activités de février 2025

Dans la presse :

Article élogieux avant la Nuit... ... après la Nuit

Nuit des Étoiles d'hiver le 9 février

Nous avions annoncé que la manifestation serait annulée en cas de mauvais temps et nous ne savions que faire ! En effet la température était plutôt agréable pour la saison et il ne pleuvait pas, parler de mauvais temps serait excessif ! Dans le courant de l’après-midi nous pensions encore devoir annuler l’animation mais deux heures avant la soirée, malgré les prévisions, une belle éclaircie survenait alors qu’elles furent bien rares durant la semaine précédente.             Alors que faire ? Nous avons décidé de maintenir l’événement mais avec une             voilure réduite. Nous nous sommes donc retrouvés à quatre avec deux instru-             ments (les télescopes de Daniel et Martin). Entre temps, il fallait s’y attendre,              les nuages étaient de nouveaux présents ! Cela n’a pas démotivé les visiteurs              (entre 20 et 30, personne n’a compté exactement), relativement nombreux              au vu des conditions météo. Les nuages nous ont offert quelques petites fenêtres             sur le ciel par lesquelles nous avons réussi a observer  (furtivement) Jupiter  et              les Pléiades. Les plus grandes trouées
ne permettaient même  pas de voir              Cassiopée entièrement, où il manquait au moins une des étoiles à chaque fois,              alors que cette constellation est plutôt assez   compacte. Une  autre  belle              trouée nous a laissé voir la Ceinture d’Orion, mais pas son Épée contenant la majestueuse Grande Nébuleuse (M 42). Cette soirée n’a donc pas tenu ses promesses de voir beaucoup d’étoiles ! Toutefois si les observations ont été frugales, nous avons pu prendre le temps de répondre aux nombreuses questions posées. Au final le public est reparti ravi par cette soirée et ceci est déjà une petite victoire. Là aussi il fallait s’y attendre, les nuages ont joué avec nous, car une fois les télescopes rangés le ciel était totalement dégagé alors que ce n’était vraiment pas le cas dix minutes plus tôt ! Certains (croisés quelques jours plus tard) nous ont même affirmé qu’ils ont failli revenir alors qu’ils étaient sur le chemin de retour ! Quelques uns l’ont peut-être réellement fait mais nous n’avons pu le constater car nous étions quelques centaines de mètres plus loin, chez Robert qui nous avait invités à nous réchauffer autour d’un bon vin chaud. Une heure plus tard, les nuages étaient encore une fois de retour et en prime il y avait même quelques gouttes de pluie pour les accompagner. On peut dire que nous avons échappé au pire !

Martin

atelier du 16 février

Cela faisait bien longtemps que la conjonction d’un ciel (relativement) dégagé accompagné de températures clémentes (pour la saison) ne s’était présentée. Nous ne pouvions passer à côté de cette occasion de sortir le télescope. Nous avons observé la Grande nébuleuse d’Orion (M 42) puis la Lune. Nous aurions bien voulu contempler la comète 12P Pons/Brooks dans la constellation du Lézard, malheureusement les nuages ont fait leur apparition. cela fait un certain temps qu'on n'avait pas sorti le Dobson avec le smartphone de Robert à l'oculaire du Dobson dernier clin d'oeil de la Lune pour nous dire bonsoir Cependant ils ne se présentaient que sous la forme d’un léger voile, de ce fait Jupiter restait accessible. Peu de temps après le ciel était complètement bouché, nous nous sommes donc réfugiés bien au chaud.
Concernant les actualités, nous avons répondu au questionnaire de l’AFA au sujet de la Nuit des étoiles d’hiver, puis évoqué le contenu de la réunion avec l’atelier d’archéologie (le 5 février), de la visite des souterrains de Jules Ferry et de l’église des Jacobins qui s’en sont suivies (le 15 février). Un temps envisagée en juin puis ensuite en mai, la journée découverte en partenariat avec l’atelier archéologie devrait finalement avoir lieu le 7 septembre.
bon anniversaire Ginette Tout en dégustant une galette fourrée à la framboise (pour l’anniversaire de Ginette), nous avons fait le point sur les prochaines animations : la soirée observations à Luzay et notre intervention à Ducey. Pour cette dernière, Robert nous a mis en garde sur la possible complexité des questions auxquelles nous serions confrontés, par exemple sur la formation du système solaire.
Cela faisait une excellente transition pour le sujet suivant, l’astéroïde (16) Psyché, très brièvement abordé lors du précédent atelier. La sonde du même nom (lancée en octobre 2023) pourrait en effet renforcer ou invalider le modèle communément admis, en particulier sur la formation des planétésimaux primordiaux. Ensuite, n’ayant pu observer la comète 12P Pons/Brooks au télescope, nous l’avons regardée en photo tout en parlant de ses changements soudains de luminosité dus aux éruptions périodiques d’un cryovolcan.

E01 :  Vue d’artiste de l’astéroïde 16 Psyché et de la sonde envoyée pour l’étudier. E02 :  L’année dernière la comète 12P Pons/Brooks a fait parler d’elle car sa luminosité variait épisodiquement, mais aussi pour la forme que prenait la coma lors de ces sursauts, rappelant un célèbre vaisseau (Millennium Falcon) de l’univers Star Wars. E03 :  Évolution en images d’un des sursauts survenus en juillet 2023. E04 :  Évolution de la luminosité de plusieurs sursauts consécutifs fin 2023. la fréquence des sursauts est corrélée avec la période de rotation de l’astéroïde, suggérant fortement la présence d’un cryovolcan et ses éruptions.

Nous avons terminé cette soirée en partageant quelques photos, dont une montrant la défaillance critique d’Ingenuity (l’hélicoptère accompagnant Perseverance sur Mars),
D01 :  Peu de temps avant la fin de son vol (le 18 janvier 2024), Ingenuity a perdu le contact avec Perseverance, provoquant sa chute (d’environ un mètre). L’atterrissage non contrôlé a laissé quelques traces irrémédiables. Dans le choc avec le sol, une des hélices s’est brisée, l’empêchant de voler à nouveau. Cette fin tragique ne doit pas faire oublier que le petit hélicoptère est allé bien au-delà des attentes. D02 :  La silhouette de la statue de la Foi Victorieuse coiffant la tour centrale de la Giralda se dessine sur le disque solaire.</br> 900 mètres séparent le photographe de la célèbre Cathédrale. Le 24 juillet 2023 à Seville (Espagne), 6D II, 600mm, f/18, 100 ISO, 1/4s. D03 :  La Lune, Vénus et Mars forment un beau triangle (presque) équilatéral. Les deux premières sont aisément identifiables, Mars l’est moins facilement. Cette dernière se trouve sur la gauche de l’image à la même hauteur que la Lune. Le 8 février 2024 à Shizuoka (Japon), D810A, 135mm, f/4, 800 ISO, 1s. D04 :  On pourrait penser qu’il s’agit de la même conjonction que sur l’image précédente et que Mars serait masquée par l’arbre (olivier ?), mais il n’en est rien ! Ici la planète très lumineuse est Jupiter et tout le monde avait déjà reconnu la Lune. Le 15 février 2024 à Morón de la Frontera, proche de Seville (Espagne), 5D IV, 40mm, f/3.5, 640 ISO, 8s. D05 :  Évolution de la queue de la comète 12P Pons/Brooks entre le 10 et le 13 février 2024. Sur les côtés : à Martinsberg en Autriche, télescope RASA 11, caméra
  QHY 600 ; au centre : à Beryl Junction dans l’Utah (USA), télescope RASA 11, caméra ASI 2600MC. D06 :  Les mêmes images replacées sur une carte du ciel générée avec Stellarium. D07 :  Outre cette belle aurore boréale, on peut aussi voir (sur la gauche) le Grand Carré de Pégase (dont une des étoiles est masquée par l’horizon) et Cassiopée (en haut). Une fois ces constellations localisées, on retrouve assez facilement la galaxie d’Andromède (petit halo faiblement visible). Le 13 février 2024 sur la côte sud-ouest de l’Islande, X-T4, 21mm, 800 ISO, 8s. D08 :  Une aurore bien que très faible est présente ici aussi mais le spectacle est assuré par un joli bolide. La forme inattendue de la queue du météore trahit un léger mouvement de l’appareil pendant la pose. Petit coup dans le trépied ou déclenchement sans retardateur ? On peut aussi retrouver la galaxie d’Andromède (dans la même région que sur l’image précédente), mais le cadre resserré ne permet pas d’identifier les constellations au premier coup d’œil. Le 14 février 2024 à Loch Fleet dans les Highlands en Écosse, D800E, 24mm, f/2.8, 3200 ISO, 4s. et une autre d’un halo lunaire particulier. Souvent vus avec une forme parfaitement circulaire et provoqué par la présence de cristaux de glace hexagonaux, ici on pouvait le voir (cas beaucoup plus rare) avec forme une ovale ! On parle alors de halo circonscrit. Ce n’est pas à cause d’un objectif de mauvaise qualité, mais de cristaux de glace qui se présentent sous forme de bâtonnets qui tombent parallèlement au sol.

B01 :  Les différentes photos de « base » et le photomontage final (en bas à droite) d’un halo lunaire circonscrit, se présentant avec une forme ovale. Le 20 janvier 2024 à Maulais, NEX-5T, 12mm, f/2, 100 ISO, temps de pose indiqué sur l’image. B02 :  Les parties les plus intéressantes de chaque photo ont été combinées pour obtenir le résultat. Le ciel et le halo avec 5s de pose ; les étoiles avec 2s de pose (moins surexposées qu’avec 5s) et pour finir la Lune avec 100ms de pose. Ainsi cette dernière tout en restant surexposée dévoile tout de même sa phase gibbeuse (58%). Le 20 janvier 2024 à Maulais, NEX-5T, 12mm, f/2, 100 ISO. B03 :  La photo présentée lors de l’atelier précédent ayant fait l’objet d’une petite devinette concernant les constellations. Le 19 janvier 2024 à Maranzay, NEX5-T, 12mm, f/2, 1600 ISO, 5 x 20s. B04 :  Et voici la réponse. Au centre on reconnaît la Couronne Boréale et le Bouvier, sur la gauche Hercules. Dans les coins en haut, on trouve à gauche une petite portion du Dragon et à droite un des bouts des constellations de la Chevelure de Bérénice et de la Vierge.

Martin

atelier du 7 février

 

 

côté nord côté sud : chacun vaque à ses occupations... au centre de l'action

 

 

Photo de Marc :  Marc nous a présenté une photo prise avec son nouveau télescope automatique Seestar S50. Pas mal pour ce coup d'essai !