atelier du 15 février

Les

Daniel.

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atelier du 4 juillet

Après une année supplémentaire d'atelier en mode visioconférence, nous étions heureux de ces retrouvailles en présentiel. Autre réjouissance, le retour officiel dans les locaux d'Anne Desray, où nous avons rapidement (re)découvert notre salle de réunion, météo et ordre du jour nous y contraignant. En revanche nous n'étions pas très nombreux. Les cinq participants pouvaient amplement respecter les distances préconisées ces derniers temps par les autorités sanitaires, car l'espace déjà rarement manquant auparavant s'est agrandi ! Fini les ordinateurs au fond (derrière les armoires) et la cloison (derrière l'écran) s'est déplacée de quelques mètres portant la capacité d’accueil de la pièce à une petite vingtaine de personnes.
Les actualités furent largement dominées par l'organisation de la prochaine Nuits des Étoiles prévues pour le 5 août 2022 au Château de Oiron. Recensement des activités, des bénévoles potentiellement présents puis attribution des rôles principaux ! Eugène pour la découvertes des constellations ; Lucas au télescope avec Martin à la lunette, tous deux en vidéoprojection ; Robert pour la présentation de Stellarium ; Ginette en conteuse et pour finir Florence en maître de cérémonie. Nous nous sommes aussi préoccupés de disposer de suffisamment de rallonges électriques (plus prise proche à plus deux cents mètres) et de vidéoprojecteurs (3 au total). Ensuite nous avons distribué les affiches et réparti les différents lieux d'affichage importants à ne pas oublier.
A01 :  Comparaison entre les formats JPEG (à gauche) et RAW (à droite). Le format JPEG semble donner un meilleur résultat. Le 28 juin 2022, Sony NEX-5N, 18 mm, f/3.5, 1600 ISO, 30 x 20s chaque. A02 :  En revanche le format RAW permet plus de latitude pour le traitement. A03 :  Comparaison entre l'empilement de 70 photos avant et après amélioration de l'esthétique. Le 28 juin 2022, Sony NEX-5N, 18 mm, f/3.5, 1600 ISO, 70 x 20s. A04 :  Presque toutes les planètes externes sur la même photo dont le champ couvre un peu plus de 60° sur 45°. Le 28 juin 2022, Sony NEX-5N, 18 mm, f/3.5, 3200 ISO, 16 x 10s. A05 :  La cohorte des planètes externes au complet ! Pour cela un montage panoramique été effectué, ou bien il aurait fallu investir dans un objectif fish-eye. Le 28 juin 2022, Sony NEX-5N, 18 mm, f/3.5, 3200 ISO, 2 x 6 x 10s, montage manuel des deux tuiles avec PaintShop Pro. A06 :  Plaisant panorama mais plutôt quelconque sans légendes pour s'y repérer. Planètes noyées au milieu d'un ciel abondamment étoilé tout en ayant peu de constellations identifiables en un instant.
Pour terminer la soirée, Martin a présenté quelques photos dont une bonne partie était consacrée au rapprochement planétaire du moment. Ce phénomène assez rare (précédent en 1997, prochain en 2124) qui permet d'avoir tous les astres majeurs du système solaire dans le même champ de vision. La parade de 2022 est exceptionnelle car les planètes se présentent dans l'ordre de distance au Soleil (pour celles visibles à l'œil-nu). On peut bien sûr toutes les observer au cours d'une même soirée plus souvent, mais pas aussi proches les unes des autres (≈ 100° d'écart) ou alors avec au moins une absente. C01 :  Magnifique filé d'étoiles englobant aussi toutes les planètes du système solaire. Uranus et Neptune sont à la limite de la détection dans ce ciel illuminé par une Lune éclairée à 20%. Tout cela sans prendre en compte le lieu de prise de vue, dont vous aurez immanquablement reconnu le style asiatique C02 :  Venue chercher la Voie Lactée par cette nuit sans Lune, cette photographe a trouvé une belle aurore sur les bords du lac Michigan. Le 1er juillet 2022 à Ludington (USA), Z6, 20mm, f/7, 1000 ISO, 1,3s. C03 :  Même nuit, même aurore, même lac mais autre phare (à une dizaine de kilomètres plus au sud) et autre photographe. Heureuse de voir les piliers lumineux à l’œil-nu à cette latitude, équivalente à celle de Bordeaux chez-nous ! Le 1 juillet 2022, à Mears (Michigan, USA), D750, 20mm, f/1.8, 2500 ISO, 20s. C04 :  À plus de 4500 m d’altitude dans la Cordillères des Andes, la lumière zodiacale brille de mille feux, au point de surpasser la luminosité de la Voie Lactée. L’airglow était aussi suffisamment intense pour percevoir son reflet coloré dans la neige. Le 30 juin 2022 dans l’Atacama au Chili, A7S, 12mm, 5 x 30s. C05 :  La Voie Lactée peine à se frayer un chemin au travers de l’airglow dans le ciel bien sombre du désert. Le 2 juillet 2022, K-70, 10mm, f/4.5, 6400 ISO, 30s. C06 :  Solarigraphe (partiel) et analemme combinés pour un cliché original réalisé par un amoureux de « pinhole camera », chambres obscures constituées simplement d’une cannette percée (chambre) d’un petit trou (objectif) dans laquelle est placé un papier photosensible. Ici le dispositif a été complété d’un obturateur pour créer les lacunes dans la trajectoire solaire, les trois analemmes correspondent à 11; midi (solaire) et 13 heures. Du 26 juin 2021 au 26 juin 2022 à Proboszczow en Pologne.
Un bel exemple se produira en 2040, où les cinq planètes visibles à l'œil-nu seront accompagnées de la Lune tout en tenant dans un mouchoir de poche (moins de 10°), logeant dans le champ fourni par un capteur APS-C couplé à un objectif de 100 mm de focale. Peu fréquentes sont les opportunités de trois planètes dans ces conditions, alors bienheureux ceux qui auront la chance d'assister au spectacle.

Martin

activités de juillet 2022