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Autres photos de Martin prises courant juillet :

    Conjonction bien nuageuse. Difficile d'avoir les trois protagonistes bien visibles sur le même cliché ! Nikon D40, 18mm, 1/2s, 800ISO. Après sa rencontre avec les Pléiades (le 3 Avril 2020), Vénus est maintenant proche d'Aldébaran. Nikon D40, 18mm, 6s, 800ISO. Le lendemain (au même endroit), un peu plus tôt (4h20 au lieu de 4h40) avec un ciel donc plus sombre, le temps de pose a pu être allongé. Et avec une petite monture à la place d'un simple trépied, les étoiles restent rondes. Deux petits changements (en fait trois avec la focale) qui font que les Pléiades sont facilement reconnaissables et bien fournies. Nikon D40, 55mm, 30s, 800ISO. Et en trichant, on déplace Vénus ! La Lune, Saturne et Jupiter. Et sans nuages ce coup-ci ! La Lune est vraiment trop surexposée (et envahissante), mais en plus des géantes gazeuses, on distingue le Sagittaire (la théière) au dessus du bosquet de droite.  Le 7 Juillet 2020, Nikon D40, 18mm, 5s, 800ISO. Avec la Lune pleine la veille, les ombres sont bien marquées (vue opposée à la photo précédente). Qui a dit qu'il faisait nuit ! Le 7 Juillet 2020, Nikon D40, 18mm, 30s, 800ISO. Ici, deux éoliennes (Puyraveau) avec leurs feux de signalisations rouges coincées entre les halos de Thouars (tout à gauche) et probablement celui de Chinon (au centre), puis le ciel parsemé d'étoiles prouvent que la photo a bien été prise la nuit. Le 7 Juillet 2020, Nikon D40, 18mm, 30s, 800ISO. En allongeant le temps de pose (4 minutes) jusqu'à la limite de la surexposition, les éoliennes et la pollution lumineuse s'effacent derrière un ciel bien clair. Une bonne partie des étoiles ont tout de même survécu, par contre les nuages sont devenus flous, filant sous l'effet du vent, comme les étoiles semblent filer sous l'effet de la rotation terrestre. Nikon D40, 18mm, 8x30s (empilés par somme), 800ISO. Photomontage, deux minutes d'exposition pour le « terrestre » et trente secondes pour le « céleste ». Le 7 Juillet 2020, Nikon D40, 18mm, 800ISO. L'ISS semble plonger vers Vénus, malheureusement la série de photo à été interrompue trop tôt, et la fin de sa trajectoire est manquante ! C'est aussi la première fois que la comète apparaissait sur une photo. Nikon D40, 18mm, 9x30s, 800ISO. Avec quelques indications, on s'y retrouve mieux ! La comète avec une minute (2x30s) de pose. Les étoiles se sont transformées en traits. Le 12 Juillet 2020, Nikon D40, 18mm, 2x30s, 800ISO. Avec les même réglages et une monture, les étoiles sont « normales », mais les arbres du premier plan sont bien flous. Un photomontage permet de récupérer les arbres (monture éteinte) et les étoiles (monture allumée). Vingt minutes plus tôt et malgré une pose deux fois plus courte, la queue de la comète se détache mieux du fond du ciel. Le 12 Juillet 2020, Nikon D40, 55mm, 30s, 800ISO. Panoramique (de cinq tuiles) montées avec PaintShop Pro. La planète Mars aurait dû se trouver au milieu de la photo, mais le cadrage (avec une ligne d'horizon trop haute) ne l'a pas permis ! Alors que le Soleil est sur le point de se lever, la comète (qui est passée au plus près de lui quatre jours avant) reste visible. Nikon D40, 18mm, 8s, 800ISO. Essai de photomontages à l'aide de différents logiciels. En haut (avec Ptgui), la trajectoire de l'ISS se raccorde bien, en bas (Autopano) un peu moins, mais la forme générale est plus proche de la réalité, avec une « crête » moins prononcée et aussi la jonction entre les tuiles est meilleure. Le halo de Thouars (habilement caché derrière le bosquet au milieu de la deuxième tuile) est plutôt faible en bas, alors qu'il semble monter très haut dans le ciel (en formant un beau cône), tout cela à cause d'un recouvrement plus large entre les différentes tuiles avec Ptgui. Autopano de son coté, a rogné les recouvrements, les rendant plus discrets. Les deux logiciels s'en sortent assez bien, et surtout rapidement ! Par contre les versions gratuites (essayées ici) laissent leurs signatures, qui bien entendu peuvent disparaître, en se procurant la version payante (aux alentours de 150 Euros chacune). Nikon D40, 18mm, 12x30s, 800ISO. Encore des essais, cette fois « manuellement » avec Paintshop Pro. Avec de la patience, le résultat est plutôt satisfaisant pour le premier plan, en revanche la trajectoire de l'ISS ne ressemble plus vraiment à une courbe.Autre écueil, la comète se retrouve sur une jonction et une partie de sa queue s'en trouve décalée. Ces problèmes peuvent se résoudre en réalisant des (longues) corrections de perspectives et distorsions (une heure sans corrections, six à huit avec. Voir plus en fonction du nombre de tentatives à la recherche du résultat espéré). Aligner un premier plan très proche (les tournesols à 3 mètres) et un second plan beaucoup plus loin ( dèjà 400 km pour l'ISS), n'est pas chose aisée. De jour le ciel peut être « massacré », car il n'y pas d'étoiles a aligner. En bas, la version obtenue avec Autopano corrigée (trajectoire ISS et « signatures ») avec Paintshop Pro. Le triangle d'été avec l'ISS qui émerge de l'ombre terrestre, en passant à environ deux degrés de Véga puis autant de Deneb, en dessinant ainsi une ligne presque parallèle au petit côté du triangle. Une chance, l'horaire de son passage se situait entre le début du crépuscule astronomique et le lever de la Lune (la nuit « noire » propice au ciel profond est bien courte l'été). Le ciel reste donc assez sombre, même avec trente seconde de pose, et cerise sur le gâteau, la Voie Lactée commence a se dévoiler. Nikon D40, 18mm, 2x30s, 800ISO. La même photo, mais issue d'un empilement (avec darks et offsets) de vingt clichés réalisé avec Deep Sky Stacker (4,2,4), puis rehaussé avec Registax6 et enfin un peu de cosmétique avec Paintshop Pro. Nikon D40, 18mm, 20x30s, 800ISO. La chaîne de traitement pour le ciel profond : en bas, l'image brute issue de l'appareil photo (numérique ou APN) après trente secondes de pose, à gauche l'image calculée par Deep Sky Stacker (empilement de vingt poses de trente secondes et soustraction des dark maître et offset maître), elle semble bien sombre mais l'information est bien là, la preuve en haut. L'image retraitée (histogramme) par Registax6 (DSS peut aussi le faire, mais RS6 est plus performant), puis à droite l'image finale retouchée (plus ou moins selon la situation) avec Paintshop Pro. D'autres logiciels sont tout aussi capables de réaliser ces traitements, l'essentiel est d'améliorer le rapport signal / bruit, et ensuite de faire ressortir le maximum d'informations sans trop déformer la réalité. Réalité qui est subjective, la source lumineuse est déformée par l'atmosphère (dispersions et turbulences), l'instrument avant même d'avoir atteint le capteur numérique, qui lui aussi laisse son empreinte (signal thermique), ensuite par l'électronique (lecture et conversion) pour « créer » la photo. La comète entre le Cocher et la Grande Ourse. Nikon D40, 18mm, 10s, 800ISO. Juste avant, le passage d'un avion (et ses feux clignotants), et juste après le passage de l'ISS. Photomontage  1x10s pour le ciel, 12x10s pour l'avion et 5x10s pour l'ISS.  Nikon D40, 18mm, 18x10s, 800ISO.
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La comète C/2020 F3 NEOWISE vue par Martin :

Une belle comète est visible à l'aube, et à l'oeil-nu !
Prise par accident (au début) en photographiant un passage de l'ISS,
je ne pensais pas qu'elle soit visible si tôt ! (4h00)
Je l'attendais plus pour 4h30, c'était d'ailleurs la cible suivante !
Elle est visible (au NNE) entre 4h et 5h, et comme elle s'éloigne du Soleil,
qui lui-même se lève de plus en plus tard, le créneau va s'allonger.
Mais, car il y a un mais, s'éloignant du Soleil, elle va progressivement "s'éteindre".
Et pour l'observer au mois d'Août, un instrument devrait être nécessaire.
Profitez donc du spectacle dès que possible !

Nouvelle série de photos :

La comète C/2020 F3 NEOWISE vue par Robert :

La comète C/2020 F3 NEOWISE vue par Philippe :

Nouvelle série de photos, le feu d'artifice du 14 juillet :

activités de juillet 2020