la carte de voeux de J-P Vergne (zoomez avec la molette). Notez notre logo en laiton lui aussi Il s'agit d'un astrolabe, œuvre du perse Muhammad Mahdi al-khadim, vers 1650 il fait partie de la riche collection du "History of Science Museum" d'Oxford
C01 : Résumé de l'aspect de la Lune au cours de l'année 2021. Avec un premier mois bien réussi, cette édition commençait fort mais la suite fut moins fructueuse. Surtout de mai à septembre, avec à peine plus d'un jour sur deux exploité (exploitable ?). Un récapitulatif se trouve en légende : par mois (à droite) et par année (au centre) où l'on constate qu'un total de 1673 images ont étés compilées (année par année) depuis les timides débuts en 2014. En observant plus attentivement on retrouve l'éclipse partielle du 19 novembre et l'on peut aussi juger de la faible différence entre les super Lunes (en avril et mai) et la mini Lune de décembre. Depuis le Japon, lunette FC50 (f = 400mm), caméra NexImage5 C02 : Fin croissant illuminé à 2% pris juste avant son coucher (7° au dessus de l'horizon). La coloration et le manque de détails pouvaient le laisser imaginer, mais il s'agit bien de Vénus et non pas de la Lune. Le 1 janvier 2022 à Tucson (Arizona, USA), Maksutov 180mm + Barlow x2, Z6II. C03 : Joli regroupement pour cette première soirée de 2022. Mercure proche de son élongation maximale (le 7) est venue s'ajouter au trio observable depuis ces deux derniers mois, en s'intercalant entre Saturne et Vénus (en conjonction inférieure le 9). le 1 janvier 2022 à Schiranna (Varese, Italie), EOS 6D, 50mm, f/5.6, 400 ISO, 2s, mosaïque de trois tuiles verticales. C04 : La comète C/2021 A1 Léonard accompagnée d'un bolide. Énorme coup de chance à l'entame de cette séance dans l'Altiplano, où le photographe en était à optimiser l'exposition et le cadrage avant de lancer sa série de prises de vue. Le 31 décembre 2021 à Laguna Colorado en Bolivie, D500, 42mm, f/2.8, 12800 ISO, 15s. C05 : Pas de météore cette fois pour accompagner la comète mais la lumière zodiacale ponctuée par Jupiter, Saturne et Vénus. Le 27 décembre 2021 depuis l'île de La Palma (Canaries) dans les environs du GTC sur le mont Teide, A7S, 20mm, f/2, 800 ISO, 6s. C06 : Évolution de l'activité de la comète Léonard durant les deux dernières semaines avant le périhélie. Depuis l'Atacama au Chili, Newton 130mm, caméra ASI 2600MC. C07 : Vue élargie (20°) de la comète Léonard où de nombreux détails sont encore visibles. Joli spectacle de Noël qui n'est accessibles qu'aux observateurs de l'hémisphère Sud. Le 25 décembre 2021 dans l'Atacama (Chili), A7S, 105mm, f/2.8, 48 x 30s C08 : Vue encore plus large ! Cette fois les détails de la queue de plasma ne sont plus discernables mais elle couvre plus de 36°, trop grande pour une seule photo, un montage avec une deuxième a été nécessaire. Le 26 décembre 2021 sur l'île de La Palma (Canaries), 6D, 50mm C09 : Quelques jours après à l'aide d'un objectif plus court et d'un ciel bien sombre, la queue couvre maintenant 60°. À droite, la vue en négatif permet de mieux saisir les derniers degrés. Bien-sûr ceci n'est visible qu'en photo, seuls les deux ou trois premiers degrés sont visibles à l'œil-nu. Le 29 décembre 2021 dans l'Atacama (Chili), A7S, 28mm, f/2.8, 131 x 30s. C10 : Montage décrivant la variation de l'azimut du lever du Soleil au cours de l'année. Les écarts entre chaque prise de vue ne sont pas constants, la faute à la météo capricieuse. Du 5 octobre 2021 au 24 septembre 2013 à Taipei (Taiwan). C11 : Solarigraphe a l'allure bien étrange ! Après une petite enquête, il s'avère que l'intérieur brillant de la cannette (le boîtier photographique) a renvoyé une image issue de la réflexion provenant du support photographique (le papier photosensible). Du 21 juin au 21 décembre 2021 à Middelburg (Hollande). C12 : Voici un exemple mieux réussi ! Des réflexions sont visibles dans les coins supérieurs mais elles sont peu intenses. Une dédicace à nos lecteurs normands. Du 21 septembre au 21 décembre 2021 à Avranches.
 

  

atelier du 17 janvier

Compte-rendu d'atelier du 17-01-22 Les conditions météorologiques (et sanitaires) actuelles nous incitant à rester bien au chaud, ce fut donc par le biais d’une réunion virtuelle que les dix participants se sont retrouvés. Au sujet des actualités, nous avons décidé de proposer des dates pour nos animations autour du ciel, à savoir le 5 mai pour le FJT de Thouars et le 30 septembre aux Adillons. N’ayant aucun retour deux mois après la énième relance concernant la salle tant enviée à Anne Desray, nous n’avons maintenant aucune raison de ne pas essayer de contacter directement la ComCom. Ensuite Daniel nous a présenté les images qui habilleront la page d’accueil de notre site internet pour cette année dont le thème retenu est les planètes du système solaire et leurs satellites. Les planètes naines et quelque astéroïdes complètent cette liste d’images (réelles ou de synthèse) publiées sur APOD au fils des ans et qui sont issues de différentes agences spatiales. Des informations supplémentaires à propos des objets permettent d’en approfondir la connaissance.

Pour terminer la soirée nous avons admiré quelques photos : de Martin d'abord B01 : Trois planètes au crépuscule, une rocheuse et deux gazeuses. Jupiter se trouve (au premier coup d’œil) à l’aplomb des deux noyers, et se situent juste à droite de ces derniers Saturne et Mercure dans les lueurs finales du jour qui s’achève. Le 11 janvier 2022, Sony NEX-5N, 18mm, f/3.5, 5 x 10s à 100 ISO empilées avec Sequator en mode Binning + 5 x 10s à 800 ISO. :

puis trouvées sur le net :
D01 : Bien joli croissant, pourtant ne vous y trompez pas, il ne s’agit pas de la Lune mais de Vénus capturée quatre minutes avant son coucher. Jetez un œil à la focale utilisée pour vous en convaincre. Le 6 janvier 2022 dans les environs de Washingtown dans l’Utah (USA), Lumix G9, 300mm, f/5.6, 400 ISO, 5ms. D02 : Le croissant de Vénus vu en gros-plan. L’image de gauche est celle traitée alors qu’a droite on en trouve une brute. Inverser l’ordre aurait été plus logique pour nous, mais cette photo provient du pays du Soleil Levant où ils lisent de droite à gauche ! Le 9 janvier 2022 à Karuizawa (Nagano, Japon), lunette 120mm avec barlow x3 et correcteur de dispersion (focale 2700mm), caméra ASI 290MC. D03 : Énorme récolte de Géminides ! Plus de 350 météores capturés en 7 heures, dont 316 appartenant à l’essaim recherché, les 40 autres n’en provenant pas n’ont pas été ajoutés. Le 13 décembre 2021 à Ishikawa (Japon), EOS 6D, 14mm, f/2.8, 10 x 15s et 800 ISO pour le ciel, 1700 x 15s à 12800 ISO pour les météores. D04 : Tableau témoignant du taux horaire observé (photographiquement) par tranche de dix minutes.  Le 13 décembre 2021 à Ishikawa (Japon). D05 : Folle nuit par 70° de latitude nord, tellement dingue que les observateurs ont passé plus de temps à regarder vers le sud ! Parti pour son voyage annuel en quête d’aurores, ce n’est que la dernière nuit avant son retour que le spectacle s’est produit. Le 8 janvier 2022 à Utsjoki (Laponie, Finlande), EOS R5, 14mm, f/1.8, 3200 ISO, 1,6s. D06 : Éruption (explosion) volcanique dans les îles Tonga. L’onde de choc est clairement visible, elle a été capturée par le satellite japonnais (géostationnaire) Himawari-8. On peut remarquer que le terminateur est plus rapide que l’onde de choc, ce qui montre que nous (la planète Terre) tournons à vitesse supersonique ! Le 15 janvier 2022.

Vénus en fin croissant était au menu ainsi qu’un impressionnant pic de Géminides, avec un taux horaire moyen proche de 50 météores (photographiés) sur une période de 7 heures alors que la Lune présente en début de séance dégradant le contraste, a donc aussi réduit les chances de captures. Un dernier événement, terrestre cette fois a été abordé, la gigantesque explosion d’un volcan dans les îles Tonga (Océan Pacifique) a provoqué une onde de choc visible depuis l’espace et la dispersion d’une énorme quantité de cendres. Les aérosol projetés dans l’atmosphère ont et vont continuer un certain temps a nous offrir (pour les résidents de l’hémisphère sud) des levers et couchers de Soleil aux couleurs fantastiques.
Martin

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atelier du 3 janvier

Pour débuter cette année avec quelques surprises et questionnements, ce visio-atelier fut parfait ! Bon, entendons-nous, ce n'était pas des énigmes du genre de celles proposées par Sciences & Avenir ou du style « quel sera le prochain président ? » ou bien encore « quelle est l'origine exacte du COVID ? ». Non, elles étaient plus terre à terre, on pourrait même dire Terre à Ciel ! Mais laissons encore durer le suspens, mis à part pour les onze participants qui savent déjà de quoi il retourne.

Première surprise avec la participation de Françoise, qui avait aussi invité son gendre pour nous proposer l'énigme la plus dure de la soirée. Mais avant cela Florence nous a relayé un message moins surprenant reçu de la part du CSC nous invitant à faire preuve de prudence lors de nos rencontres. De notre côté, peu de chance de transmission par ordinateurs interposés malgré le haut degré de contamination de ce nouveau variant. Ensuite Daniel nous a présenté la carte de vœux que J.P. Vergne a envoyé au club et là, nouvelle interrogation mais plus simple : quel est donc le nom de l'instrument servant d'illustration ? À chaud, nous sommes tombés d'accord pour l'astrolabe, mais peut-être s'agit-il d'un type particulier ?

Une fois les actualités égrainées, Françoise a commencé à nous dévoiler le mystère qui tenait tout le monde en haleine jusqu'ici, puis Sylvain (auteur des clichés, dont les obligations ne lui permettaient d'assister au début de la réunion) a pris le relais pour donner de plus amples détails (taille, vitesse, magnitude, paramètres de prises de vues). Peut-être l'aurez-vous deviné, il s'agissait d'un OVNI. Premier élément qui est loin d'être anodin : la date du phénomène, le soir de la St-Sylvestre propices aux festivités de toutes sortes dont les feux d'artifices, objet initial de la séance photo. La magnitude et la vitesse apparente semblaient proches de celle de l'ISS, mais la taille angulaire (trop grande) et un deuxième passage moins de quatre-vingt-dix minutes après invalident cette hypothèse. La suite et qui sait peut-être le dénouement au prochain épisode !

Nous avons terminé avec la plus belle surprise, celle que nous a réservé la comète Léonard aux alentours de Noël, avec une queue de plasma parée de détails époustouflants, résultat de l'interaction avec le vent solaire qui ionise les gaz issus du noyau cométaire et du champ magnétique solaire qui la sculpte merveilleusement.

Les membres de l'ObservaThouars vous souhaitent une bonne année 2022.

Martin

activités de janvier 2022