Une fois n'est pas coutume, nous avons passé la soirée à observer le ciel. Claire et Maximilien ont installé le dobson et Lucas s'est empressé de le piloter. La première cible, Sirius, a servi pour le pointage, la seconde fut le lumineux premier quartier de Lune ; avec le filtre, nous avons pu y admirer avec précision de beaux cratères. Ensuite vint Vénus, à peine ronde et comme d'habitude sans grand intérêt. Puis, en s'aidant de Stellarium, Lucas nous a proposé de scruter (malgré la pollution lumineuse de l'astre sélène) des amas d'étoiles :
- celui du Moulinet (M36), l'amas Sel-et-Poivre de janvier (M37), celui de l'Etoile de Mer (M38), les trois étant dans la constellation du Cocher ;
- l'amas globulaire (M3) entre les constellations du Bouvier et de la Chevelure de Bérénice ;
- le bel amas de la Crèche appelé aussi celui de la Ruche (M44), très scintillant malgré la proximité de la Lune.
Ci-dessous vous reconnaîtrez les présents du 23 avril croqués par les pseudo-peintres Knife et Fresco.

P.S. Depuis cet atelier, Eric Chapelle nous a lancé une invitation. D'ici le prochain atelier du 7 mai, examinez bien son courriel pour savoir s'il est opportun d'y répondre favorablement.

Nous partîmes à 9 du parking et arrivâmes à 11 dans la salle de projection. Entre temps, Françoise et René, chargés d'une glacière remplie de gâteaux et boissons, nous avaient rejoints...pour notre plus grand plaisir de les savoir mamie et papy.

Nous avons d'abord examiné les photos et comptes-rendus des différentes animations récemment réalisées à l'Ecole Maurice Martinon de Ste Verge. Nous devrons prochainement réfléchir sur l'opportunité de renouveler ou non ces expériences dans le cadre du Temps d'Activité Périscolaire.

La proposition de Colombe nous plaît bien, aussi nous allons contacter sa collègue chargée d'action éducative pour proposer :
- une animation diurne au Château d'Oiron (début juillet) en lien avec l'oeuvre "brûlures solaires" ;
- une observation lors d'une "nuit des étoiles" dans le parc (le 3 ou bien le 4 août 2018).

En revanche, nous avons décidé de ne pas participer à la "Fête Nautique" de Thouars à laquelle nous étions pourtant conviés.

Vous pourrez lire ou relire un article publié par notre région et qui met en valeur l'entreprise poitevine Safran chargée de réaliser un miroir pour un télescope géant qui sera bientôt installé au Chili.

Pour terminer, nous avons visionné une vidéo de la série Science Grand Format diffusée récemment sur la 5, et consacrée à l'éventuelle colonisation de la planète Mars par l'Homme. Depuis le début de la conquête spatiale, cette planète a eu droit au plus grand nombre de visites de sondes terriennes. La présence d'eau y est avérée, notamment sous forme de glace dans les calottes polaires. Il y a 4 milliards d'années, la planète rouge était semblable à la Terre, mais, rapidement, son noyau s'est refroidi et son bouclier magnétique a cessé d'être efficace. L'eau s'est alors évaporée et la surface est devenue aride. Désormais il reste à chercher l'eau liquide dans le sous-sol où l'on pourrait déceler d'éventuelles formes de vie.
Sur Mars, le jour (nuit comprise !) dure 24h30, il y a quatre saisons (l'axe est incliné comme celui de la Terre). Au printemps le vent se lève avec d'impressionnantes tornades et tempêtes de poussière. En hiver, les régions septentrionales sont couvertes de dioxyde de carbone gelé. Cette glace fond et se vaporise. De fréquents séismes de forte magnitude secouent régulièrement la planète. De là à dire qu'elle est inhospitalière, il n'y a qu'un pas que les ingénieurs de la NASA ne veulent surtout pas franchir...