur la mise en station de son newton. Les habitués des montures équatoriales l'ont aidée à installer son télescope, à procéder aux équilibrages. Nous pourrons, lors du prochain atelier du 16 mars, utiliser le laser de collimation pour ajuster au mieux la position des miroirs sur plusieurs appareils.
>>> Jacqueline et Michel avaient apporté des tourtisseaux et des rafraichissements en l'honneur de Mr Claude Bernard.
>>> Après cet intermède sympathique, nous avons visionné une vidéo consacrée aux planètes et exoplanètes. Le propos laisse entendre que la Terre serait une exception, car la plupart des exoplanètes observées sont trop froides ou trop chaudes donc inhospitalières. Le télescope Spitzer détecte les objets célestes par leur chaleur émise (rayonnement infrarouge). Il permet de "voir" à la fois deux objets très proches comme une étoile et une planète même si leur luminosité est très différente. Une "Jupiter chaude" comme il en existe beaucoup (image 1, vue d'artiste) Wasp 12b est une géante gazeuse, elle parcourt son orbite en 24h, il y fait 2200°C en surface. Elle est tellement près de son étoile qu'elle perd 6 milliards de tonnes de son gaz par seconde. Depuis qu'elle a commencé de s'en approcher, elle a probablement projeté des planètes plus petites dans l'espace intersidéral. Il est probable que ces planètes éjectées de leur système solaire soient très nombreuses. La première tellurique "observée"(image 2, vue d'artiste) ​Kepler 10b est aussi dense que le fer ; à sa surface il fait 1400°C. C'est une ancienne "Jupiter chaude" qui a perdu tout son gaz. Corot 7b (image 3) a une face très chaude (2600°C) tournée vers son étoile tandis que l'autre est glaciale (- 200°). Le télescope Képler sert à détecter les exoplanètes et surtout à définir les distances entre elles et leur étoile. On estime à 50 milliards le nombre de planètes dans la Voie Lactée et parmi elles 1% se situeraient dans la zone "habitable". La naine rouge Gliese 581 (image 4) est entourée de 4 planètes. Trois ne sont pas dans la zone habitable, en revanche la 4ème Gliese 581g l'est. Elle fait deux fois la Terre...D'où la traditionnelle question : Sommes-nous seuls dans l'Univers ?