le 30 septembre :

soirée astronomie à l'initiative du CSC de St Varent

zoomez avec la molette de la souris     Annulée en raison des prévisions météo défavorables

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atelier du 2 septembre

Les personnes désirant participer à cet atelier n'étaient déjà pas très nombreuses mais quelques imprévus ont fait chuter les effectifs, en passant de six potentiels à quatre présents !
Florence étant absente, Robert s'est chargé de présider cette courte réunion. Du coté des actualités, pas grand choses à développer si ce n'est cet e-mail reçu de la part de l'AFA. Petit sondage concernant l'organisation (au niveau national) de la Nuits des Étoiles auquel nous avons pris le temps de répondre (d'un avis favorable). A01 :  Belle conjonction où la Lune et Mars passent entre les Pléiades
	   et Aldebaran. Ceci est le résultat d'un montage avec un ciel dégagé et sans Lune pris le 24 août et d'un croissant pris le jour de la conjonction (le 20)
	    replacé au bon endroit (tout comme Mars). En haut à gauche se trouve une image prise au moment de la conjonction, les nuages masquaient partiellement 
		les Pléiades et totalement Aldebaran dont la position est signalée par un point vert. Le 20 août 2022, Sony NEX-5N, 18 mm, f/3.5, 1600 ISO, 5 x 10s 
		(ciel du 20) ; 5 x 15s (ciel du 24) et 5 x 1/15s (Lune). A02 :  Le 24 août, la Lune était alignée avec deux étoiles brillantes ! Saurez-vous retrouver lesquelles ? Le 24 août 2022, Sony NEX-5N, 18 mm, f/3.5, 1600 ISO, 5 x 15s. A03 :  En représentant le tracé des constellations, on reconnaît rapidement Castor et Pollux mais pas évident de s'y retrouver sans cette aide ! On peut aussi y dénicher quelques objets du ciel profond. A04 :  Croissant de Lune rapidement capturé entre deux bandes nuageuses. Le 25 août 2022, Sony NEX-5N, 18 mm (recadrée), f/3.5, 1600 ISO, 5 x 2,5s. A05 :  Alignement entre les Pléiades, Mars et Aldebaran. Le 29 août 2022, Sony NEX-5N, 18 mm, f/3.5, 1600 ISO, 5 x 8s.
A06 :  Le pont roman de Luzay éclairé par la pleine-Lune. Le 11 août 2022, Sony NEX-5N, 18 mm, f/3.5, 1600 ISO, 6 x 10s. A07 :  Est-il prudent de franchir le pont ? Un ursidé de grande taille tapis dans les arbres monte la garde ! Le 11 août 2022, Sony NEX-5N, 18 mm, f/3.5, 1600 ISO, 5 x 10s. A08 :  Filé devant le pont roman de Luzay. Le 11 août 2022, Nikon D40, 18 mm, f/3.5, 400 ISO, 260 x 30s. A09 :  Lever de pleine-lune au cœur de la nécropole de Montpalais. Parti pour refaire la photo du 25 juillet 2021 (voir atelier du 26 juillet 2021, photos B08 et B09) sans les nuages, mais cette fois le vent faisait tomber le filtre (adapté à la lunette, et non pas à l'objectif utilisé !), donc pas de filé de Lune cette année ! Le 11 août 2022, Nikon D40, 70 mm, f/4, 200 ISO, 4 x 2s et 4 x 1/15s pour la Lune. A10 :  La nébuleuse de l'Hélice (NGC 7293) dans la constellation du Verseau, un temps de pose total plus élevé aurait produit une image moins bruitée et donc plus agréable à l'œil ! Ressemblant à la nébuleuse de la Lyre en un peu moins lumineuse mais d'une taille bien plus grande, comparable à celle de la Lune. Le 3 août 2022, lunette 72/420ED, caméra G3M 178M, 12 x 120s en Ha et 12 x 120s en OIII, temps de pose total de 48 minutes.

Ensuite Martin a présenté ses dernières photos, enfin une petite partie car le ciel se dégageant cela a donné l'envie de s'essayer à quelques observations. Cette perspective en réjouissait un plus particulièrement ! En effet, Robert venait tout juste de récupérer sa monture qui sortait de réparation après plus d'une année de léthargie (à cause d'un simple condensateur grillé).


C01 :  Énorme proéminence solaire, une image de la terre (en bas à droite) sert d'échelle pour appréhender la taille du phénomène. Le 30 août 2022 à Nîmes, Lunette Ha 228 mm f/11.25. C02 :  Le même jet de plasma en mouvement. Le 30 août 2022 à Tószeg en Hongrie, lunette Ha 120/1000, caméra ASI 290MM, de 15h35 à 16h45 (heure locale), accéléré 1000 fois. C03 :  Venu chercher des nuages noctiluques mais reparti avec des aurores ! Le 23 août 2022 à Örträsk, Lycksele kommun en Suède, A7 RM3, 14 mm, f/1.8, 400 ISO, 6s. C04 :  Belle combinaison de météores occupant chacun un étage différent. Les nuages (hydrométéores) sombres se trouvent entre 5 et 10 km, les clairs sont des noctiluques que l'on trouve aux alentour des 80 km d'altitude, alors que les aurores sont des électrométéores qui se forment entre 100 et 250 km au-dessus du plancher des vaches. La nuit entière est visible en vidéo (le moment de la photo se situe vers 1 min et 40s). Le 7 août 2022 à Västernorrlands Län, 64°N en suède. C05 :  Aurores roses et lever de Lune au dessus de la mer baltique. Le 20 août 2022 à Djursland, Midtjylland, au Danemark, EOS 5R, 14 mm, f/1.8, 1250 ISO, 15s. C06 :  La conjonction entre les Pléiades, Mars et la Lune accompagnés d'aurores avec au premier-plan le volcan  Meradalir/Fargradalsjall sur la côte de Grindavik. 
Le 20 août 2022 en Islande, A7III, 24 mm, f/2.8, 3200 ISO, 2,5s C07 :  La comète C/2017 K2 PANSTARR croise la nébuleuse de la Tête du Cheval Bleu (IC 4592) dans la constellation du Scorpion. Le 19 août 2022, imagée par une lunette de 100 mm f/3.6 en Australie, commandée un trio en Italie. C08 :  Pluie de météorites au-dessus d'un village berbère en Tunisie. Ce ne sont pas les Perséides, mais les Delta Aquarides facilement visibles à l'approche de l'équateur, beaucoup moins chez nous car le radiant se trouve à plus de 15° sous l'horizon ! Quatre appareils photos et cinquante heures de données pour les étoiles filantes  1 h 30 pour le ciel. Les 29 et 30 juillet 2022 à  Zriba El Alia. C09 :  Cette fois ce sont bien les Perséides, malheureusement cette année le pic de l'essaim se produisait au moment de la pleine-Lune, noyant les météores les plus faibles dans un ciel trop clair, en revanche on peut nettement distinguer Saturne (sur la droite). Le 13 août 2022 à  Sant Llorenc de la Muga,  en Espagne, empilement de plus de 1400 photos de 5s prises entre 4 h 00 et 6 h15 (heure locale). C10 :  Huit ans auront été nécessaires à ce photographe pour capturer les principaux essaims d'étoiles filantes dans de bonnes conditions. Toutes les photos ont étés prises avec un matériel et traitées avec des procédés presque identiques. La plupart des images ont été prises en Slovaquie, mise à part les Êta Aquarides capturées depuis le désert d'Atacama (Chili) et une partie des Orionides depuis Tenerife (Îles Canary). C11 :  La galaxie du Tourbillon (M 51) dans la constellation du Chien de chasse (sous la queue de la casserole). Les « débris » de la collision entre les deux galaxies (NGC 5194 pour la grande et NGC 5195 pour la petite) sont bien visibles. Les presque 90 heures de pose avec un filtre à bande étroite (Ha et NII) n'y sont pas étrangères. De mai 2016 à mai 2022, depuis l'observatoire Antarès en Suisse, lunette 140 mm, f/7.1, caméra G3-16200 et C3-61000, temps de pose total de 147 heures.
C12 :  Essai artistique avec des croissants de Lune. Le 25 août 2022 à  Stara Pazova en Serbie.

Finalement la soirée s'est achevée sur une terrasse à St-Jean (chez Robert), et la séance d'observations s'est muée en session photographique ! Après la mise en station et l'installation des logiciels nécessaires sur l'ordinateur de l'hôte, Jupiter et Saturne ont été les premières cibles. Pensant traiter les photos pendant l'acquisition d'objets du ciel profond (optimisation du temps), le sort en a décidé autrement. Optiques couvertes de condensation puis réapparition des nuages ont sonné la fin.

Martin

atelier du 16 septembre

Si l'on voulait présenter les faits à la façon des journalistes, qui ont malheureusement de plus en plus tendance a utiliser les grosses ficelles de la presse à sensations, on serait en droit de clamer haut et fort que le nombre de participants a connu une impressionnante progression ! +50% par rapport à l'atelier précédent ! Faire beaucoup de bruit avec pas grand chose est tout un art que les polémistes maîtrisent à la perfection. Bon si l'on s'attarde sur les chiffres avec plus d'attention l'enthousiasme retombe vite, car passant de 4 à 6 (5 membres + une invitée), les 50% supplémentaires sont bien là mais avec une fréquentation qui reste tout de même assez faible car inférieure d'environ 50% à la moyenne habituelle (avant COVID). Occasion manquée pour les absents (qui ont toujours tort selon l'adage) car le ciel était limpide, c'est donc en extérieur que cet atelier s'est déroulé. Bienheureux ceux qui avait pensé à venir suffisamment couverts ! Pendant qu'Eugène et Lucas s'occupaient de la mise en station, Florence et Martin ont fait le point sur l'organisation de la soirée prévue en fin de mois au Lac des Adillons. Difficile d’arrêter un format final en étant si peu nombreux, nous avons donc convenu de se retrouver assez tôt (entre 15 et 16 heures), de disposer deux dobson (ceux du club pour la vidéo et de Martin pour le visuel), puis d'organiser un « super » Doodle pour savoir qui participe ou pas et si chacun emmène son repas où si on le partage comme à Oiron. Une fois le télescope en ordre de marche, nous avons observé Saturne et remarqué l'étroitesse de champ s'apparentant vraiment à un trou de serrure, chose dont personne ne semblait se souvenir, mais il faut noter qu'aucun œil ne s'était glissé derrière l'oculaire de 10mm depuis 2019 ! Nous avions déjà récemment émis l'hypothèse de changer le porte-oculaire pour faciliter la mise au point et Robert (absent ce soir-là) avait aussi proposé (en 2018) de s'équiper d'un nouvel oculaire au champ plus large, les observateurs présents étaient maintenant tous du même avis. Parfois une idée, fusse-t-elle bonne peut mettre véritablement du temps à s'imposer a l'ensemble. Lorsque Jupiter fut suffisamment haute pour dépasser les toitures nous avons entrevu ses bandes, la mise au point n'était pas en cause mais plutôt la forte turbulence ! Nous avons terminé en se tournant vers le ciel profond avec M 51, mais même avec la nouvelle réduction de l'éclairage publique on n'en percevait que les cœurs, nous nous sommes donc rabattus sur l'Anneau de la Lyre puis la nébuleuse de Dumbell.

Martin

activités de septembre 2022